Trente millions de travailleurs de moins sur le marché du travail mondial d’ici l’année 2030
Selon un article publié sur Businesswire, on sous-estime la pénurie de main‑d’œuvre. En effet, le marché du travail mondial va bientôt cesser de croître. Les cinq plus grands pays industrialisés, notamment la Chine, les États-Unis, le Japon, l’Allemagne et le Royaume-Uni, perdront à peu près trente millions de personnes en âge de travailler d’ici l’année 2030. Cette baisse est principalement due à la diminution de la natalité depuis plusieurs années. Cependant, plus de 80 % de la population mondiale n’a pas conscience de l’ampleur de cette pénurie de main‑d’œuvre à venir. Ces conclusions proviennent d’une étude du Groupe StepStone qui avait pour objectif de voir si les gens ont pris conscience du défi démographique à venir. Ces dernières années, l’augmentation de la population a été le principal moteur de la croissance économique et de la prospérité. Les États-Unis et le Royaume-Uni, qui sont les destinations classiques d’immigration, ne sont pas encore directement touchés par la baisse de la population active. Cependant, la diminution démographique affecte leur croissance.
Beaucoup pensent que la numérisation et la robotisation régleront le problème. En effet, pour eux, c’est une solution à la baisse de productivité. Toutefois, certains experts se demandent si l’effet du développement technologique n’a pas été surestimé. Ils pensent que le potentiel du développement technologique n’a pas été correctement exploité. Si l’on observe attentivement l’environnement de travail au cours des vingt dernières années, on peut en déduire que la productivité n’a pas augmenté en raison du développement rapide des ordinateurs et d’Internet. De ce fait, on peut dire que 60 % des personnes surestiment les conséquences de la numérisation et de la robotisation.
Il n’y a que deux solutions possibles à cette situation : augmenter le nombre de travailleurs par d’autres moyens ou rendre chaque travailleur plus productif. Il est possible de mener quelques actions pour mettre en place ces deux solutions.
- Automatiser les tâches de façon appropriée : il faut automatiser les tâches de manière cohérente pour faire disparaître les tâches moins productives et répétitives. En parallèle, il faut créer des tâches de plus grande valeur qui nécessitent une touche humaine, notamment des tâches qui demandent une certaine créativité ou des compétences en résolution de problèmes. Une bonne automatisation peut favoriser une plus grande productivité.
- Encourager la diversité de la main-d’œuvre : d’un point de vue économique, on ne peut pas se permettre d’exclure des travailleurs. Ainsi, la promotion de la diversité de la main‑d’œuvre ne doit pas être uniquement une question d’attitude.
- Encourager la flexibilité sur le marché du travail : il faut offrir des options de travail à distance et alléger les processus bureaucratiques pour l’embauche. Certains pays ont déjà une longueur d’avance sur cet aspect.
- Prolonger la vie active : il faut songer à augmenter l’âge de la retraite pour garder les travailleurs le plus longtemps possible sur le marché du travail. Évidemment, beaucoup ont travaillé dur pour profiter de leur retraite et seront peut-être réticents à cette idée. Il faut donc penser à mettre en place des incitatifs alléchants qui permettraient aux travailleurs de choisir volontairement de rester plus longtemps sur le marché du travail.
- Encourager l’immigration économique : il faut mettre en place des politiques d’immigration économique qui permettraient d’augmenter le nombre de travailleurs.
Selon un article publié sur Businesswire, on sous-estime la pénurie de main‑d’œuvre. En effet, le marché du travail mondial va bientôt cesser de croître. Les cinq plus grands pays industrialisés, notamment la Chine, les États-Unis, le Japon, l’Allemagne et le Royaume-Uni, perdront à peu près trente millions de personnes en âge de travailler d’ici l’année 2030. Cette baisse est principalement due à la diminution de la natalité depuis plusieurs années. Cependant, plus de 80 % de la population mondiale n’a pas conscience de l’ampleur de cette pénurie de main‑d’œuvre à venir. Ces conclusions proviennent d’une étude du Groupe StepStone qui avait pour objectif de voir si les gens ont pris conscience du défi démographique à venir. Ces dernières années, l’augmentation de la population a été le principal moteur de la croissance économique et de la prospérité. Les États-Unis et le Royaume-Uni, qui sont les destinations classiques d’immigration, ne sont pas encore directement touchés par la baisse de la population active. Cependant, la diminution démographique affecte leur croissance.
Beaucoup pensent que la numérisation et la robotisation régleront le problème. En effet, pour eux, c’est une solution à la baisse de productivité. Toutefois, certains experts se demandent si l’effet du développement technologique n’a pas été surestimé. Ils pensent que le potentiel du développement technologique n’a pas été correctement exploité. Si l’on observe attentivement l’environnement de travail au cours des vingt dernières années, on peut en déduire que la productivité n’a pas augmenté en raison du développement rapide des ordinateurs et d’Internet. De ce fait, on peut dire que 60 % des personnes surestiment les conséquences de la numérisation et de la robotisation.
Il n’y a que deux solutions possibles à cette situation : augmenter le nombre de travailleurs par d’autres moyens ou rendre chaque travailleur plus productif. Il est possible de mener quelques actions pour mettre en place ces deux solutions.
- Automatiser les tâches de façon appropriée : il faut automatiser les tâches de manière cohérente pour faire disparaître les tâches moins productives et répétitives. En parallèle, il faut créer des tâches de plus grande valeur qui nécessitent une touche humaine, notamment des tâches qui demandent une certaine créativité ou des compétences en résolution de problèmes. Une bonne automatisation peut favoriser une plus grande productivité.
- Encourager la diversité de la main-d’œuvre : d’un point de vue économique, on ne peut pas se permettre d’exclure des travailleurs. Ainsi, la promotion de la diversité de la main‑d’œuvre ne doit pas être uniquement une question d’attitude.
- Encourager la flexibilité sur le marché du travail : il faut offrir des options de travail à distance et alléger les processus bureaucratiques pour l’embauche. Certains pays ont déjà une longueur d’avance sur cet aspect.
- Prolonger la vie active : il faut songer à augmenter l’âge de la retraite pour garder les travailleurs le plus longtemps possible sur le marché du travail. Évidemment, beaucoup ont travaillé dur pour profiter de leur retraite et seront peut-être réticents à cette idée. Il faut donc penser à mettre en place des incitatifs alléchants qui permettraient aux travailleurs de choisir volontairement de rester plus longtemps sur le marché du travail.
- Encourager l’immigration économique : il faut mettre en place des politiques d’immigration économique qui permettraient d’augmenter le nombre de travailleurs.