Hydroélectricité/
Perspectives économiques
Comme l’électricité représente près de 40 % du bilan énergétique du Québec, le développement de l’offre et la consommation de l’énergie électrique jouent un rôle capital dans notre économie.
Le développement de l’offre, soit celui de l’industrie de la production, du transport et de la distribution de l’électricité, essentiellement à partir des filières hydraulique et éolienne, constitue un important moteur de l’économie québécoise. Ces secteurs totalisent des investissements annuels de l’ordre de 4 à 5 milliards de dollars par année et soutiennent plus de 50 000 emplois permanents.
À cette fin, dans le cadre de la Stratégie énergétique du Québec, le gouvernement prévoit :
- relancer et accélérer le développement de notre patrimoine hydroélectrique :
- portefeuille de grands projets hydroélectriques de 4 500 MW;
- investissements de 25 milliards de dollars et création de 70 000 emplois directs au cours des dix prochaines années;
- intégrer 4 000 MW d’énergie éolienne au réseau d’Hydro-Québec :
- mener à bien les appels d’offre en cours;
- investissements : 5 milliards de dollars,
- exigences de contenus québécois et régional,
- lancer de nouveaux appels d’offres réservés aux régions et aux nations autochtones;
- mener à bien les appels d’offre en cours;
- accroître les exportations.
De plus, l’implantation de la filière éolienne permettra de développer une nouvelle industrie et de créer des emplois et des retombées économiques considérables dans les régions du Québec.
Les perspectives économiques associées à la consommation de l’hydroélectricité touchent davantage deux champs particuliers :
- l’effet de levier des bas tarifs sur le développement industriel;
- la croissance de l’industrie de l’efficacité énergétique.
Une importante industrie grande consommatrice d’énergie s’est développée grâce à la disponibilité de l’hydroélectricité, énergie abondante et exploitable à un coût de revient qui est parmi les plus bas en Amérique du Nord.
Cette énergie contribue, entre autres, à attirer des entreprises dans les secteurs des pâtes et papiers, de la sidérurgie, de la fonte et affinage des métaux, du ciment et des produits chimiques. Ces industries produisent environ 16 % de la valeur ajoutée et emploient près de 8 % de la main-d’œuvre du secteur industriel québécois.
Par ailleurs, l’efficacité énergétique est au cœur de la stratégie énergétique qui fixe des cibles et des actions touchant tous les marchés et toutes les formes d’énergie. Ainsi, les consommateurs pourront bénéficier d’importantes économies annuelles et le développement de l’industrie de l’efficacité énergétique en sera favorisé. Pour plus de détails à ce sujet, consultez le site Transition énergétique.