Taxe de 40 % sur les surprofits des banques en Italie
Le Monde rapporte que l’Italie a décidé de prélever une taxe de 40 % sur les profits additionnels que font les banques eu égard à l’augmentation des taux d’intérêt. Cette taxe concernera uniquement les exercices comptables de 2022 et 2023. Pour 2022, elle sera prélevée si les revenus nets d’intérêts dépassent d’au moins 3 % la valeur de l’exercice de 2021. Toutefois, pour 2023, les profits doivent être supérieurs de 6 % à ceux de 2022. En somme, la taxe sera imposée sur l’excédent de l’exercice antérieur.
Il faut rappeler que la hausse des taux a permis aux banques d’augmenter leurs revenus; en revanche, la rémunération des comptes courants des clients a stagné. L’Italie estime que cette taxe permettra de compenser le coût pour les ménages et les entreprises. Les clients lésés pourront ainsi être dédommagés, et les gouvernants affirment qu’il s’agit d’une mesure d’équité. Bloomberg rapporte de son côté que la taxe pourrait permettre à l’État d’amasser plus de deux milliards d’euros.
Suite à cette annonce, les titres des banques italiennes ont croulé. Intesa Sanpaolo a perdu 7,7 %, Unicredit 6,2 %, Monte dei Paschi di Siena 7,3 %, BPER Banca 7,7 %, Banco BPM 6,7 % et Mediobanca 2,9 %. Il est rapporté que le marché bancaire italien est en baisse de 1,64 %. Cependant, les banques italiennes ont augmenté leurs revenus de 50 % au cours de l’année écoulée, ce qui représente une performance supérieure de 20 % à celle de la zone euro. Selon Reuters , la nouvelle taxe pourrait représenter près d’un cinquième des revenus nets des banques italiennes en 2023. En outre, les banques auront jusqu’au 30 juin 2024 pour se conformer à la nouvelle taxation.
Certains estiment toutefois que la taxe devrait être étendue à d’autres industries, comme les secteurs de l’énergie, du numérique et de la logistique. Il faut également rappeler que l’Italie n’est pas la première à se lancer dans ce projet. L’Espagne a fait de même en 2022, où une taxe exceptionnelle a été soumise aux banques pour les années 2023 et 2024.
Le Monde rapporte que l’Italie a décidé de prélever une taxe de 40 % sur les profits additionnels que font les banques eu égard à l’augmentation des taux d’intérêt. Cette taxe concernera uniquement les exercices comptables de 2022 et 2023. Pour 2022, elle sera prélevée si les revenus nets d’intérêts dépassent d’au moins 3 % la valeur de l’exercice de 2021. Toutefois, pour 2023, les profits doivent être supérieurs de 6 % à ceux de 2022. En somme, la taxe sera imposée sur l’excédent de l’exercice antérieur.
Il faut rappeler que la hausse des taux a permis aux banques d’augmenter leurs revenus; en revanche, la rémunération des comptes courants des clients a stagné. L’Italie estime que cette taxe permettra de compenser le coût pour les ménages et les entreprises. Les clients lésés pourront ainsi être dédommagés, et les gouvernants affirment qu’il s’agit d’une mesure d’équité. Bloomberg rapporte de son côté que la taxe pourrait permettre à l’État d’amasser plus de deux milliards d’euros.
Suite à cette annonce, les titres des banques italiennes ont croulé. Intesa Sanpaolo a perdu 7,7 %, Unicredit 6,2 %, Monte dei Paschi di Siena 7,3 %, BPER Banca 7,7 %, Banco BPM 6,7 % et Mediobanca 2,9 %. Il est rapporté que le marché bancaire italien est en baisse de 1,64 %. Cependant, les banques italiennes ont augmenté leurs revenus de 50 % au cours de l’année écoulée, ce qui représente une performance supérieure de 20 % à celle de la zone euro. Selon Reuters , la nouvelle taxe pourrait représenter près d’un cinquième des revenus nets des banques italiennes en 2023. En outre, les banques auront jusqu’au 30 juin 2024 pour se conformer à la nouvelle taxation.
Certains estiment toutefois que la taxe devrait être étendue à d’autres industries, comme les secteurs de l’énergie, du numérique et de la logistique. Il faut également rappeler que l’Italie n’est pas la première à se lancer dans ce projet. L’Espagne a fait de même en 2022, où une taxe exceptionnelle a été soumise aux banques pour les années 2023 et 2024.