Europe/
Note sur l'économie et le commerce de l'Allemagne
Avril 2018
Cette note dresse le portrait de l'économie du pays et de l'évolution des échanges commerciaux qu'il entretient avec le Québec.
Document
L'économie allemande
Sources : Fonds monétaire international (FMI), Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Banque du Canada et Organisation mondiale du commerce (OMC). Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, ministère de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie (MEIE), juin 2018. | |
Population (en millions) | 82,7 |
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PIB en milliards de dollars américains courants | 3 651,9 |
PIB par habitant en dollars américains courants | 44 184,5 |
Taux de croissance du PIB réel (%) | 2,5 |
Taux d'inflation (%) | 1,7 |
Taux de chômage (%) | 3,7 |
Taux de change (Nombre d'unités d'euros par dollar canadien sur une moyenne de 250 jours en 2017) | 0,6826 |
Exportations de biens et services (en milliards de dollars américains courants) | 1 605,7 |
Importations de biens et services (en milliards de dollars américains courants) | 1 366,1 |
Le contexte économique
Après avoir connu deux années consécutives de faible croissance en 2012 et en 2013, l'économie allemande a retrouvé de la vigueur. Cette reprise a été favorisée par l'accroissement des exportations aidé par la dépréciation de l'euro ainsi que par la reprise de l'activité dans les autres économies et pays partenaires commerciaux de la zone euro. Les exportations représentent une part importante du produit intérieur brut (PIB) allemand (environ 44,0 % en 2017). L'effet combiné de ces facteurs a été positif et très important pour la performance économique du pays.
La dépendance vis-à-vis des exportations traduit aussi l'ouverture de l'économie allemande sur l'extérieur. Toutefois, elle illustre en même temps le risque de vulnérabilité face aux chocs externes. C'est notamment l'une des raisons pour lesquelles l'économie allemande avait été fortement touchée par les effets pervers des deux crises1 de la décennie.
Les finances publiques allemandes demeurent solides. En 2017, la croissance du PIB allemand a continué sa progression, stimulée par la hausse des exportations et la consommation intérieure, elle-même soutenue par la bonne tenue de l'emploi. L'augmentation des salaires, la faiblesse relative du taux d'inflation ainsi que le bas taux de chômage expliquent aussi cette bonne performance économique. L'investissement résidentiel (dans le secteur de la construction) a aussi progressé, stimulépar la faiblesse des taux d'intérêt et le besoin de logements pour les nouveaux immigrants. Le crédit a quant à lui augmenté, de pair avec les revenus. L'orientation budgétaire prévue devrait être faiblement expansionniste en 2018-2019.
- Ainsi, en 2017, selon les données de l'OCDE, l'économie allemande affichait :
- un taux de croissance du PIB réel de 2,5 %;
- un taux de chômage de 3,7 % (au 3e rang parmi les taux de chômage les plus faibles de l'Union européenne [UE-28])2;
- un taux d'inflation de 1,7 %.
En 2017, l'Allemagne représentait 3,7 % du PIB mondial et 19,1 % du PIB de l'UE-28, ce qui en faisait la cinquième économie du monde3 derrière les États-Unis, la Chine, l'Inde et le Japon, et la première de l'Europe.
Selon les prévisions de l'OCDE, le taux de croissance de l'économie allemande devrait se situer à 2,3 % en 2017 et à 1,9 % en 2018.
La faiblesse relative de l'euro devrait, en principe, favoriser la hausse des exportations allemandes si elle se maintient sur une période relativement longue. Cependant, une appréciation très forte de l'euro pourrait produire l'effet contraire, à savoir une possible diminution du volume des exportations allemandes, toutes choses égales par ailleurs.
