Un rapport suggère que la législation à venir sur la durabilité dans l’industrie de la mode doit intégrer l’avis des fournisseurs
Un article de Vogue commente les analyses proposées dans la deuxième édition du rapport An Apparel Supplier’s Guide: Key Legislation in the EU, US & UK, présentée le 31 juillet par un groupe de fournisseurs de vêtements.
Les entreprises Crystal International Ltd, Diamond Fabrics Ltd, Lenzing Aktiengesellschaft, Pactics Group, Poeticgem Group, Shahi Exports Pvt Ltd, Simple Approach et Sourcery se sont associées pour analyser les changements à venir et développer des voies pour les gérer. L’objectif du rapport serait de donner aux fournisseurs les outils d’orientation leur permettant d’évoluer dans un paysage législatif en constante évolution. Apparemment, la collecte des informations nécessaires en vertu des initiatives législatives qui seront bientôt appliquées peut représenter un défi.
L’article souligne que les marques devront se conformer bientôt à une législation qui les obligera à être plus transparentes quant au fonctionnement interne de leur chaîne d’approvisionnement. Un accent particulier sur la décarbonation, le recours au travail forcé et l’approvisionnement en matières premières est à prévoir.
Apparemment, une grande partie de la législation sur la durabilité dans l’industrie de la mode a reposé, traditionnellement, sur une approche descendante. Cela veut dire que les efforts et les ressources nécessaires à la création de rapports sur la chaîne d’approvisionnement incombent souvent de manière disproportionnée aux fournisseurs plutôt qu’aux marques.
Conséquemment, les fournisseurs – qui sont souvent basés dans les pays du Sud, parfois plus vulnérables économiquement – sont obligés d’investir du temps et des ressources pour se conformer à une législation stricte imposée par les pays du Nord. Le rapport estime que l’avis des fournisseurs devrait être pris en compte à mesure que la législation à venir est mise en place, afin que les exigences soient plus applicables et équitables.
Dans le détail, le rapport note qu’il y aurait quatre grandes tendances dans les 15 initiatives législatives qui seront bientôt appliquées :
- Certaines législations à venir (comme la directive européenne sur la diligence raisonnable des entreprises en matière de développement durable) mettent l’accent sur les pratiques d’achat responsables. Cet accent pourrait améliorer l’équilibre des pouvoirs entre les marques et les fournisseurs, permettant à ces derniers de défendre leurs intérêts.
- Puisque de nouvelles exigences légales peuvent être interprétées différemment par les marques et les marchés, le rapport encourage les fournisseurs à discuter de leur mise en œuvre avec les clients pour arriver à une position convergente.
- Les fournisseurs seront assurément confrontés à une demande de données accrue. C’est pourquoi le rapport encourage ces derniers à allouer des ressources suffisantes pour la diligence raisonnable et la préparation de leur documentation, en particulier en ce qui concerne le travail forcé.
- Certaines législations ont des implications juridiques directes pour les fournisseurs, et les marques peuvent essayer d’intégrer la responsabilité juridique dans leurs contrats. Les fournisseurs, selon le rapport, devraient faire appel à des conseillers juridiques et s’opposer à toute pénalité dont les marques pourraient vouloir se décharger sur eux.
Un article de Vogue commente les analyses proposées dans la deuxième édition du rapport An Apparel Supplier’s Guide: Key Legislation in the EU, US & UK, présentée le 31 juillet par un groupe de fournisseurs de vêtements.
Les entreprises Crystal International Ltd, Diamond Fabrics Ltd, Lenzing Aktiengesellschaft, Pactics Group, Poeticgem Group, Shahi Exports Pvt Ltd, Simple Approach et Sourcery se sont associées pour analyser les changements à venir et développer des voies pour les gérer. L’objectif du rapport serait de donner aux fournisseurs les outils d’orientation leur permettant d’évoluer dans un paysage législatif en constante évolution. Apparemment, la collecte des informations nécessaires en vertu des initiatives législatives qui seront bientôt appliquées peut représenter un défi.
L’article souligne que les marques devront se conformer bientôt à une législation qui les obligera à être plus transparentes quant au fonctionnement interne de leur chaîne d’approvisionnement. Un accent particulier sur la décarbonation, le recours au travail forcé et l’approvisionnement en matières premières est à prévoir.
Apparemment, une grande partie de la législation sur la durabilité dans l’industrie de la mode a reposé, traditionnellement, sur une approche descendante. Cela veut dire que les efforts et les ressources nécessaires à la création de rapports sur la chaîne d’approvisionnement incombent souvent de manière disproportionnée aux fournisseurs plutôt qu’aux marques.
Conséquemment, les fournisseurs – qui sont souvent basés dans les pays du Sud, parfois plus vulnérables économiquement – sont obligés d’investir du temps et des ressources pour se conformer à une législation stricte imposée par les pays du Nord. Le rapport estime que l’avis des fournisseurs devrait être pris en compte à mesure que la législation à venir est mise en place, afin que les exigences soient plus applicables et équitables.
Dans le détail, le rapport note qu’il y aurait quatre grandes tendances dans les 15 initiatives législatives qui seront bientôt appliquées :
- Certaines législations à venir (comme la directive européenne sur la diligence raisonnable des entreprises en matière de développement durable) mettent l’accent sur les pratiques d’achat responsables. Cet accent pourrait améliorer l’équilibre des pouvoirs entre les marques et les fournisseurs, permettant à ces derniers de défendre leurs intérêts.
- Puisque de nouvelles exigences légales peuvent être interprétées différemment par les marques et les marchés, le rapport encourage les fournisseurs à discuter de leur mise en œuvre avec les clients pour arriver à une position convergente.
- Les fournisseurs seront assurément confrontés à une demande de données accrue. C’est pourquoi le rapport encourage ces derniers à allouer des ressources suffisantes pour la diligence raisonnable et la préparation de leur documentation, en particulier en ce qui concerne le travail forcé.
- Certaines législations ont des implications juridiques directes pour les fournisseurs, et les marques peuvent essayer d’intégrer la responsabilité juridique dans leurs contrats. Les fournisseurs, selon le rapport, devraient faire appel à des conseillers juridiques et s’opposer à toute pénalité dont les marques pourraient vouloir se décharger sur eux.