Asie/
Note sur l'économie et le commerce Québec-Corée du Sud
L'économie sud-coréenne
1. Nombre d'unités de wons par dollar canadien sur une moyenne de 250 jours en 2019. Sources : Fonds monétaire international (FMI), Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Banque du Canada et Organisation mondiale du commerce (OMC). Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, ministère de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie (MEIE), mai 2020. | |
Population (en millions) | 51,8 |
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PIB (en G$ US courants) | 1 629,5 |
PIB par habitant (en $ US courants) | 31 430,6 |
Taux de croissance du PIB réel (%) | 2,0 |
Taux d'inflation (%) | 0,5 |
Taux de chômage (%) | 4,0 |
Taux de change1 | 877,9631 |
Exportations de marchandises et services (en G$ US courants) | 700,3 |
Importations de marchandises et services (en G$ US courants) | 658,0 |
Le contexte économique
La croissance de l’économie sud-coréenne a été l’une des plus dynamiques au monde au cours des dix dernières années. Durant cette période (2010‑2019), le taux annuel moyen de la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Corée du Sud a été de 3,3 %.
Cependant, après plusieurs années de forte croissance (7,0 % en 2010), l’économie de la Corée du Sud connaît un ralentissement. Son taux de croissance reste positif, mais présente une nette tendance baissière depuis 2015. Au cours des dix dernières années, ce taux de croissance a été inférieur, en moyenne, à celui de l’économie mondiale (3,8 %). Deux facteurs expliquent cette situation : d’une part, l’incertitude mondiale qui pèse sur l’investissement, et d’autre part, le ralentissement mondial (baisse de la demande mondiale) qui freine les exportations.
Par ailleurs, la crise sanitaire du coronavirus1, dont on ne peut pas mesurer actuellement tout l’impact négatif, doit être prise en compte dans l’évaluation de la performance économique du pays au cours des prochaines périodes.
La Corée du Sud est dépendante du secteur des semi‑conducteurs et de la construction. De ce fait, la baisse des prix mondiaux de semi‑conducteurs, ainsi que la contraction (fermeture relative) des marchés d’exportation combinée à la montée des tensions à l’échelle mondiale, expliquerait le frein exercé sur les exportations et l’investissement des entreprises du pays. En ce qui concerne l’investissement résidentiel, le durcissement des règles hypothécaires et le caractère cyclique de ce secteur expliquent son ralentissement.
L’inflation reste faible. Cependant, le taux de chômage connaît une hausse.
Concernant la consommation intérieure, le niveau d’endettement très élevé des ménages est le principal facteur explicatif de sa baisse. De plus, la diminution constante du potentiel de croissance de l’économie2 (à cause de la baisse de productivité) et la concurrence inégale entre les PME et les conglomérats (chaebols) expliquent aussi la faible performance actuelle de l’économie sud‑coréenne.
En 2019, la Corée du Sud a enregistré les résultats économiques suivants :
- une croissance du PIB réel de 2,0 %, selon les données du FMI;
- un taux d’inflation de 0,5 %;
- un taux de chômage de 4,0 %;
- un commerce extérieur s’élevant à 1 358 G$ US.
Cette même année, les principaux clients de la Corée du Sud étaient les suivants : la Chine, le Japon, l’Union européenne, les États‑Unis, le Vietnam et Hong Kong.
Ses principaux fournisseurs étaient : la Chine, l’Union européenne, le Japon, les États‑Unis et l’Arabie saoudite.
Selon les données de la Banque mondiale, en 2019, le PIB3 de la Corée du Sud se situait au 12e rang mondial, après celui du Canada et avant celui de la Russie4.
Les perspectives économiques demeurent faiblement optimistes. En effet, la tendance à la baisse de la croissance observée récemment va se poursuivre. L’économie de la Corée du Sud sera encore dépendante du contexte mondial, des exportations et de la consommation intérieure. Elle sera également sensible aux enjeux et tensions politiques internes, ainsi qu’aux tensions géopolitiques externes (Asie du Nord‑Est). En dernier lieu, les conséquences de la crise sanitaire actuelle du coronavirus, dont on mesure encore mal les effets aujourd’hui, vont aussi peser sur la performance économique de la Corée du Sud en 2020.
Les prévisions du FMI indiquent une croissance de l’économie sud-coréenne de -1,2 % en 2020 et de +3,4 % en 2021.
Les défis auxquels fait face la Corée du Sud sont nombreux. Le pays devra résoudre non seulement les problèmes liés aux conséquences de la crise sanitaire du coronavirus, mais aussi les problèmes structurels que constituent la sous‑optimisation des marchés financiers, le vieillissement de la population, la dépendance aux exportations et l’érosion de sa compétitivité face à la montée des autres économies émergentes et surtout devant la montée en gamme de la Chine.