2015 | 2016 | 2017P | 2018P | 2019P | |
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P : Prévision; 1 : en pourcentage; 2 : en pourcentage du PIB. Source : OCDE, Perspectives économiques de l'OCDE, no 102, novembre 2017. Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, MEI, mars 2018. | |||||
PIB aux prix du marché (en volume) | 1,5 | 1,9 | 2,5 | 2,3 | 1,9 |
Exportations de biens et services (en volume) | 4,7 | 2,4 | 4,8 | 4,3 | 3,7 |
Importations de biens et services (en volume) | 5,2 | 3,8 | 5,2 | 4,4 | 4,1 |
Taux de chômage1 | 4,6 | 4,2 | 3,7 | 3,5 | 3,4 |
Indice des prix à la consommation | 0,1 | 0,4 | 1,7 | 1,8 | 2,0 |
Solde financier des administration publiques2 | 0,6 | 0,8 | 1,1 | 1,5 | 1,6 |
Les finances publiques
Les finances publiques allemandes sont relativement solides et donnent aux autorités des marges de manœuvre suffisantes pour financer d'éventuels besoins ou dépenses prioritaires. En effet, depuis l'année 2014, l'Allemagne suit une planification budgétaire (2014-2020) recommandée par l'UE (OCDE) qui vise à réduire graduellement son déficit public. Faite à tous les pays membres, cette recommandation leur demande de limiter l'ampleur du déficit structurel de leurs administrations publiques provinciales et locales à 0,5 % du PIB. L'Allemagne a depuis atteint cet objectif. Par ailleurs, en vertu des règles constitutionnelles du pays, les administrations publiques provinciales et locales allemandes seront tenues de présenter des budgets équilibrés à compter de l'année 2020.
Positif depuis l'année 2014, le solde budgétaire de l'Allemagne s'est légèrement détérioré en 2016, en raison de la hausse des dépenses, qui a surpassé celle des revenus. Cependant, ce solde est resté excédentaire, avec un surplus représentant 0,8 % du PIB. Les estimations préliminaires de 2017 situaient cet excédent à 1,1 % du PIB.
Le gouvernement allemand prévoit adopter une politique budgétaire expansionniste en 2018-2019. Une telle orientation budgétaire pourrait faire augmenter les dépenses publiques et entraîner par conséquent une diminution de l'excédent budgétaire disponible. Toutefois, les autorités prévoient contrebalancer la hausse des dépenses par l'augmentation des revenus. Selon les estimations, si les mêmes politiques sont maintenues sans grands changements, l'augmentation anticipée des recettes fiscales devrait aider à maintenir durablement l'excédent budgétaire existant.
Enfin, mentionnons que le poids de la dette publique4 allemande en proportion du PIB a diminué. Cette proportion est passée de 70,9 % en 2015 à 64,3 % en 2017 et pourrait se situer à 60,9 % en 2018 et à 58 % en 2019 selon l'OCDE. Le commerce extérieur de l'allemagne5
En 2016, la valeur du commerce extérieur de l'Allemagne6 (c'est-à-dire les exportations et les importations de biens et services) s'élevait à 2 972,0 G$ US, dont 1 605,7 G$ US en exportations et 1 366,1 G$ US en importations.
Selon le classement de l'année 2016 effectué par l'OMC, l'Allemagne se situait au troisième rang mondial en ce qui a trait à l'exportation de marchandises (8,0 % du total mondial) et à la même position quant à ses importations (6,3 %).
En ce qui concerne les services commerciaux, l'Allemagne se classait au troisième rang à la fois parmi les exportateurs (5,2 % du total mondial) et les importateurs (6,3 %).
En 2016, les principales catégories de produits exportés par l'Allemagne se ventilaient comme suit :
- les produits manufacturés (86,5 %);
- les produits agricoles (6,5 %);
- les produits pétroliers et miniers (4,9 %).
Les principales catégories de produits importés par l'Allemagne, quant à elles, se répartissaient comme suit :
- les produits manufacturés (75,0 %);
- les produits pétroliers et miniers (13,4 %);
- les produits agricoles (9,9 %).
Toujours en 2016, les principaux clients de l'Allemagne étaient :
- l'UE-28;
- les États-Unis;
- la Chine;
- la Turquie.
Ses principaux fournisseurs étaient :
- l'UE-28;
- la Chine;
- les États-Unis;
- la Suisse.
Le commerce extérieur de l’Allemagne
En 2016, le commerce extérieur de l’Allemagne2 (c’est-à-dire les exportations et les importations de biens et services) était estimé à 2 973 G$ US, ce qui représente une hausse de 1,3 % par rapport à 2015.
Cette hausse était attribuable à l’augmentation des exportations (+21,1 G$ US ou 1,3 %) et, dans une moindre mesure, des importations (+16,5 G$ US ou 1,2 %) de marchandises et services commerciaux.
Selon le classement de 2015 effectué par l’OMC, l’Allemagne se classait 3e au monde en ce qui a trait à l’exportation de marchandises (8,0 % du total mondial) et au même rang quant à l’importation de celles-ci (6,3 %). En ce qui concerne les services commerciaux, l’Allemagne se situait au 4e rang des exportateurs (5,2 % du total mondial) et au 3e rang des importateurs (6,3 %).
