Sera-t-il facile pour les entreprises de se diversifier hors de la Chine?
La pandémie de COVID-19 a révélé que de nombreuses nations étaient dépendantes de la Chine. En effet, le degré de dépendance du secteur manufacturier vis-à-vis de la Chine est énorme. Le pays est en tête du marché mondial de la fabrication pour les trois quarts des catégories manufacturières mondiales, notamment les vêtements, les produits pharmaceutiques, les produits chimiques, les ordinateurs et les équipements électriques et industriels. La Chine contrôle également plus de 80 % du raffinage et de l’extraction de matières premières dans le monde pour des industries clés comme celle des batteries de voitures électriques. Il n’est donc pas étonnant que la politique économique et la politique zéro COVID du pays affectent le reste du monde, entraînant des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement. La question de la diversification hors de la Chine se pose depuis longtemps, mais à quel point cela est-il faisable? Un article publié par le Financial Times apporte quelques éléments de réponse.
De nos jours, la Chine dispose d’un vaste écosystème très intégré dans les centres de fabrication, allant des fournisseurs de composants aux solutions d’ingénierie. Ces grappes permettent de réduire les coûts, de faciliter les modifications et d’effectuer des lancements rapides. En revanche, cela rend le déplacement de la fabrication vers un autre pays plus complexe. Beaucoup de pays peuvent prétendre être des options de rechange à la Chine, mais ils n’ont toutefois pas les mêmes avantages que procure la Chine, notamment l’économie d’échelle et une main-d’œuvre à faible coût. En outre, leur industrie manufacturière ne peut nullement se comparer à celle de la Chine, car elle n’est pas assez développée. Également, l’augmentation du coût de la main-d’œuvre et de la logistique qui résultera de la diversification risque d’ébranler le modèle commercial actuel, qui n’offre que de très faibles marges aux sous-traitants. Par ailleurs, la Chine étant le plus grand marché de consommation après les États-Unis, rapprocher la production du marché cible permet de surmonter certains obstacles liés au commerce international. De plus, de nombreuses entreprises implantées en Chine sont trop enracinées pour pouvoir apporter des changements significatifs à leurs opérations. De ce fait, une diversification totale et immédiate hors de la Chine paraît presque impossible dans certains secteurs d’activité, car elle nécessiterait de la préparation et une réévaluation du modèle d’affaires de l’entreprise. En attendant, les entreprises devront prendre en compte le risque politique élevé et le risque de perturbation de la chaîne d’approvisionnement en faisant affaire en Chine.
La pandémie de COVID-19 a révélé que de nombreuses nations étaient dépendantes de la Chine. En effet, le degré de dépendance du secteur manufacturier vis-à-vis de la Chine est énorme. Le pays est en tête du marché mondial de la fabrication pour les trois quarts des catégories manufacturières mondiales, notamment les vêtements, les produits pharmaceutiques, les produits chimiques, les ordinateurs et les équipements électriques et industriels. La Chine contrôle également plus de 80 % du raffinage et de l’extraction de matières premières dans le monde pour des industries clés comme celle des batteries de voitures électriques. Il n’est donc pas étonnant que la politique économique et la politique zéro COVID du pays affectent le reste du monde, entraînant des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement. La question de la diversification hors de la Chine se pose depuis longtemps, mais à quel point cela est-il faisable? Un article publié par le Financial Times apporte quelques éléments de réponse.
De nos jours, la Chine dispose d’un vaste écosystème très intégré dans les centres de fabrication, allant des fournisseurs de composants aux solutions d’ingénierie. Ces grappes permettent de réduire les coûts, de faciliter les modifications et d’effectuer des lancements rapides. En revanche, cela rend le déplacement de la fabrication vers un autre pays plus complexe. Beaucoup de pays peuvent prétendre être des options de rechange à la Chine, mais ils n’ont toutefois pas les mêmes avantages que procure la Chine, notamment l’économie d’échelle et une main-d’œuvre à faible coût. En outre, leur industrie manufacturière ne peut nullement se comparer à celle de la Chine, car elle n’est pas assez développée. Également, l’augmentation du coût de la main-d’œuvre et de la logistique qui résultera de la diversification risque d’ébranler le modèle commercial actuel, qui n’offre que de très faibles marges aux sous-traitants. Par ailleurs, la Chine étant le plus grand marché de consommation après les États-Unis, rapprocher la production du marché cible permet de surmonter certains obstacles liés au commerce international. De plus, de nombreuses entreprises implantées en Chine sont trop enracinées pour pouvoir apporter des changements significatifs à leurs opérations. De ce fait, une diversification totale et immédiate hors de la Chine paraît presque impossible dans certains secteurs d’activité, car elle nécessiterait de la préparation et une réévaluation du modèle d’affaires de l’entreprise. En attendant, les entreprises devront prendre en compte le risque politique élevé et le risque de perturbation de la chaîne d’approvisionnement en faisant affaire en Chine.