Le commerce de marchandises5 entre le Québec et la Corée du Sud6
L’évolution des échanges
En 2019, les échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et la Corée du Sud se chiffraient à 2,7 G$, ce qui représentait une hausse de 3,1 % par rapport à l’année 2018. Cette hausse s’explique principalement par la forte augmentation des importations (+317,5 M$).
La valeur de ces échanges correspondait à 17,9 % des échanges commerciaux de biens entre le Canada et ce pays.
Toujours en 2019, la valeur des échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et la Corée du Sud était supérieure à celle établie entre le Québec et la plupart des pays d’Asie, à l’exception de la Chine (16,3 G$) et du Japon (4,3 G$).
Cette même année, la Corée du Sud se classait au 3e rang des partenaires commerciaux du Québec en Asie, derrière la Chine (1er) et le Japon (2e), et au 11e rang des partenaires commerciaux internationaux du Québec.
Encore en 2019, la valeur des échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et la Corée du Sud représentait 8,4 % des échanges du Québec avec l’Asie et 1,4 % des échanges internationaux de marchandises du Québec.
Au cours de la période considérée (2015‑2019), la croissance annuelle moyenne de la valeur des échanges a été positive (5,8 %).
Les exportations
En 2019, la valeur des exportations de marchandises du Québec à destination de la Corée du Sud s’établissait à 937 M$ et représentait 17 % du total des exportations canadiennes vers ce pays. Elle correspondait également à une baisse de 20,1 % par rapport à l’année 2018.
La même année, la valeur des exportations de marchandises du Québec vers la Corée du Sud représentait 11 % des exportations québécoises vers l’Asie et 1,0 % du total des exportations internationales de marchandises du Québec.
Les exportations québécoises de marchandises vers l’Asie (8,5 G$) représentaient 9,1 % du total des exportations internationales de marchandises du Québec (93,3 G$).
Toujours en 2019, la Corée du Sud était le 3e client du Québec en Asie, derrière la Chine (1er) et le Japon (2e), et le 10e client international du Québec.
Au cours de la période considérée (2015‑2019), la croissance annuelle moyenne de la valeur des exportations a été positive (9,3 %).
En 2019, les cinq produits en tête de liste des exportations québécoises à destination de la Corée du Sud étaient les suivants :
- le minerai de fer et ses concentrés (43,5 % du total);
- les pâtes mi-chimiques de bois (5,1 %);
- les avions, les hélicoptères et les autres véhicules spatiaux (5,0 %);
- la viande de porc fraîche, réfrigérée ou congelée (4,5 %);
- les simulateurs de vol et leurs parties (2,9 %).
La valeur des dix principaux produits québécois exportés vers la Corée du Sud représentait 70,9 % de l’ensemble des exportations du Québec vers ce pays.
En 2019, le contenu en technologie des exportations de biens manufacturés du Québec à destination de la Corée du Sud se répartissait comme suit : les produits de faible technologie (34,1 %), les produits de haute technologie (28,5 %), les produits de moyenne‑haute technologie (23,5 %) ainsi que les produits de moyenne‑faible technologie (14,0 %).
Au cours de la période considérée (2015‑2019), les produits de faible technologie ont dominé les exportations du Québec à destination de la Corée du Sud.
Les importations
En 2019, la valeur des biens dédouanés au Québec en provenance de la Corée du Sud était de 1,8 G$, ce qui représentait une hausse de 21,6 % par rapport à l’année 2018. Cette valeur correspondait à 18,5 % du total des importations canadiennes en provenance de ce pays.
En 2019, la valeur des biens dédouanés au Québec en provenance de la Corée du Sud représentait 7,6 % des importations québécoises en provenance de l’Asie et 1,7 % du total des importations internationales de biens dédouanés au Québec.
Toujours en 2019, la Corée du Sud était le 3e fournisseur du Québec en Asie, derrière la Chine (1er) et le Japon (2e), et le 11e à l’échelle internationale.
Au cours de la période considérée (2015‑2019), la croissance annuelle moyenne de la valeur des importations a été positive (+4,8 %).
En 2019, les cinq produits en tête de liste des biens manufacturés dédouanés au Québec en provenance de la Corée du Sud étaient les suivants :
- les voitures de tourisme et les autres types de véhicules (53,5 %);
- les huiles de pétrole raffinées (10,7 %);
- l’argent (sous formes brutes, mi‑ouvrées ou en poudre) (3,4 %);
- le caoutchouc synthétique en plaques, feuilles ou bandes (1,8 %);
- les profilés en fer ou en aciers non alliés (1,5 %).