Cette même année, les principales catégories de produits exportés par l’Allemagne se ventilaient comme suit :
- les produits manufacturés (86,5 %);
- les produits agricoles (6,5 %);
- les produits pétroliers et miniers (4,9 %).
Les principales catégories de produits importés par l’Allemagne, quant à elles, se répartissaient comme suit :
- les produits manufacturés (75,0 %);
- les produits pétroliers et miniers (13,4 %);
- les produits agricoles (9,9 %).
Toujours en 2015, les principaux clients de l’Allemagne étaient :
- l’UE-28;
- les États-Unis;
- la Chine;
- la Suisse.
Ses principaux fournisseurs étaient :
- l’UE-28;
- a Chine;
- les États-Unis;
- la Suisse.
Les investissements directs étrangers7
En 2016, selon les données de la CNUCED, les flux d'investissements directs étrangers (IDE) vers l'Allemagne (flux entrants) totalisaient 9,5 G$ US, ce qui correspondait à 0,5 % des flux mondiaux et à 1,7 % des flux de l'UE-28. Ce montant représente une baisse de 23,8 G$ US ou de 71,4 % par rapport à celui de l'année précédente.
Quant aux flux d'investissements directs de l'Allemagne vers l'étranger (flux sortants), ils se sont élevés à 34,6 G$ US. Il s'agit d'une baisse de 58,7 G$ US ou de 62,9 % par rapport à l'année 2015.
Cette même année, l'Allemagne occupait le 29e rang mondial des destinations de l'IDE, derrière la Malaisie et devant le Kazakhstan. Par ailleurs, le pays était la 10e source internationale d'IDE, derrière l'Espagne et devant le Luxembourg.
Le commerce de marchandises8entre le Québec et l'Allemagne9
L'évolution des échanges
En 2017, les échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et l'Allemagne se chiffraient à 6,0 G$, ce qui représente une hausse de 0,3 % par rapport à l'année 2016. Cette augmentation s'explique par la hausse des exportations uniquement, étant donné que la valeur des importations a diminué.
Cette même année, l'Allemagne était le quatrième partenaire commercial du Québec à l'échelle internationale, derrière les États-Unis, la Chine et le Mexique, et le premier en Europe, devant le Royaume-Uni et la France.
Les exportations
En 2017, la valeur des exportations du Québec vers l'Allemagne s'établissait à 1,31 G$, ce qui correspond à une hausse de 4,2 % par rapport à l'année 2016. Cette hausse résultait notamment de l'augmentation des exportations de minerai de cuivre et de ses concentrés (+66,1 M$), de platine sous forme brute ou mi-ouvrée (+24,3 M$) ainsi que de cendres et de résidus contenant du métal (+20,4 %).
Cette même année, la valeur des exportations québécoises à destination de l'Allemagne équivalait à 31,8 % de la valeur des exportations canadiennes vers ce pays.
L'Allemagne était par ailleurs le sixième client international du Québec et le deuxième en Europe derrière la France et devant le Royaume-Uni pour ce qui est des exportations de marchandises.
Toujours en 2017, les principaux produits du Québec exportés vers l'Allemagne étaient les suivants :
- les turboréacteurs, les turbopropulseurs et les autres turbines à gaz (12,9 % du total);
- le minerai de fer et ses concentrés (9,7 %);
- les cendres et les résidus contenant du métal ou des composés métalliques (7,5 %);
- le minerai de cuivre et ses concentrés (7,1 %);
- le papier et le carton non couchés utilisés pour l'écriture et l'impression (3,8 %).
Les dix principaux produits québécois exportés vers l'Allemagne représentaient 53,8 % des exportations du Québec vers ce pays.
Le contenu technologique des exportations de biens manufacturés du Québec vers ce pays se présentait comme suit :
- les produits de haute technologie (35,4 %);
- les produits de moyenne-faible technologie (22,9 %);
- les produits de faible technologie (21,3 %);
- les produits de moyenne-haute technologie (20,4 %).
Les importations
En 2017, la valeur des biens dédouanés au Québec en provenance de l'Allemagne s'établissait à 4,7 G$, ce qui représente une baisse de 0,8 % par rapport à l'année précédente. Cette diminution résultait principalement de la baisse des importations de médicaments sous forme de doses (−114,9 M$).
