Une Europe juste, durable et prospère a besoin d’outils de navigation appropriés
Une croissance soutenue du PIB a longtemps été considérée comme la mesure de la santé économique d’un pays. Mais l’ampleur des défis auxquels sont actuellement confrontés les pays du monde entier – du changement climatique et de la polarisation sociale à l’automatisation accélérée et à l’indifférence à l’égard de la primauté du droit – pourrait exiger un système de mesure plus complet.
Une analyse publiée sur le site VOXEU CEPR soutient que le paradigme du produit intérieur brut (PIB) doit évoluer pour inclure les fonctions sociales, environnementales et de gouvernance de diverses économies et présente un nouvel indice de performance des transitions pour surveiller la durabilité au-delà du PIB.
Alors que le PIB est étroitement lié à la notion de croissance économique, il ne s’agit, selon certains experts, que d’une estimation approximative de la capacité d’une économie à assurer le bien-être de la société en ignorant des aspects critiques liés à l’équité et à la durabilité. Ainsi, des outils complémentaires sont nécessaires pour mesurer les progrès et les performances des pays, ainsi que leur capacité à transmettre le bien-être aux générations futures. Des décisions efficaces fondées sur des données probantes nécessitent de disposer d’éléments de mesure appropriés qui aident à éclairer l’élaboration des politiques, à naviguer dans les choix d’investissements publics et à orienter l’innovation. Plus largement, sans indicateurs complémentaires, le PIB mesure la quantité d’activité économique, mais pas sa qualité.
Depuis le rapport Sen-Stiglitz-Fitoussi (2009), de nombreuses initiatives ont été prises pour suivre les progrès en matière de bien-être et de durabilité d’une manière plus holistique aux niveaux national et régional. La présidence actuelle de la Commission européenne a reconnu l’importance d’un vaste programme politique allant bien au-delà d’une focalisation étroite sur la croissance du PIB. Les Orientations politiques, puis la Stratégie annuelle de croissance durable 2020, considèrent la croissance économique non pas comme un objectif en soi, mais plutôt comme un moyen pour parvenir à une fin. L’objectif fondamental demeure une économie de marché sociale, durable et compétitive qui fonctionne pour les personnes et pour la planète tout en restant ancrée dans les principes démocratiques et l’état de droit. Pour faciliter la navigation dans ce programme politique complexe et à multiples facettes et pour suivre les progrès accomplis par rapport à ces priorités, la Commission a développé l’Indice de performance des transitions (TPI) comme nouveau tableau de bord.
Le TPI est à la fois un tableau de bord et un indicateur composite qui surveille et classe les pays en fonction de leur transition vers une durabilité juste et prospère. L’indice montre la performance globale dans quatre dimensions – économique, sociale, environnementale et de gouvernance – ainsi que 16 sous-piliers. Le TPI note et classe les États membres de l’UE 27 ainsi que 45 autres pays, couvrant 76 % de la population mondiale. Une conclusion importante du TPI est que la plupart des pays n’ont pas encore « aplati la courbe » vers la transition verte.
Une croissance soutenue du PIB a longtemps été considérée comme la mesure de la santé économique d’un pays. Mais l’ampleur des défis auxquels sont actuellement confrontés les pays du monde entier – du changement climatique et de la polarisation sociale à l’automatisation accélérée et à l’indifférence à l’égard de la primauté du droit – pourrait exiger un système de mesure plus complet.
Une analyse publiée sur le site VOXEU CEPR soutient que le paradigme du produit intérieur brut (PIB) doit évoluer pour inclure les fonctions sociales, environnementales et de gouvernance de diverses économies et présente un nouvel indice de performance des transitions pour surveiller la durabilité au-delà du PIB.
Alors que le PIB est étroitement lié à la notion de croissance économique, il ne s’agit, selon certains experts, que d’une estimation approximative de la capacité d’une économie à assurer le bien-être de la société en ignorant des aspects critiques liés à l’équité et à la durabilité. Ainsi, des outils complémentaires sont nécessaires pour mesurer les progrès et les performances des pays, ainsi que leur capacité à transmettre le bien-être aux générations futures. Des décisions efficaces fondées sur des données probantes nécessitent de disposer d’éléments de mesure appropriés qui aident à éclairer l’élaboration des politiques, à naviguer dans les choix d’investissements publics et à orienter l’innovation. Plus largement, sans indicateurs complémentaires, le PIB mesure la quantité d’activité économique, mais pas sa qualité.
Depuis le rapport Sen-Stiglitz-Fitoussi (2009), de nombreuses initiatives ont été prises pour suivre les progrès en matière de bien-être et de durabilité d’une manière plus holistique aux niveaux national et régional. La présidence actuelle de la Commission européenne a reconnu l’importance d’un vaste programme politique allant bien au-delà d’une focalisation étroite sur la croissance du PIB. Les Orientations politiques, puis la Stratégie annuelle de croissance durable 2020, considèrent la croissance économique non pas comme un objectif en soi, mais plutôt comme un moyen pour parvenir à une fin. L’objectif fondamental demeure une économie de marché sociale, durable et compétitive qui fonctionne pour les personnes et pour la planète tout en restant ancrée dans les principes démocratiques et l’état de droit. Pour faciliter la navigation dans ce programme politique complexe et à multiples facettes et pour suivre les progrès accomplis par rapport à ces priorités, la Commission a développé l’Indice de performance des transitions (TPI) comme nouveau tableau de bord.
Le TPI est à la fois un tableau de bord et un indicateur composite qui surveille et classe les pays en fonction de leur transition vers une durabilité juste et prospère. L’indice montre la performance globale dans quatre dimensions – économique, sociale, environnementale et de gouvernance – ainsi que 16 sous-piliers. Le TPI note et classe les États membres de l’UE 27 ainsi que 45 autres pays, couvrant 76 % de la population mondiale. Une conclusion importante du TPI est que la plupart des pays n’ont pas encore « aplati la courbe » vers la transition verte.