La valeur des dix principaux produits québécois importés de la Corée du Sud représentait 76,8 % de l’ensemble des importations du Québec en provenance de ce pays.
Le contenu en technologie des biens manufacturés dédouanés au Québec en provenance de la Corée du Sud se présentait comme suit : les produits de moyenne‑haute technologie (68,7 %), les produits de moyenne‑faible technologie (23,3 %), les produits de faible technologie (4,3 %), ainsi que les produits de haute technologie (3,8 %).
Au cours de la période considérée (2015‑2019), les produits de moyenne‑haute technologie ont dominé les importations de biens dédouanés au Québec en provenance de la Corée du Sud.
Les investissements étrangers et filiales d’entreprises
En 2019, il y avait six filiales7 d’entreprises sud-coréennes établies au Québec.
Annexe
Tableau 1
2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | |
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*Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Source : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, MEI, mai 2020. | |||||
Exportations de biens | 658 | 647 | 883 | 1 173 | 937 |
Importations de biens | 1 512 | 1 421 | 1 814 | 1 467 | 1 785 |
Échanges totaux* | 2 170 | 2 067 | 2 697 | 2 640 | 2 722 |
Tableau 2
Description des produits Classification SH4 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
*Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, MEI, mai 2020. | ||||||||||
Minerais de fer et ses concentrés | 280,3 | 42,6 | 240,0 | 37,1 | 322,0 | 36,5 | 334,1 | 28,5 | 407,7 | 43,5 |
Pâtes mi-chimiques de bois | 54,4 | 8,3 | 48,2 | 7,4 | 81,9 | 9,3 | 100,8 | 8,6 | 47,8 | 5,1 |
Avions, hélicoptères et autres véhicules aériens ou spatiaux | 7,7 | 1,2 | 0,0 | 0,0 | 87,5 | 9,9 | 318,3 | 27,1 | 46,6 | 5,0 |
Viandes de porc (fraîche, réfrigérée ou congelée) | 29,0 | 4,4 | 34,1 | 5,3 | 35,2 | 4,0 | 43,9 | 3,7 | 42,4 | 4,5 |
Simulateurs de vol et leurs parties | 3,5 | 0,5 | 25,3 | 3,9 | 8,0 | 0,9 | 56,4 | 4,8 | 27,3 | 2,9 |
Aluminium sous forme brute | 0,0 | 0,0 | 0,9 | 0,1 | 0,2 | 0,0 | 0,2 | 0,0 | 22,4 | 2,4 |
Déchets et débris de métaux précieux | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 16,4 | 1,4 | 22,3 | 2,4 |
Aciers alliés en lingots ou autres formes primaires | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,0 | 10,4 | 1,2 | 13,5 | 1,1 | 18,0 | 1,9 |
Instruments et appareils pour analyse physique ou chimique | 9,4 | 1,4 | 11,2 | 1,7 | 12,7 | 1,4 | 14,7 | 1,3 | 17,2 | 1,8 |
Châssis de fonderie, moules pour les métaux, le verre, le plastique | 5,8 | 0,9 | 4,0 | 0,6 | 6,4 | 0,7 | 5,1 | 0,4 | 11,7 | 1,3 |
10 principaux produits ci-dessus* | 390,0 | 59,3 | 363,8 | 56,3 | 564,4 | 63,9 | 903,3 | 77,0 | 663,4 | 70,8 |
Autres produits | 267,8 | 40,7 | 282,8 | 43,7 | 318,8 | 36,1 | 270,0 | 23,0 | 274,1 | 29,2 |
Total* | 657,8 | 100,0 | 646,5 | 100,0 | 883,2 | 100,0 | 1 173,3 | 100,0 | 937,5 | 100,0 |
Québec/Canada | 16,4 | 14,8 | 16,7 | 20,0 | 17,0 |
Tableau 3
Description des produits Classification SH4 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
*Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, MEI, mai 2020. | ||||||||||
Voitures de tourisme et autres types de véhicules | 734,3 | 48,6 | 677,1 | 47,7 | 754,0 | 41,6 | 816,8 | 55,7 | 955,2 | 53,5 |
Huiles de pétrole raffinées | 60,2 | 4,0 | 21,3 | 1,5 | 298,8 | 16,5 | 29,2 | 2,0 | 190,8 | 10,7 |
Argent (sous formes brutes, mi-ouvrées ou en poudre) | 152,0 | 10,1 | 235,0 | 16,5 | 243,2 | 13,4 | 86,6 | 5,9 | 60,5 | 3,4 |