Cette même année, la valeur des importations du Québec en provenance de l'Allemagne correspondait à 26,0 % de la valeur des importations canadiennes en provenance de ce pays.
L'Allemagne était par ailleurs le quatrième fournisseur international du Québec et le premier en Europe devant le Royaume-Uni et la France, pour ce qui est des biens.
Toujours en 2017, les principaux produits importés au Québec en provenance de l'Allemagne étaient les suivants :
- les voitures de tourisme et les autres types de véhicules (24,7 % du total);
- les médicaments présentés sous forme de doses (8,4 %);
- les parties d'avions, d'hélicoptères et d'autres véhicules aériens (1,7 %);
- les panneaux de fibres ou d'autres matières ligneuses (1,6 %);
- les chars et les automobiles blindés de combat, armés ou non (1,4 %).
Les dix principaux produits allemands dédouanés au Québec représentaient 44,3 % des importations québécoises totales de biens dédouanés en provenance de ce pays.
Le contenu technologique des importations de biens manufacturés du Québec en provenance de l'Allemagne se présentait comme suit :
- les produits de moyenne-haute technologie (60,7 %);
- les produits de haute technologie (19,2 %);
- les produits de moyenne-faible technologie (11,3 %);
- les produits de faible technologie (8,8 %).
Les sociétés et les investissements sous contrôle étranger10
En 2017, 66 filiales d'entreprises allemandes étaient établies au Québec11. Ce nombre représentait 11,6 % des filiales allemandes au Canada (571 filiales). L'Allemagne se situe donc au quatrième rang, derrière les États-Unis (746), la France (334) et le Royaume-Uni (140), et devant la Suisse (58), en ce qui a trait au nombre de filiales de sociétés étrangères établies au Québec.
Les données touristiques12
De 2009 à 2014, le nombre de touristes allemands au Québec a connu une progression importante. Il a cependant été marqué par de nombreuses fluctuations, surtout au cours des quatre premières années de cette période.
En 2014, le nombre de touristes allemands au Québec s'établissait à 103 600 comparativement à 68 400 en 2009. Il s'agit d'une hausse de 51,5 %.
Les dépenses totales des touristes allemands au Québec ont nettement progressé entre les années 2013 et 2014, passant de 80,2 M$ à 102,8 M$. Cette hausse est survenue après trois années consécutives de baisse.
De 2009 à 2014, le nombre de touristes québécois en Allemagne est demeuré relativement stable. Il s'établissait à 68 300 touristes en 2014, soit un peu plus que la moyenne pour cette période (68 100 touristes).
Les dépenses totales des touristes québécois en Allemagne ont toutefois connu une baisse progressive qui s'est poursuivie durant cette période, sauf en 2014, où elles se sont chiffrées à 60,5 M$, soit une hausse de 8,6 % par rapport à l'année 2013. Toutefois, ce montant reste inférieur à celui de l'année 2009, qui était de 67,9 M$.
Annexe
Tableau I
*Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. | |||||
2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|---|---|
Exportations de biens | 1 106 | 1 070 | 1 162 | 1 264 | 1 317 |
Importations de biens | 4 613 | 4 436 | 4 630 | 4 701 | 4 665 |
Échanges totaux* | 5 719 | 5 506 | 5 792 | 5 965 | 5 982 |
Tableau II
Description des produits Classification SH4 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
*Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. | ||||||||||
Turboréacteurs, turbopropulseurs et autres turbines à gaz | 132,2 | 11,9 | 179,1 | 16,7 | 193,2 | 16,6 | 183,8 | 14,5 | 169,6 | 12,9 |
Minerai de fer et ses concentrés | 71,7 | 6,5 | 167,5 | 15,7 | 81,7 | 7,0 | 142,2 | 11,3 | 128,3 | 9,7 |
Cendres et résidus contenant du métal ou des composés métalliques | 62,7 | 5,7 | 94,2 | 8,8 | 94,1 | 8,1 | 78,8 | 6,2 | 99,2 | 7,5 |
Minerai de cuivre et ses concentrés | 77,2 | 7,0 | 15,3 | 1,4 | 103,8 | 8,9 | 27,2 | 2,2 | 93,3 | 7,1 |
Papiers et cartons non couchés utilisés pour l'écriture et l'impression | 18,4 | 1,7 | 26,3 | 2,5 | 34,5 | 3,0 | 39,2 | 3,1 | 49,5 | 3,8 |
Sucres, y compris le lactose, le maltose, le glucose et le fructose | 21,8 | 2,0 | 26,1 | 2,4 | 31,0 | 2,7 | 40,0 | 3,2 | 40,7 | 3,1 |
Appareils à rayons X et appareils utilisant les radiations alpha, bêta ou gamma | 33,8 | 3,1 | 36,9 | 3,4 | 38,0 | 3,3 | 42,7 | 3,4 | 39,1 | 3,0 |
Voitures de tourisme et autres types de véhicules | 1,7 | 0,2 | 7,5 | 0,7 | 16,1 | 1,4 | 16,2 | 1,3 | 32,7 | 2,5 |
Parties et accessoires d'armes à feu | 13,8 | 1,2 | 4,0 | 0,4 | 0,8 | 0,1 | 8,9 | 0,7 | 29,3 | 2,2 |
Platine, sous formes brutes ou mi-ouvrées, ou en poudre | 0,9 | 0,1 | 10,8 | 1,0 | 4,8 | 0,4 | 2,9 | 0,2 | 27,2 | 2,1 |
10 principaux produits ci-dessus* | 434,2 | 39,3 | 567,7 | 53,0 | 598,0 | 51,5 | 582,0 | 46,1 | 708,8 | 53,8 |
Autres produits | 671,9 | 60,7 | 502,5 | 47,0 | 563,8 | 48,5 | 681,7 | 53,9 | 608,2 | 46,2 |
Total | 1 106,1 | 100,0 | 1 070,1 | 100,0 | 1 161,8 | 100,0 | 1 263,7 | 100,0 | 1 317,0 | 100,0 |
Québec/Canada | 32,2 | 34,3 | 32,2 | 31,1 | 31,8 |
Tableau III
Description des produits Classification SH4 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
*Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. | ||||||||||
Voitures de tourisme et autres types de véhicules | 972,4 | 21,1 | 892,9 | 20,1 | 1014,4 | 21,9 | 1037,8 | 22,1 | 1150,1 | 24,7 |
Médicaments présentés sous forme de doses | 452,5 | 9,8 | 415,3 | 9,4 | 504,4 | 10,9 | 507,9 | 10,8 | 393,0 | 8,4 |
Parties d'avions, d'hélicoptères et d'autres véhicules aériens | 48,4 | 1,0 | 70,6 | 1,6 | 81,1 | 1,8 | 75,3 | 1,6 | 78,6 | 1,7 |
Panneau de fibres de bois ou d'autres matières ligneuses | 22,4 | 0,5 | 30,7 | 0,7 | 37,3 | 0,8 | 57,0 | 1,2 | 75,5 | 1,6 |
Chars et automobiles blindés de combat, armés ou non | 45,9 | 1,0 | 46,1 | 1,0 | 47,4 | 1,0 | 48,8 | 1,0 | 65,9 | 1,4 |
Appareils à rayons X et appareils utilisant les radiations alpha, bêta ou gamma | 46,7 | 1,0 | 49,4 | 1,1 | 59,4 | 1,3 | 69,7 | 1,5 | 63,6 | 1,4 |
Composés organo-inorganiques | 0,2 | 0,0 | 5,6 | 0,1 | 0,6 | 0,0 | 38,3 | 0,8 | 62,8 | 1,3 |
Camions pour le transport de marchandises | 35,7 | 0,8 | 43,3 | 1,0 | 61,5 | 1,3 | 61,9 | 1,3 | 59,9 | 1,3 |
Sang humain, sang animal, antisérums, vaccins, etc. | 119,0 | 2,6 | 88,7 | 2,0 | 17,7 | 0,4 | 23,9 | 0,5 | 59,0 | 1,3 |
Transformateurs électriques | 35,8 | 0,8 | 26,4 | 0,6 | 34,8 | 0,8 | 43,1 | 0,9 | 58,4 | 1,3 |
10 principaux produits ci-dessus* | 1779,1 | 38,6 | 1669,0 | 37,6 | 1858,6 | 40,1 | 1963,8 | 41,8 | 2066,9 | 44,3 |
Autres produits | 2833,9 | 61,4 | 2766,8 | 62,4 | 2771,1 | 59,9 | 2737,3 | 58,2 | 2598,1 | 55,7 |
Total | 4613,0 | 100,0 | 4435,8 | 100,0 | 4629,7 | 100,0 | 4701,1 | 100,0 | 4664,9 | 100,0 |
