Qu’est-ce qui a fait d’Israël un pôle d’innovation? Les leçons apprises
Dans la troisième partie de la transcription d’un balado diffusé sur le site de McKinsey, deux leaders du troisième plus grand écosystème d’entreprises en démarrage au monde, Chemi Peres et Avi Hasson, continuent leur discussion à propos de cet écosystème qui doit assimiler non seulement des connaissances et des personnes, mais aussi des leçons apprises, une tradition et des processus qui évoluent au fil du temps. La mission à une certaine époque était de créer de la valeur au moyen des licornes. Dans la nouvelle ère, il ne s’agit plus seulement de créer de la valeur. Il faut atteindre une échelle d’affaires de milliards de dollars afin de créer des chefs de file.
De nombreux entrepreneurs de première génération ont vendu leurs entreprises (le plus souvent à des entreprises américaines), puis ont passé quelques années à travailler pour elles et ont acquis une expérience de première main dans la gestion d’une entreprise à portée mondiale. Et quand ils sont revenus, ils ont visé plus haut. Ils ont acquis la confiance en leur formation et le savoir-faire leur permettant de bâtir une entreprise mondiale.
De plus, les progrès de l’infrastructure ont aidé. Le marketing est passé au numérique, et, selon Avi Hasson, les Israéliens sont assez bons avec les chiffres et les algorithmes. Certaines des meilleures firmes de marketing au monde – dans le commerce électronique de détail (B2C), le secteur du jeu, et la technologie publicitaire (adtech) – sortent d’Israël, car désormais, ce sont les chiffres qu’il faut maîtriser pour générer de la valeur commerciale, et pas nécessairement des compétences en présentation.
L’un des deux principaux moteurs de croissance en Israël a aussi été l’arrivée d’entreprises mondiales. À l’origine, celles-ci sont venues à des fins de recherche et développement (R-D), car les ingénieurs israéliens étaient casaniers, donc loyaux par nature. Mais au fil du temps, ces entreprises ont constaté que les ingénieurs israéliens pouvaient faire plus que de la R-D et développer réellement des produits. Ils pouvaient créer de l’innovation ouverte au sein des entreprises et les aider à devenir plus compétitives. Par exemple, des entreprises comme Meta (Facebook) et Google ont commencé à considérer Israël comme un marché, puisque pour ceux qui vendent des actifs numériques ou des services numériques comme le marketing, les entreprises israéliennes qui émergent deviennent des clients importants.
Plus de 90 % des entreprises mondiales qui sont venues en Israël ont déclaré avoir atteint leurs objectifs, et même plus. Plus que de simplement leur permettre d’obtenir des services de R-D, Israël a contribué à leur compétitivité à l’échelle mondiale.
Aujourd’hui, les gens souhaitent bâtir des entreprises à long terme et deviennent beaucoup plus patients. Ils s’intéressent de plus en plus à la constitution de leurs équipes de direction et à leur expansion mondiale, à l’éducation, à la construction de l’ADN de l’entreprise à grande échelle et à la domination des marchés. Et les gros joueurs affluent en Israël parce que le contexte d’affaires, ce mélange de culture, de valeurs, puis de capacités ou d’infrastructures, y est favorable.
Dans la troisième partie de la transcription d’un balado diffusé sur le site de McKinsey, deux leaders du troisième plus grand écosystème d’entreprises en démarrage au monde, Chemi Peres et Avi Hasson, continuent leur discussion à propos de cet écosystème qui doit assimiler non seulement des connaissances et des personnes, mais aussi des leçons apprises, une tradition et des processus qui évoluent au fil du temps. La mission à une certaine époque était de créer de la valeur au moyen des licornes. Dans la nouvelle ère, il ne s’agit plus seulement de créer de la valeur. Il faut atteindre une échelle d’affaires de milliards de dollars afin de créer des chefs de file.
De nombreux entrepreneurs de première génération ont vendu leurs entreprises (le plus souvent à des entreprises américaines), puis ont passé quelques années à travailler pour elles et ont acquis une expérience de première main dans la gestion d’une entreprise à portée mondiale. Et quand ils sont revenus, ils ont visé plus haut. Ils ont acquis la confiance en leur formation et le savoir-faire leur permettant de bâtir une entreprise mondiale.
De plus, les progrès de l’infrastructure ont aidé. Le marketing est passé au numérique, et, selon Avi Hasson, les Israéliens sont assez bons avec les chiffres et les algorithmes. Certaines des meilleures firmes de marketing au monde – dans le commerce électronique de détail (B2C), le secteur du jeu, et la technologie publicitaire (adtech) – sortent d’Israël, car désormais, ce sont les chiffres qu’il faut maîtriser pour générer de la valeur commerciale, et pas nécessairement des compétences en présentation.
L’un des deux principaux moteurs de croissance en Israël a aussi été l’arrivée d’entreprises mondiales. À l’origine, celles-ci sont venues à des fins de recherche et développement (R-D), car les ingénieurs israéliens étaient casaniers, donc loyaux par nature. Mais au fil du temps, ces entreprises ont constaté que les ingénieurs israéliens pouvaient faire plus que de la R-D et développer réellement des produits. Ils pouvaient créer de l’innovation ouverte au sein des entreprises et les aider à devenir plus compétitives. Par exemple, des entreprises comme Meta (Facebook) et Google ont commencé à considérer Israël comme un marché, puisque pour ceux qui vendent des actifs numériques ou des services numériques comme le marketing, les entreprises israéliennes qui émergent deviennent des clients importants.
Plus de 90 % des entreprises mondiales qui sont venues en Israël ont déclaré avoir atteint leurs objectifs, et même plus. Plus que de simplement leur permettre d’obtenir des services de R-D, Israël a contribué à leur compétitivité à l’échelle mondiale.
Aujourd’hui, les gens souhaitent bâtir des entreprises à long terme et deviennent beaucoup plus patients. Ils s’intéressent de plus en plus à la constitution de leurs équipes de direction et à leur expansion mondiale, à l’éducation, à la construction de l’ADN de l’entreprise à grande échelle et à la domination des marchés. Et les gros joueurs affluent en Israël parce que le contexte d’affaires, ce mélange de culture, de valeurs, puis de capacités ou d’infrastructures, y est favorable.