Subvention à l’achat de voitures électriques aux États-Unis : une mesure discriminatoire, selon l’Union européenne
Selon un article publié par Les Echos, les États-Unis s’apprêteraient à accorder un crédit d’impôt pouvant aller jusqu’à 7 500 $ pour l’achat d’une voiture électrique, à condition qu’elle soit construite aux États-Unis avec une batterie produite dans le pays. Pour les fabricants étrangers, spécialement la Commission de l’Union européenne (UE), cette mesure est discriminatoire. En effet, c’est une mesure protectionniste qui aura une répercussion sur les échanges commerciaux internationaux. L’UE estime également que cette mesure est incompatible avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce. Par ailleurs, l’Union européenne a lancé de nombreux projets pour la construction d’usines de batteries en Europe. Un autre article publié par le même journal rapporte que l’UE aimerait fournir 16 % de la production mondiale de batteries d’ici 2030. À ce jour, une vingtaine de projets d’usines sont en cours de réalisation.
L’UE n’est pas la seule à être dubitative quant à cette mesure. L’Alliance pour l’innovation automobile, un groupement de constructeurs automobiles américains et étrangers, juge également le texte trop restrictif. Selon elle, le texte tel quel exclurait 70 % des modèles de véhicules électriques actuellement en vente aux États-Unis. Elle affirme que le critère concernant l’origine des composants des batteries doit être élargi. Elle propose d’inclure les pays producteurs ayant des accords de défense avec les États-Unis, tels que les membres de l’OTAN.
Force est de reconnaître que l’administration américaine actuelle s’est donné un grand défi, qui est de s’assurer qu’au moins la moitié des voitures vendues dans le pays d’ici 2030 seront propres. Actuellement, seulement 8,5 % des voitures neuves vendues sont électriques. Toutefois, la volonté d’atteindre ces objectifs pourrait les amener à prendre en compte les critiques émises à l’encontre de la nouvelle mesure.
Selon un article publié par Les Echos, les États-Unis s’apprêteraient à accorder un crédit d’impôt pouvant aller jusqu’à 7 500 $ pour l’achat d’une voiture électrique, à condition qu’elle soit construite aux États-Unis avec une batterie produite dans le pays. Pour les fabricants étrangers, spécialement la Commission de l’Union européenne (UE), cette mesure est discriminatoire. En effet, c’est une mesure protectionniste qui aura une répercussion sur les échanges commerciaux internationaux. L’UE estime également que cette mesure est incompatible avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce. Par ailleurs, l’Union européenne a lancé de nombreux projets pour la construction d’usines de batteries en Europe. Un autre article publié par le même journal rapporte que l’UE aimerait fournir 16 % de la production mondiale de batteries d’ici 2030. À ce jour, une vingtaine de projets d’usines sont en cours de réalisation.
L’UE n’est pas la seule à être dubitative quant à cette mesure. L’Alliance pour l’innovation automobile, un groupement de constructeurs automobiles américains et étrangers, juge également le texte trop restrictif. Selon elle, le texte tel quel exclurait 70 % des modèles de véhicules électriques actuellement en vente aux États-Unis. Elle affirme que le critère concernant l’origine des composants des batteries doit être élargi. Elle propose d’inclure les pays producteurs ayant des accords de défense avec les États-Unis, tels que les membres de l’OTAN.
Force est de reconnaître que l’administration américaine actuelle s’est donné un grand défi, qui est de s’assurer qu’au moins la moitié des voitures vendues dans le pays d’ici 2030 seront propres. Actuellement, seulement 8,5 % des voitures neuves vendues sont électriques. Toutefois, la volonté d’atteindre ces objectifs pourrait les amener à prendre en compte les critiques émises à l’encontre de la nouvelle mesure.