Québec/Canada | 30,0 | 27,8 | 26,7 | 27,3 | 26,0 |
Tableau IV
Niveau de technologie | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
*Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. | ||||||||||
Haute technologie | 413,4 | 48,8 | 287,7 | 35,2 | 356,6 | 40,3 | 451,5 | 45,0 | 356,5 | 35,4 |
Moyenne-haute technologie | 164,5 | 19,4 | 185,5 | 22,7 | 194,0 | 21,9 | 214,9 | 21,4 | 205,1 | 20,4 |
Moyenne-faible technologie | 107,6 | 12,7 | 156,9 | 19,2 | 152,1 | 17,2 | 152,3 | 15,2 | 231,0 | 22,9 |
Faible technologie | 161,6 | 19,1 | 187,4 | 22,9 | 182,2 | 20,6 | 185,0 | 18,4 | 214,5 | 21,3 |
Total manufacturier* | 847,1 | 100,0 | 817,5 | 100,0 | 885,0 | 100,0 | 1 003,0 | 100,0 | 1 007,2 | 100,0 |
Tableau V
Niveau de technologie | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
*Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. | ||||||||||
Haute technologie | 924,8 | 20,6 | 861,5 | 20,0 | 936,7 | 20,9 | 973,5 | 21,3 | 867,7 | 19,2 |
Moyenne-haute technologie | 2 804,7 | 62,4 | 2 554,3 | 59,2 | 2 576,1 | 57,5 | 2 678,9 | 58,5 | 2 750,4 | 60,7 |
Moyenne-faible technologie | 436,7 | 9,7 | 514,3 | 11,9 | 601,3 | 13,4 | 526,2 | 11,5 | 513,0 | 11,3 |
Faible technologie | 331,0 | 7,4 | 384,9 | 8,9 | 368,2 | 8,2 | 400,2 | 8,7 | 397,5 | 8,8 |
Total manufacturier* | 4 497,3 | 100,0 | 4 315,0 | 100,0 | 4 482,4 | 100,0 | 4 578,8 | 100,0 | 4 528,6 | 100,0 |
Tableau VI
Données sur les échanges touristiques entre le Québec et l'Allemagne, 2009-2014
Année | Nombre | Variation (%) | Dépenses ($) | Variation (%) |
---|---|---|---|---|
*Données fournies à titre indicatif et à utiliser avec réserve. | ||||
2009 | 68 400 | 65 258 300 | ||
2010 | 61 600 | -9,9 | 57 902 600 | -11,3 |
2011 | 77 000 | 25,0 | 56 351 000 | -2,7 |
2012 | 60 000 | -22,1 | 53 278 600 | -5,5 |
2013 | 84 700 | 41,2 | 80 201 500 | 50,5 |
2014 | 103 600 | 22,3 | 102 805 800 | 28,2 |
Année | Nombre | Variation (%) | Dépenses ($) | Variation (%) |
---|---|---|---|---|
*Données fournies à titre indicatif et à utiliser avec réserve. | ||||
2009 | 69 300 | 67 881 300 | ||
2010 | 70 500 | 1,7 | 64 612 000 | -4,8 |
2011 | 68 900 | -2,3 | 62 359 800 | -3,5 |
2012 | 63 300 | -8,1 | 57 170 700 | -8,3 |
2013 | 68 300 | 7,9 | 55 709 400 | -2,6 |
2014 | 68 300 | 0,0 | 60 509 900 | 8,6 |
1. Il est question ici de la crise financière des années 2008-2009 et de la crise de la dette souveraine de la zone euro de l'année 2011.
2. L'Allemagne se trouve derrière la République tchèque et Malte.
3. PIB valorisé en parité de pouvoir d'achat.
4. Selon la définition de Maastricht.
5. Les données proviennent de l'OMC, sauf indication contraire. Voir les tableaux I et II de l'annexe pour plus de détails.
6. Les valeurs relatives aux biens sont effectives tandis que celles relatives aux services sont des estimations de l'Organisation mondiale du commerce.
7. Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, Rapport sur l'investissement dans le monde 2017, et UNCTADstat [unctadstat.unctad.org].
8. Dans le présent contexte, les termes biens et marchandises sont interchangeables.
9. Voir les tableaux III à VI de l’annexe pour des données additionnelles.
10. Source : Statistique Canada, Liens de parenté entre sociétés, 4e trimestre de 2017.
11. Idem.
12. Voir le tableau VI de l’annexe pour plus de détails.