Récession en Europe, l’Allemagne en cause
Selon un article publié par Le Devoir, Eurosat a publié des données démontrant que la zone euro est tombée dans une récession technique au cours des trois premiers mois de l’année 2023. En effet, le produit intérieur brut (PIB) des vingt pays qui constituent la zone euro a diminué de 0,1 % au premier trimestre de 2023 par rapport au dernier trimestre de 2022, lorsque le PIB a également reculé de 0,1 %. Il s’agit de deux trimestres consécutifs de recul, ce que l’on peut qualifier de récession technique.
Le recul est principalement dû aux données de l’Allemagne, qui a annoncé à la fin mai 2023 être entrée en récession à cause d’une baisse des activités de ses entreprises industrielles. La hausse des prix a certes contribué à une baisse de la consommation, mais l’industrie allemande et européenne a aussi été touchée par les problèmes de chaînes d’approvisionnement, la flambée des prix de l’énergie et le ralentissement de l’économie mondiale. En outre, la difficulté d’accès au gaz russe en raison de la guerre en Ukraine a un impact sur le fonctionnement des entreprises industrielles. De plus, la dépendance envers la Chine dans la fourniture d’énergie renouvelable est cause d’incertitude et d’un manque de contrôle sur les livraisons. Dans le secteur automobile par exemple, les constructeurs chinois profitent de l’électrification pour avoir un avantage sur leurs concurrents allemands. Par ailleurs, le resserrement de la politique monétaire freine l’investissement, notamment dans le domaine de la construction, ce qui entraîne une baisse de l’activité. L’inflation reste élevée, ce qui limite la consommation. En effet, l’inflation était estimée à 6,1 % en mai 2023, car la hausse des prix touche les produits alimentaires, les biens manufacturés et les services. Au cours du premier trimestre de l’année 2023, les dépenses de consommation des ménages ont baissé de 0,3 %, après une baisse de 1 % pour le trimestre précédent.
L’Allemagne rapporte une baisse de son PIB de 0,5 % au dernier trimestre de 2022, puis de 0,3 % au premier trimestre de 2023. Ces données sont inférieures à l’activité économique prépandémique, alors que les autres pays de l’Union européenne s’en sortent un peu mieux. L’Espagne, l’Italie et la France rapportent par exemple une croissance respective de 0,5 %, 0,6 % et 0,2 % au cours du premier trimestre de l’année 2023. Quant aux pays du sud de l’Europe qui sont moins industrialisés, leurs activités économiques sont renflouées par la hausse du tourisme après les restrictions liées à la COVID.
Selon un article publié par Le Devoir, Eurosat a publié des données démontrant que la zone euro est tombée dans une récession technique au cours des trois premiers mois de l’année 2023. En effet, le produit intérieur brut (PIB) des vingt pays qui constituent la zone euro a diminué de 0,1 % au premier trimestre de 2023 par rapport au dernier trimestre de 2022, lorsque le PIB a également reculé de 0,1 %. Il s’agit de deux trimestres consécutifs de recul, ce que l’on peut qualifier de récession technique.
Le recul est principalement dû aux données de l’Allemagne, qui a annoncé à la fin mai 2023 être entrée en récession à cause d’une baisse des activités de ses entreprises industrielles. La hausse des prix a certes contribué à une baisse de la consommation, mais l’industrie allemande et européenne a aussi été touchée par les problèmes de chaînes d’approvisionnement, la flambée des prix de l’énergie et le ralentissement de l’économie mondiale. En outre, la difficulté d’accès au gaz russe en raison de la guerre en Ukraine a un impact sur le fonctionnement des entreprises industrielles. De plus, la dépendance envers la Chine dans la fourniture d’énergie renouvelable est cause d’incertitude et d’un manque de contrôle sur les livraisons. Dans le secteur automobile par exemple, les constructeurs chinois profitent de l’électrification pour avoir un avantage sur leurs concurrents allemands. Par ailleurs, le resserrement de la politique monétaire freine l’investissement, notamment dans le domaine de la construction, ce qui entraîne une baisse de l’activité. L’inflation reste élevée, ce qui limite la consommation. En effet, l’inflation était estimée à 6,1 % en mai 2023, car la hausse des prix touche les produits alimentaires, les biens manufacturés et les services. Au cours du premier trimestre de l’année 2023, les dépenses de consommation des ménages ont baissé de 0,3 %, après une baisse de 1 % pour le trimestre précédent.
L’Allemagne rapporte une baisse de son PIB de 0,5 % au dernier trimestre de 2022, puis de 0,3 % au premier trimestre de 2023. Ces données sont inférieures à l’activité économique prépandémique, alors que les autres pays de l’Union européenne s’en sortent un peu mieux. L’Espagne, l’Italie et la France rapportent par exemple une croissance respective de 0,5 %, 0,6 % et 0,2 % au cours du premier trimestre de l’année 2023. Quant aux pays du sud de l’Europe qui sont moins industrialisés, leurs activités économiques sont renflouées par la hausse du tourisme après les restrictions liées à la COVID.