Caoutchouc synthétique en plaques, feuilles ou bandes | 14,1 | 0,9 | 17,2 | 1,2 | 18,7 | 1,0 | 17,9 | 1,2 | 32,7 | 1,8 |
Profilés en fer ou en aciers non alliés | 12,6 | 0,8 | 17,3 | 1,2 | 16,3 | 0,9 | 21,7 | 1,5 | 27,3 | 1,5 |
Polymères du styrène sous forme primaire | 18,4 | 1,2 | 23,3 | 1,6 | 22,6 | 1,2 | 15,7 | 1,1 | 23,7 | 1,3 |
Parties et accessoires de véhicules automobiles | 21,5 | 1,4 | 25,6 | 1,8 | 19,5 | 1,1 | 16,2 | 1,1 | 22,6 | 1,3 |
Produits laminés plats, en fer ou en aciers non alliés, laminés à chaud | 0,5 | 0,0 | 0,6 | 0,0 | 6,1 | 0,3 | 10,6 | 0,7 | 21,8 | 1,2 |
Fibres synthétiques discontinues (nylon, polypropylène) | 16,9 | 1,1 | 17,7 | 1,2 | 14,9 | 0,8 | 16,3 | 1,1 | 18,7 | 1,0 |
Circuits intégrés électroniques | 80,0 | 5,3 | 24,7 | 1,7 | 6,5 | 0,4 | 7,1 | 0,5 | 18,1 | 1,0 |
10 principaux produits ci-dessus* | 1 110,6 | 73,4 | 1 059,8 | 74,6 | 1 400,6 | 77,2 | 1 038,2 | 70,8 | 1 371,3 | 76,8 |
Autres produits | 401,6 | 26,6 | 360,8 | 25,4 | 413,1 | 22,8 | 428,8 | 29,2 | 413,2 | 23,2 |
Total | 1 512,2 | 100,0 | 1 420,6 | 100,0 | 1 813,6 | 100,0 | 1 467,0 | 100,0 | 1 784,5 | 100,0 |
Québec/Canada | 18,3 | 13,4 | 21,1 | 15,5 | 18,5 |
Tableau 4
Niveau de technologie | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | |||||
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M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
*Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, MEI, mai 2020. | ||||||||||
Haute technologie | 86,6 | 26,1 | 74,3 | 20,4 | 159,6 | 31,0 | 396,4 | 51,1 | 130,4 | 28,5 |
Moyenne-haute technologie | 70,3 | 21,2 | 98,1 | 26,9 | 135,6 | 26,4 | 135,8 | 17,5 | 107,5 | 23,5 |
Moyenne-faible technologie | 43,9 | 13,2 | 36,3 | 9,9 | 37,0 | 7,2 | 35,7 | 4,6 | 63,8 | 14,0 |
Faible technologie | 131,5 | 39,6 | 156,5 | 42,8 | 182,0 | 35,4 | 208,0 | 26,8 | 155,9 | 34,1 |
Total manufacturier* | 332,3 | 100,0 | 365,3 | 100,0 | 514,2 | 100,0 | 775,9 | 100,0 | 457,6 | 100,0 |
Tableau 5
Niveau de technologie | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
*Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, MEI, mai 2020. | ||||||||||
Haute technologie | 136,8 | 9,1 | 81,3 | 5,7 | 55,9 | 3,1 | 50,7 | 3,5 | 67,2 | 3,8 |
Moyenne-haute technologie | 960,9 | 63,6 | 895,6 | 63,1 | 990,3 | 54,7 | 1 063,9 | 72,6 | 1 225,4 | 68,7 |
Moyenne-faible technologie | 333,8 | 22,1 | 365,9 | 25,8 | 673,4 | 37,2 | 276,3 | 18,8 | 415,1 | 23,3 |
Faible technologie | 78,3 | 5,2 | 76,3 | 5,4 | 92,3 | 5,1 | 75,1 | 5,1 | 76,0 | 4,3 |
Total manufacturier* | 1 509,9 | 100,0 | 1 419,1 | 100,0 | 1 812,0 | 100,0 | 1 466,1 | 100,0 | 1 783,6 | 100,0 |
1. Épidémie du nouveau coronavirus (COVID‑19), qui a pris son essor à Wuhan, dans la province de Hubei, en Chine, avant de devenir mondiale.
2. La croissance potentielle de l’économie est une estimation du taux de croissance du PIB effectuée lorsque les facteurs de production (travail et capital) sont utilisés de manière optimale et qu’il n’y a pas de tension sur le marché des biens et services ni sur celui du travail (c’est‑à‑dire en présence d’une inflation stable).
3. PIB valorisé en dollars américains courants.
4. Source : Banque mondiale, World Development Indicators, 2019.
5. Dans le présent contexte, les termes biens et marchandises sont interchangeables.
6. Voir les tableaux 1 à 5 de l’annexe pour des données additionnelles.
7. Source : Statistique Canada, Liens de parenté entre sociétés, 3e trimestre de 2019.