Secteurs d'excellence/
Aérospatiale
1. Leadership
Une longue tradition d’innovation soutenue par des entreprises reconnues mondialement
L’évolution des ventes
- Croissance annuelle moyenne des ventes de près de 4,4 % (1996-2021).
- Ventes annuelles totales de 15,2 G$ (2021).
- Plus de 80 % de la production aérospatiale québécoise exportée hors Canada (2021).
La présence au Québec de chefs de file mondiaux
Le secteur aérospatial québécois se compose de cinq grands maîtres d’œuvre, d'une quinzaine de partenaires de premier rang (« Tier 1 ») équipementiers et principales entreprises de révision ou d’entretien lourd (« MRO »), ainsi que de 207 fournisseurs (PME). Les maîtres d’œuvre sont :
- Airbus (avions commerciaux)
- Bombardier (avions d’affaires);
- Bell Textron Canada (hélicoptères commerciaux);
- Pratt & Whitney Canada (moteurs);
- CAE (simulateurs de vol et services de formation).
Les organisations internationales
Plusieurs grandes organisations internationales liées au monde de l’aviation se trouvent à Montréal :
- Organisation de l’aviation civile internationale (OACI);
- Association internationale du transport aérien (IATA);
- Société internationale de télécommunications aéronautiques (SITA);
- Conseil international de l’aviation d’affaires (IBAC);
- Conseil international des aéroports (ACI).
La position géographique stratégique
L’un des atouts du Québec est sa situation géographique au cœur au marché nord-américain, le plus important du secteur aérospatial mondial. On trouve ainsi au Canada et aux États-Unis des usines d’assemblage exploitées par de grands avionneurs, notamment Airbus, Boeing et Bombardier, ainsi que des fabricants actifs dans les domaines de l’aviation d’affaires, des moteurs, des hélicoptères et de l’industrie spatiale, notamment.
2. Complémentarité
Un écosystème d’entreprises de petite et grande envergure à plusieurs étapes de la chaîne de valeur
La synergie unique entre les intervenants
On trouve au Québec, et en particulier dans la grande région de Montréal, une réelle communauté aérospatiale qui s’est structurée au fil des ans autour des forces de ses intervenants. Parmi eux :
- des chefs de file mondiaux, ainsi que des PME dynamiques;
- le forum stratégique de concertation Aéro Montréal, qui regroupe l’ensemble des intervenants de la grappe industrielle et agit comme porte-parole auprès de divers interlocuteurs, notamment les gouvernements et les médias;
- le Comité sectoriel de main-d’œuvre en aérospatiale du Québec (CAMAQ), qui répond aux besoins du secteur relativement à la main-d’œuvre et à la formation en facilitant la concertation entre les représentants des entreprises, des syndicats et des établissements d’enseignement;
- le Consortium de recherche et d’innovation en aérospatiale au Québec (CRIAQ), dont les actions réalisées en collaboration avec les principaux acteurs du domaine permettent d’optimiser la recherche collaborative entre les universités et le secteur;
- plusieurs établissements d’enseignement offrant des programmes variés en aérospatiale, dont : au secondaire, l’École des métiers de l’aérospatiale de Montréal; au collégial, l’École nationale d’aérotechnique; à l’université, l’École de technologie supérieure, l’École polytechnique de Montréal, l’Université Concordia, l’Université Laval, l’Université McGill et l’Université de Sherbrooke;
- plusieurs organismes appuyant l’innovation au sein des PME, tels que le Centre technologique en aérospatiale (CTA) et le Centre des technologies de fabrication en aérospatiale (CTFA) du Conseil national de recherches du Canada (CNRC);
- des organisations internationales prestigieuses actives dans le domaine de l’aviation, entre autres l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), l’Association du transport aérien international (IATA) et la Fédération internationale des associations de pilotes de ligne (IFALPA).
3. Bassin de talents
Une main-d’œuvre multilingue, qualifiée et stable
La main-d’œuvre recherchée
La richesse première du secteur québécois de l’aérospatiale est sans contredit sa main‑d’œuvre qualifiée. Elle bénéficie d’une formation de qualité et de haut niveau offerte par des universités, des collèges et des écoles de métiers bien au fait des besoins du secteur et de l’évolution du marché mondial.
Les emplois hautement qualifiés
- 35 000 emplois (2021).
- Croissance annuelle moyenne des effectifs de l'ordre de 1,7 % pour les PME et de 0,06 % pour les maîtres d’œuvre, les partenaires de premier rang et les principales entreprises de MRO (1996-2021).
- 1 travailleur sur 122 détient un emploi en aérospatiale au Québec.
- 1 travailleur sur 65 exerce un métier ou une profession en aérospatiale dans la région métropolitaine de Montréal.
4. Innovation
Un secteur basé sur le savoir, la créativité et l’innovation
Le centre de la recherche aérospatiale au Canada
- Plus de 75 % de la recherche et développement (R-D) canadienne en aérospatiale réalisée dans la grande région de Montréal.
Le système d’innovation productif
L’innovation représente une condition essentielle à la compétitivité du secteur, et le Québec est bien déterminé à exploiter pleinement ses ressources à ce chapitre, afin de profiter de la croissance future de la demande au sein du secteur aérospatial. Appuyés par des organismes clés, tels que le CRIAQ, les intervenants du secteur sont très actifs en matière de R-D, comme en témoigne la part importante des activités canadiennes de R-D en aérospatiale que le Québec réalise.
5. Mesures incitatives
Fiscalité avantageuse, capital de risque accessible et faibles coûts d’exploitation
La fiscalité et les coûts d’exploitation
Le secteur de l’aérospatiale québécois peut s’appuyer sur une fiscalité incitatrice et sur des coûts d’exploitation avantageux afin d’attirer et d’encourager les investissements. La fiscalité et les coûts d’exploitation constituent des facteurs décisifs lorsque vient le temps pour une entreprise de choisir le lieu d’implantation d’une nouvelle filiale ou de réaliser un projet d’envergure. Sur ces deux plans, le Québec et sa métropole bénéficient d’avantages concurrentiels majeurs.
Dans l’édition biennale la plus récente de son étude Choix concurrentiels1, KPMG classe les villes de Québec et de Montréal aux premier et quatrième rangs quant aux coûts d’exploitation dans le secteur de la fabrication, parmi plusieurs villes du nord-est des États-Unis et du centre du Canada. Toujours dans cette étude, KPMG classe Montréal au troisième rang pour ce qui est de la compétitivité des coûts, à l’échelle des principales villes du monde. Au Canada, Montréal devance Toronto et Vancouver. Dans le classement international, Montréal n’est dépassée que par deux villes mexicaines.
Le Québec offre également des mesures fiscales attrayantes pour les entreprises manufacturières, mesures qui profitent directement au secteur aérospatial. Les principales sont :
- le congé fiscal pour les grands projets d’investissement;
- le crédit d’impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental;
- le crédit d’impôt pour la recherche précompétitive en partenariat privé;
- les congés fiscaux pour les chercheurs et experts étrangers.
1. KPMG, Choix concurrentiels – édition 2016, mars 2016.