Qu’est-ce qui a fait d’Israël un pôle d’innovation? Introduction
Dans la première partie de la transcription d’un balado diffusé sur le site de McKinsey, deux leaders du troisième plus grand écosystème d’entreprises en démarrage au monde, Chemi Peres et Avi Hasson, discutent de la façon dont Israël se développe et soutient une culture de l’innovation.
On peut considérer Israël comme le premier État qui a été créé, construit et envisagé sur la base de l’innovation. Comment créer une nation quand on n’a rien? Il faut se tourner vers son intelligence. L’histoire d’Israël est une histoire d’innovation.
Alors qu’il était scientifique en chef de l’Autorité israélienne de l’innovation, Avi Hasson estime que quelque chose qu’Israël a très bien fait, c’est de reconnaître très tôt la valeur économique que l’innovation peut apporter. L’économie israélienne est essentiellement basée sur la connaissance. Plus de la moitié des exportations du pays, soit 54 %, sont des exportations de haute technologie, ce qui signifie qu’elles sont stratégiques. C’est le plan d’affaires du pays.
Aujourd’hui, chaque pays, chaque région, chaque ville est quelque part sur ce chemin, passant d’une économie basée sur les ressources à une économie basée sur la connaissance. Il y a 50 ans, Israël mettait en place un bureau du scientifique en chef, reconnaissant que les secteurs public et privé doivent travailler ensemble pour atteindre cet objectif. Avant même la création de son État moderne, Israël était doté d’universités et d’instituts de recherche d’excellente qualité.
Pour construire l’innovation, il faut deux choses : le capital humain et le capital financier, indique Avi Hasson. Après un temps, on se rend compte que pour évoluer dans cette pyramide de l’innovation et construire l’écosystème, il faut recourir à des types de capital humain très différents, des scientifiques de base aux entrepreneurs, en passant par les producteurs et les gens du marketing. Et il faut de l’argent du gouvernement et du capital-risque, bien sûr. Ensuite, il faut du capital de croissance et des marchés publics. Et avoir tous ces éléments synchronisés de la bonne manière est quelque chose qui peut être facile à expliquer, mais qui est assez difficile à imiter.
Dans le monde de l’innovation, les politiques publiques intelligentes ou appropriées sont cruciales pour avoir un écosystème dynamique et actif. La chose la plus importante demeure le partenariat public-privé – déterminer dès le départ que le gouvernement a un rôle à jouer et qu’il peut et devrait le jouer mieux que le secteur privé. Mais il ne devrait pas essayer de remplacer le secteur privé dans ce qu’il fait le mieux. Ce type de coordination ou d’équilibre est ce qui a propulsé la politique d’Israël au cours des 50 dernières années.
Dans la première partie de la transcription d’un balado diffusé sur le site de McKinsey, deux leaders du troisième plus grand écosystème d’entreprises en démarrage au monde, Chemi Peres et Avi Hasson, discutent de la façon dont Israël se développe et soutient une culture de l’innovation.
On peut considérer Israël comme le premier État qui a été créé, construit et envisagé sur la base de l’innovation. Comment créer une nation quand on n’a rien? Il faut se tourner vers son intelligence. L’histoire d’Israël est une histoire d’innovation.
Alors qu’il était scientifique en chef de l’Autorité israélienne de l’innovation, Avi Hasson estime que quelque chose qu’Israël a très bien fait, c’est de reconnaître très tôt la valeur économique que l’innovation peut apporter. L’économie israélienne est essentiellement basée sur la connaissance. Plus de la moitié des exportations du pays, soit 54 %, sont des exportations de haute technologie, ce qui signifie qu’elles sont stratégiques. C’est le plan d’affaires du pays.
Aujourd’hui, chaque pays, chaque région, chaque ville est quelque part sur ce chemin, passant d’une économie basée sur les ressources à une économie basée sur la connaissance. Il y a 50 ans, Israël mettait en place un bureau du scientifique en chef, reconnaissant que les secteurs public et privé doivent travailler ensemble pour atteindre cet objectif. Avant même la création de son État moderne, Israël était doté d’universités et d’instituts de recherche d’excellente qualité.
Pour construire l’innovation, il faut deux choses : le capital humain et le capital financier, indique Avi Hasson. Après un temps, on se rend compte que pour évoluer dans cette pyramide de l’innovation et construire l’écosystème, il faut recourir à des types de capital humain très différents, des scientifiques de base aux entrepreneurs, en passant par les producteurs et les gens du marketing. Et il faut de l’argent du gouvernement et du capital-risque, bien sûr. Ensuite, il faut du capital de croissance et des marchés publics. Et avoir tous ces éléments synchronisés de la bonne manière est quelque chose qui peut être facile à expliquer, mais qui est assez difficile à imiter.
Dans le monde de l’innovation, les politiques publiques intelligentes ou appropriées sont cruciales pour avoir un écosystème dynamique et actif. La chose la plus importante demeure le partenariat public-privé – déterminer dès le départ que le gouvernement a un rôle à jouer et qu’il peut et devrait le jouer mieux que le secteur privé. Mais il ne devrait pas essayer de remplacer le secteur privé dans ce qu’il fait le mieux. Ce type de coordination ou d’équilibre est ce qui a propulsé la politique d’Israël au cours des 50 dernières années.