Une analyse des politiques ayant un impact sur le changement climatique
Quels sont les moyens les plus efficaces pour lutter contre le changement climatique?
Une recherche publiée sur le site du National Bureau of Economic Research étend et applique le cadre du coût marginal des fonds publics (CMFP) pour aider à répondre à cette question.
Les chercheurs ont examiné 96 changements de politique environnementale aux États-Unis au cours des 25 dernières années. Ces politiques couvrent les subventions (énergie éolienne, énergie solaire résidentielle, véhicules électriques et hybrides, retrait de véhicules, rabais sur les appareils électroménagers, protection contre les intempéries), les encouragements (marketing, conservation de l’énergie) et les sources de revenus (taxes sur les carburants, système de plafonnement et échange).
Pour chaque politique, ils se sont appuyés sur des évaluations quasi expérimentales ou expérimentales des effets de causalité et ont traduit ces estimations en CMFP. Ils ont appliqué une traduction cohérente de ces réponses comportementales en mesure de leurs externalités associées et en valorisation de ces externalités. Ils ont également proposé une nouvelle méthode pour intégrer les retombées de l’apprentissage par la pratique.
Les auteurs en tirent trois principaux enseignements :
- Premièrement, les subventions aux investissements qui déplacent directement la production polluante d’électricité, comme les crédits d’impôt à la production d’énergie éolienne et les subventions pour les panneaux solaires résidentiels, ont des CMFP plus élevés (généralement supérieurs à 3) que toutes les autres subventions de l’échantillon (les CMFP étant généralement d’environ 1).
- Deuxièmement, les incitations à réduire la consommation d’énergie ont des CMFP élevés, avec des valeurs supérieures à 5, lorsqu’elles ciblent les régions des États-Unis dotées d’un réseau électrique polluant. En revanche, les incitations ciblées sur les régions dotées de réseaux plus propres, comme la Californie et le Nord-Est, ont des CMFP nettement plus faibles (souvent inférieurs à 1).
- Troisièmement, les taxes sur les carburants et les politiques de plafonnement et d’échange sont des moyens très efficaces d’accroître les recettes (avec des CMFP inférieurs à 0,7) en raison de la présence d’importantes externalités environnementales.
Outre ces enseignements, les chercheurs notent que certains des CMFP les plus élevés de l’échantillon sont des subventions internationales. Ces politiques peuvent produire des rendements élevés, même en ne prenant en compte que les avantages pour les résidents américains et l’incidence sur les contribuables américains.
Ils constatent que ces politiques semblent avoir des résultats très variables et que l’incidence des dommages climatiques sur le gouvernement américain reste incertaine. Néanmoins, les données suggèrent que ces types de politiques ont le potentiel de générer d’importants gains de bien-être pour les résidents des pays concernés, les résidents américains et les contribuables américains.
Quels sont les moyens les plus efficaces pour lutter contre le changement climatique?
Une recherche publiée sur le site du National Bureau of Economic Research étend et applique le cadre du coût marginal des fonds publics (CMFP) pour aider à répondre à cette question.
Les chercheurs ont examiné 96 changements de politique environnementale aux États-Unis au cours des 25 dernières années. Ces politiques couvrent les subventions (énergie éolienne, énergie solaire résidentielle, véhicules électriques et hybrides, retrait de véhicules, rabais sur les appareils électroménagers, protection contre les intempéries), les encouragements (marketing, conservation de l’énergie) et les sources de revenus (taxes sur les carburants, système de plafonnement et échange).
Pour chaque politique, ils se sont appuyés sur des évaluations quasi expérimentales ou expérimentales des effets de causalité et ont traduit ces estimations en CMFP. Ils ont appliqué une traduction cohérente de ces réponses comportementales en mesure de leurs externalités associées et en valorisation de ces externalités. Ils ont également proposé une nouvelle méthode pour intégrer les retombées de l’apprentissage par la pratique.
Les auteurs en tirent trois principaux enseignements :
- Premièrement, les subventions aux investissements qui déplacent directement la production polluante d’électricité, comme les crédits d’impôt à la production d’énergie éolienne et les subventions pour les panneaux solaires résidentiels, ont des CMFP plus élevés (généralement supérieurs à 3) que toutes les autres subventions de l’échantillon (les CMFP étant généralement d’environ 1).
- Deuxièmement, les incitations à réduire la consommation d’énergie ont des CMFP élevés, avec des valeurs supérieures à 5, lorsqu’elles ciblent les régions des États-Unis dotées d’un réseau électrique polluant. En revanche, les incitations ciblées sur les régions dotées de réseaux plus propres, comme la Californie et le Nord-Est, ont des CMFP nettement plus faibles (souvent inférieurs à 1).
- Troisièmement, les taxes sur les carburants et les politiques de plafonnement et d’échange sont des moyens très efficaces d’accroître les recettes (avec des CMFP inférieurs à 0,7) en raison de la présence d’importantes externalités environnementales.
Outre ces enseignements, les chercheurs notent que certains des CMFP les plus élevés de l’échantillon sont des subventions internationales. Ces politiques peuvent produire des rendements élevés, même en ne prenant en compte que les avantages pour les résidents américains et l’incidence sur les contribuables américains.
Ils constatent que ces politiques semblent avoir des résultats très variables et que l’incidence des dommages climatiques sur le gouvernement américain reste incertaine. Néanmoins, les données suggèrent que ces types de politiques ont le potentiel de générer d’importants gains de bien-être pour les résidents des pays concernés, les résidents américains et les contribuables américains.