Vers un déclin des jeunes pousses innovatrices en Chine?
Un article publié par le Financial Times traite du rôle crucial du capital-risque dans l’émergence de la Chine en tant que superpuissance technologique. En effet, ces fonds ont contribué à la création d’entreprises de classe mondiale comme Alibaba et Tencent.
Ils ont également apporté une expertise, des possibilités de réseautage et des marchés à une multitude de « licornes » chinoises, soit des jeunes pousses valant plus d’un milliard de dollars. Cependant, le secteur des jeunes pousses en Chine est actuellement en difficulté en raison de problèmes macroéconomiques et de répressions réglementaires.
Les industries dites d’avenir, comme la biotechnologie, les nouvelles énergies, les nouveaux matériaux, les équipements de pointe, l’informatique de nouvelle génération, l’aérospatiale et d’autres nécessitent l’innovation, qui découle en grande partie d’un écosystème de jeunes pousses dynamiques.
La collecte de fonds pour les investissements en Chine par les fonds de capital-risque étrangers et nationaux a chuté depuis 2022, ayant entraîné une baisse spectaculaire du nombre de jeunes pousses créées en Chine l’année dernière et jusqu’à présent.
Les problèmes macroéconomiques sont essentiellement dus au ralentissement économique de la Chine à la suite de la pandémie de COVID-19 et de l’éclatement de la bulle immobilière. En outre, les mesures de répression réglementaires prises contre les principales entreprises technologiques privées, comme Alibaba et Tencent, ont fait chuter leurs valorisations boursières et semé une profonde incertitude quant à l’attitude du pays à l’égard des entreprises privées.
Par ailleurs, la rivalité économique entre les États-Unis et la Chine a contribué au marasme du capital-risque international du marché chinois, surtout que les investisseurs se rendent compte que la cotation boursière ne les met pas à l’abri des décisions de politique économique. De plus, on constate une multiplication des litiges. On peut prendre l’exemple de Shenzhen Capital Group, qui a intenté 35 poursuites contre des entreprises qui n’avaient en grande partie pas réussi à s’introduire en bourse à une date donnée et n’avaient pas racheté d’actions.
Cette situation compromet les ambitions technologiques du pays. Pour maintenir son leadership technologique, la Chine doit réformer son approche à l’égard des entreprises privées et améliorer la transparence de ses marchés financiers.
Un article publié par le Financial Times traite du rôle crucial du capital-risque dans l’émergence de la Chine en tant que superpuissance technologique. En effet, ces fonds ont contribué à la création d’entreprises de classe mondiale comme Alibaba et Tencent.
Ils ont également apporté une expertise, des possibilités de réseautage et des marchés à une multitude de « licornes » chinoises, soit des jeunes pousses valant plus d’un milliard de dollars. Cependant, le secteur des jeunes pousses en Chine est actuellement en difficulté en raison de problèmes macroéconomiques et de répressions réglementaires.
Les industries dites d’avenir, comme la biotechnologie, les nouvelles énergies, les nouveaux matériaux, les équipements de pointe, l’informatique de nouvelle génération, l’aérospatiale et d’autres nécessitent l’innovation, qui découle en grande partie d’un écosystème de jeunes pousses dynamiques.
La collecte de fonds pour les investissements en Chine par les fonds de capital-risque étrangers et nationaux a chuté depuis 2022, ayant entraîné une baisse spectaculaire du nombre de jeunes pousses créées en Chine l’année dernière et jusqu’à présent.
Les problèmes macroéconomiques sont essentiellement dus au ralentissement économique de la Chine à la suite de la pandémie de COVID-19 et de l’éclatement de la bulle immobilière. En outre, les mesures de répression réglementaires prises contre les principales entreprises technologiques privées, comme Alibaba et Tencent, ont fait chuter leurs valorisations boursières et semé une profonde incertitude quant à l’attitude du pays à l’égard des entreprises privées.
Par ailleurs, la rivalité économique entre les États-Unis et la Chine a contribué au marasme du capital-risque international du marché chinois, surtout que les investisseurs se rendent compte que la cotation boursière ne les met pas à l’abri des décisions de politique économique. De plus, on constate une multiplication des litiges. On peut prendre l’exemple de Shenzhen Capital Group, qui a intenté 35 poursuites contre des entreprises qui n’avaient en grande partie pas réussi à s’introduire en bourse à une date donnée et n’avaient pas racheté d’actions.
Cette situation compromet les ambitions technologiques du pays. Pour maintenir son leadership technologique, la Chine doit réformer son approche à l’égard des entreprises privées et améliorer la transparence de ses marchés financiers.