Hydroélectricité/
L’eau comme source d’énergie
Des milliers de lacs et de rivières, qui représentent quelque 180 000 km2 d’eau douce de surface, drainent le territoire québécois. À ce réseau hydrographique s’ajoute une importante quantité d’eau douce souterraine (nappes phréatiques). Toute cette eau sert à de multiples usages :
- consommation domestique et industrielle;
- activités récréotouristiques;
- force motrice pour produire de l’électricité.
Dompter les forces hydrauliques
Auparavant, l’homme utilisait la force motrice des rivières et des chutes pour diverses activités industrielles telles que moudre le blé ou scier du bois. Depuis la fin du XIXe siècle, les Québécois utilisent la force hydraulique des fleuves, des rivières et des chutes d’eau pour générer de l’énergie électrique. L’homme a construit des barrages pour retenir l’eau des lacs et des rivières dans des réservoirs puis l’acheminer vers des turbines. Sous l’impulsion de l’eau, ces turbines activent des génératrices qui produisent alors de l’électricité, sans émettre de chaleur ou de gaz nocifs pour l’environnement.
L’eau constitue une ressource renouvelable en raison de son cycle naturel d’évaporation-précipitation. De plus, l’hydroélectricité émet environ 30 fois moins de gaz à effet de serre que les centrales modernes au gaz naturel et 60 fois moins que les centrales au charbon, ce qui en fait une énergie propre.