Savoir reconnaître les différents types d’innovation souterraine pour faire avancer les intérêts des organisations
MITSloan commente le poids de l'innovation souterraine, c'est-à-dire, l'innovation menée en secret par des employés de R et D motivés et proactifs qui réussissent à faire des percées technologiques sans le consentement de leurs gestionnaires. Le défi pour les organisations est de trouver les moyens de faire émerger ces projets pour en tirer tous les avantages.
L'innovation souterraine n'est pas du tout une activité marginale. Une recherche effectuée chez Ford Motor Co. (2018-2021) aurait révélé que 45 % des employés de la R et D avaient développé des projets sans le consentement d'un responsable. D'ailleurs, ce type d'innovation aurait joué un rôle de taille dans la conception des ordinateurs portables chez Toshiba.
Selon MITSloan, en fonction des ressources utilisées et du type de collaborateurs concernés, il y aurait trois types de projets d'innovation souterraine : les missionnaires, les utilisateurs et les explorateurs. Les projets missionnaires visent à servir les intérêts de l'entreprise, et ceux qui les proposent sont convaincus du bien-fondé et de la pertinence de leurs innovations. Ils font preuve d'initiative et préfèrent travailler dans le secret jusqu'à obtenir le soutien informel de leurs collègues. Éventuellement, ils s'adressent directement à la haute direction pour valider leurs idées. Ces innovateurs aspirent à être reconnus au même titre que les intrapreneurs.
En revanche, les projets dits utilisateurs ne cherchent pas à être adoptés par l'ensemble de l'organisation. Ils sont développés, toujours en secret, par des employés de R et D dans le but d'atténuer ou de résoudre un problème qui porte atteinte à l'efficacité des activités d'un individu ou d'une équipe de travail. Souvent, ces innovateurs optimisent des ressources déjà sur place, dont certaines qui sont extraites de leurs propres projets officiels. Leur réticence à partager leurs innovations s'explique par la crainte de devoir ajouter des améliorations pour se conformer aux normes de l'entreprise.
Enfin, les projets explorateurs émergent de la curiosité démesurée des innovateurs qui veulent repousser les frontières de leur expertise. Ces travailleurs de la R et D, extrêmement compétents, s'épanouissent dans l'acquisition de nouvelles compétences et cherchent à être reconnus par leur capacité à concevoir de nouvelles applications technologiques. Il s'agit du type d'innovateurs qui, après le travail, continuent à travailler dans des ateliers à la maison, où ils investissent leur propre argent pour réussir des prototypes. Même s'ils peuvent travailler en équipe, leurs collaborateurs se trouvent parfois assez éloignés géographiquement. Enfin, ces projets sont très intéressants pour l'organisation, car ils peuvent générer de nouveaux brevets, processus ou composants de produits.
MITSloan commente le poids de l'innovation souterraine, c'est-à-dire, l'innovation menée en secret par des employés de R et D motivés et proactifs qui réussissent à faire des percées technologiques sans le consentement de leurs gestionnaires. Le défi pour les organisations est de trouver les moyens de faire émerger ces projets pour en tirer tous les avantages.
L'innovation souterraine n'est pas du tout une activité marginale. Une recherche effectuée chez Ford Motor Co. (2018-2021) aurait révélé que 45 % des employés de la R et D avaient développé des projets sans le consentement d'un responsable. D'ailleurs, ce type d'innovation aurait joué un rôle de taille dans la conception des ordinateurs portables chez Toshiba.
Selon MITSloan, en fonction des ressources utilisées et du type de collaborateurs concernés, il y aurait trois types de projets d'innovation souterraine : les missionnaires, les utilisateurs et les explorateurs. Les projets missionnaires visent à servir les intérêts de l'entreprise, et ceux qui les proposent sont convaincus du bien-fondé et de la pertinence de leurs innovations. Ils font preuve d'initiative et préfèrent travailler dans le secret jusqu'à obtenir le soutien informel de leurs collègues. Éventuellement, ils s'adressent directement à la haute direction pour valider leurs idées. Ces innovateurs aspirent à être reconnus au même titre que les intrapreneurs.
En revanche, les projets dits utilisateurs ne cherchent pas à être adoptés par l'ensemble de l'organisation. Ils sont développés, toujours en secret, par des employés de R et D dans le but d'atténuer ou de résoudre un problème qui porte atteinte à l'efficacité des activités d'un individu ou d'une équipe de travail. Souvent, ces innovateurs optimisent des ressources déjà sur place, dont certaines qui sont extraites de leurs propres projets officiels. Leur réticence à partager leurs innovations s'explique par la crainte de devoir ajouter des améliorations pour se conformer aux normes de l'entreprise.
Enfin, les projets explorateurs émergent de la curiosité démesurée des innovateurs qui veulent repousser les frontières de leur expertise. Ces travailleurs de la R et D, extrêmement compétents, s'épanouissent dans l'acquisition de nouvelles compétences et cherchent à être reconnus par leur capacité à concevoir de nouvelles applications technologiques. Il s'agit du type d'innovateurs qui, après le travail, continuent à travailler dans des ateliers à la maison, où ils investissent leur propre argent pour réussir des prototypes. Même s'ils peuvent travailler en équipe, leurs collaborateurs se trouvent parfois assez éloignés géographiquement. Enfin, ces projets sont très intéressants pour l'organisation, car ils peuvent générer de nouveaux brevets, processus ou composants de produits.