Retards et annulations de vols, les raisons
Selon un article publié par Forbes, les perturbations de vols peuvent s’expliquer par le fait qu’il y a une tentative de revenir rapidement au niveau pré-COVID, alors que les compagnies aériennes ont retiré ou mis à l’arrêt certains équipements pendant la pandémie. Tout comme les voitures, les avions ont besoin de maintenance, et plusieurs mois passés au sol nécessitent plus de vigilance. Par ailleurs, les baby-boomers approchent de la retraite, ce qui accentue la pénurie de pilotes. Il faut rajouter que pendant la mise en veille de l’industrie causée par la pandémie, de nombreux pilotes ont reçu des offres de retraite anticipée. On se retrouve donc dans un contexte où il y a une pénurie d’équipements et de main‑d’œuvre. Aux États-Unis, les pilotes doivent payer environ 150 000 $ de leur poche pour leur formation. C’est une somme assez conséquente, et il faut plusieurs années d’expérience avant de pouvoir recevoir une offre bien rémunérée. De ce fait, l’engagement financier dissuade la jeune génération de se lancer dans ce domaine.
CBC rapporte que le désir des voyages nationaux et internationaux a repris en force, mais pas les effectifs des aéroports et des compagnies aériennes. Les annulations de vols, dans ce cas, s’apparentent à une stratégie pour reprendre le contrôle sur la situation et faire fonctionner les vols restants de manière efficiente. Également, de nombreux employés sont obligés de s’isoler soit parce qu’ils ont attrapé la COVID-19, soit parce qu’ils ont été en contact avec une personne porteuse. À cela, il faut ajouter les dizaines de milliers d’employés que l’industrie du transport aérien a perdus à cause de la COVID et qui n’ont pas encore été remplacés. The City News rapporte que les gens qui ont quitté l’industrie s’en sont allés avec des années d’expérience. Il faut du temps pour former le nouveau personnel, alors que la demande est à son plus haut niveau. Pour les contrôleurs aériens par exemple, le processus implique un test difficile, un examen médical et psychiatrique, une enquête de sécurité, une formation initiale d’environ quatre mois et enfin, un examen final. L’article mentionne en outre qu’une annulation des vols ne résoudra pas le problème dans la mesure où le volume de passagers reste le même. En effet, le problème pourrait s’aggraver avec des milliers de passagers qui se bousculent pour modifier leur réservation après avoir modifié leurs plans de voyage. Dans certains cas, les compagnies aériennes retardent intentionnellement les vols pour s’assurer que les passagers effectuent des correspondances et pour limiter les perturbations plus sérieuses.
Selon un article publié par Forbes, les perturbations de vols peuvent s’expliquer par le fait qu’il y a une tentative de revenir rapidement au niveau pré-COVID, alors que les compagnies aériennes ont retiré ou mis à l’arrêt certains équipements pendant la pandémie. Tout comme les voitures, les avions ont besoin de maintenance, et plusieurs mois passés au sol nécessitent plus de vigilance. Par ailleurs, les baby-boomers approchent de la retraite, ce qui accentue la pénurie de pilotes. Il faut rajouter que pendant la mise en veille de l’industrie causée par la pandémie, de nombreux pilotes ont reçu des offres de retraite anticipée. On se retrouve donc dans un contexte où il y a une pénurie d’équipements et de main‑d’œuvre. Aux États-Unis, les pilotes doivent payer environ 150 000 $ de leur poche pour leur formation. C’est une somme assez conséquente, et il faut plusieurs années d’expérience avant de pouvoir recevoir une offre bien rémunérée. De ce fait, l’engagement financier dissuade la jeune génération de se lancer dans ce domaine.
CBC rapporte que le désir des voyages nationaux et internationaux a repris en force, mais pas les effectifs des aéroports et des compagnies aériennes. Les annulations de vols, dans ce cas, s’apparentent à une stratégie pour reprendre le contrôle sur la situation et faire fonctionner les vols restants de manière efficiente. Également, de nombreux employés sont obligés de s’isoler soit parce qu’ils ont attrapé la COVID-19, soit parce qu’ils ont été en contact avec une personne porteuse. À cela, il faut ajouter les dizaines de milliers d’employés que l’industrie du transport aérien a perdus à cause de la COVID et qui n’ont pas encore été remplacés. The City News rapporte que les gens qui ont quitté l’industrie s’en sont allés avec des années d’expérience. Il faut du temps pour former le nouveau personnel, alors que la demande est à son plus haut niveau. Pour les contrôleurs aériens par exemple, le processus implique un test difficile, un examen médical et psychiatrique, une enquête de sécurité, une formation initiale d’environ quatre mois et enfin, un examen final. L’article mentionne en outre qu’une annulation des vols ne résoudra pas le problème dans la mesure où le volume de passagers reste le même. En effet, le problème pourrait s’aggraver avec des milliers de passagers qui se bousculent pour modifier leur réservation après avoir modifié leurs plans de voyage. Dans certains cas, les compagnies aériennes retardent intentionnellement les vols pour s’assurer que les passagers effectuent des correspondances et pour limiter les perturbations plus sérieuses.