Vers une réévaluation de la mondialisation?
Selon un article publié dans la Harvard Business Review, il faut s’attendre à ce que la mondialisation post-COVID se traduise par des chaînes d’approvisionnement moins mondialisées et plus locales. En effet, il semble que la mondialisation telle qu’on l’a connue ait été plus avantageuse pour les multinationales et les pays développés. Elle a permis d’augmenter la richesse mondiale, mais on constate également une augmentation des inégalités dans tous les pays. De ce fait, des problèmes économiques majeurs, qui sont pour la plupart soutenus par des politiques populistes, apparaissent. La croissance devient donc déséquilibrée. Il est temps de commencer à mettre en place des chaînes d’approvisionnement plus résilientes pour rendre les entreprises plus résistantes aux risques mondiaux. Les chaînes d’approvisionnement juste à temps permettent certes aux entreprises d’économiser, mais lorsqu’un problème se pose au niveau mondial, la chaîne devient difficile à exploiter. On a vu avec la pandémie de COVID-19 que les pays avec des systèmes plus localisés s’en sortaient mieux. Par ailleurs, le visage de la mondialisation est amené à changer, car en plus de la résilience, il faut penser à la durabilité. En effet, les bas salaires qui justifiaient la délocalisation de certaines activités tendent à disparaître, ou l’écart se rattrape. De ce fait, la stratégie perd de son attrait. Également, pour des questions environnementales, le circuit d’approvisionnement sera plus court à l’avenir.
L’article suggère de soutenir la production et la consommation locales pour ce qui est de l’alimentation. Pour l’industrie du textile et de la mode, il est proposé de développer des pôles régionaux. Et pour la technologie, on conseille de diversifier la provenance de l’approvisionnement, et si possible de construire des usines locales. La localisation va également toucher certains corps de métiers comme l’enseignement ou la santé. En effet, ces secteurs de l’économie sont en pleine croissance et impliquent un travail très localisé. La mondialisation prône une libre circulation des biens, des personnes et des capitaux, mais on s’aperçoit que les capitaux se déplacent plus librement que les marchandises et la main-d’œuvre. En somme, des économies plus locales peuvent offrir plus de résilience, plus de durabilité et moins d’inégalités.
Selon un article publié dans la Harvard Business Review, il faut s’attendre à ce que la mondialisation post-COVID se traduise par des chaînes d’approvisionnement moins mondialisées et plus locales. En effet, il semble que la mondialisation telle qu’on l’a connue ait été plus avantageuse pour les multinationales et les pays développés. Elle a permis d’augmenter la richesse mondiale, mais on constate également une augmentation des inégalités dans tous les pays. De ce fait, des problèmes économiques majeurs, qui sont pour la plupart soutenus par des politiques populistes, apparaissent. La croissance devient donc déséquilibrée. Il est temps de commencer à mettre en place des chaînes d’approvisionnement plus résilientes pour rendre les entreprises plus résistantes aux risques mondiaux. Les chaînes d’approvisionnement juste à temps permettent certes aux entreprises d’économiser, mais lorsqu’un problème se pose au niveau mondial, la chaîne devient difficile à exploiter. On a vu avec la pandémie de COVID-19 que les pays avec des systèmes plus localisés s’en sortaient mieux. Par ailleurs, le visage de la mondialisation est amené à changer, car en plus de la résilience, il faut penser à la durabilité. En effet, les bas salaires qui justifiaient la délocalisation de certaines activités tendent à disparaître, ou l’écart se rattrape. De ce fait, la stratégie perd de son attrait. Également, pour des questions environnementales, le circuit d’approvisionnement sera plus court à l’avenir.
L’article suggère de soutenir la production et la consommation locales pour ce qui est de l’alimentation. Pour l’industrie du textile et de la mode, il est proposé de développer des pôles régionaux. Et pour la technologie, on conseille de diversifier la provenance de l’approvisionnement, et si possible de construire des usines locales. La localisation va également toucher certains corps de métiers comme l’enseignement ou la santé. En effet, ces secteurs de l’économie sont en pleine croissance et impliquent un travail très localisé. La mondialisation prône une libre circulation des biens, des personnes et des capitaux, mais on s’aperçoit que les capitaux se déplacent plus librement que les marchandises et la main-d’œuvre. En somme, des économies plus locales peuvent offrir plus de résilience, plus de durabilité et moins d’inégalités.