Que nous réserve l’ère postnumérique?
Alors que l’adoption massive de biens et services numériques arrive à maturité sur de nombreux marchés, un rapport de recherche sur les technologies émergentes de PinchBook Data Inc. révèle que le cycle à venir se distingue par son manque de réglementation transformationnelle imminente. Après l’explosion des point-com, les régulateurs ont concentré leurs énergies sur les pratiques comptables pour améliorer la transparence des sociétés cotées en bourse. La loi américaine Sarbanes-Oxley qui a suivi a imposé de nouvelles pratiques comptables qui ont depuis lors remodelé la comptabilité des entreprises.
Après la Grande Récession (2008), les législateurs ont adopté des règles radicales pour réprimer les malversations bancaires. La loi Dodd-Frank qui en a résulté a eu un effet dissuasif sur l’activité transactionnelle et a encouragé les technologies financières novatrices en rendant plus difficile pour les banques en place la concurrence dans les domaines de croissance émergents. Ces réglementations ont joué un rôle dans la promotion de la croissance de l’écosystème des jeunes pousses en encourageant les entreprises à rester plus longtemps des sociétés fermées et à éviter les coûts élevés associés à l’introduction en bourse.
En revanche, dans l’atmosphère politique polarisée d’aujourd’hui, une législation sévère semble peu probable. Les efforts réglementaires actuels sont relativement limités. Bien que les efforts juridiques axés sur l’antitrust et les grandes technologies puissent entraîner de lourdes amendes ou des ruptures, il est peu probable qu’ils modifient radicalement les règles du jeu en matière réglementaire.
La période qui a suivi la Grande Récession a été dominée par la pensée économique libérale, qui a encouragé la mondialisation. À l’inverse, le cycle postnumérique sera façonné par des forces nationalistes, qui inciteront à la relocalisation des capacités de fabrication, à la localisation des chaînes d’approvisionnement et à la limitation des exportations de propriétés intellectuelles, technologiques et de capital d’investissement.
Les cycles économiques ont tendance à commencer par un gémissement avant de se terminer par un bang, et de nombreuses technologies prêtes à résoudre les problèmes de demain restent tranquillement à l’écart en attendant de se développer et d’évoluer. Il s’agit notamment des véhicules électriques, qui représentent actuellement moins de 5 % des voitures sur la route. Lorsque ce chiffre passera à 50 %, cela générera des occasions de croissance exponentielle pour les fabricants d’équipements d’origine, les services de gestion de données et les fournisseurs d’infrastructure de réseau de recharge tout en remodelant radicalement l’industrie pétrolière et gazière.
De même, l’adoption des casques de réalité virtuelle est également minime. Quels seront les effets d’entraînement alors que les jeunes générations d’aujourd’hui passent plus de temps dans les environnements du métavers? Les occasions de croissance abondent également dans le domaine de la santé, un écosystème extrêmement complexe qui sera façonné par les initiatives de soins basés sur la valeur, les services numériques et de soins à domicile, la biotechnologie de l’ARNm et les thérapies à distance.
La promesse de supplanter les plates-formes Web 2.0 mégacentralisées par des biens et services décentralisés autonomes fournit aussi un récit convaincant. Les autres technologies de la prochaine décennie comprendront les systèmes d’élimination du carbone, les protéines cultivées, l’intelligence artificielle générative et l’édition de gènes.
Alors que l’adoption massive de biens et services numériques arrive à maturité sur de nombreux marchés, un rapport de recherche sur les technologies émergentes de PinchBook Data Inc. révèle que le cycle à venir se distingue par son manque de réglementation transformationnelle imminente. Après l’explosion des point-com, les régulateurs ont concentré leurs énergies sur les pratiques comptables pour améliorer la transparence des sociétés cotées en bourse. La loi américaine Sarbanes-Oxley qui a suivi a imposé de nouvelles pratiques comptables qui ont depuis lors remodelé la comptabilité des entreprises.
Après la Grande Récession (2008), les législateurs ont adopté des règles radicales pour réprimer les malversations bancaires. La loi Dodd-Frank qui en a résulté a eu un effet dissuasif sur l’activité transactionnelle et a encouragé les technologies financières novatrices en rendant plus difficile pour les banques en place la concurrence dans les domaines de croissance émergents. Ces réglementations ont joué un rôle dans la promotion de la croissance de l’écosystème des jeunes pousses en encourageant les entreprises à rester plus longtemps des sociétés fermées et à éviter les coûts élevés associés à l’introduction en bourse.
En revanche, dans l’atmosphère politique polarisée d’aujourd’hui, une législation sévère semble peu probable. Les efforts réglementaires actuels sont relativement limités. Bien que les efforts juridiques axés sur l’antitrust et les grandes technologies puissent entraîner de lourdes amendes ou des ruptures, il est peu probable qu’ils modifient radicalement les règles du jeu en matière réglementaire.
La période qui a suivi la Grande Récession a été dominée par la pensée économique libérale, qui a encouragé la mondialisation. À l’inverse, le cycle postnumérique sera façonné par des forces nationalistes, qui inciteront à la relocalisation des capacités de fabrication, à la localisation des chaînes d’approvisionnement et à la limitation des exportations de propriétés intellectuelles, technologiques et de capital d’investissement.
Les cycles économiques ont tendance à commencer par un gémissement avant de se terminer par un bang, et de nombreuses technologies prêtes à résoudre les problèmes de demain restent tranquillement à l’écart en attendant de se développer et d’évoluer. Il s’agit notamment des véhicules électriques, qui représentent actuellement moins de 5 % des voitures sur la route. Lorsque ce chiffre passera à 50 %, cela générera des occasions de croissance exponentielle pour les fabricants d’équipements d’origine, les services de gestion de données et les fournisseurs d’infrastructure de réseau de recharge tout en remodelant radicalement l’industrie pétrolière et gazière.
De même, l’adoption des casques de réalité virtuelle est également minime. Quels seront les effets d’entraînement alors que les jeunes générations d’aujourd’hui passent plus de temps dans les environnements du métavers? Les occasions de croissance abondent également dans le domaine de la santé, un écosystème extrêmement complexe qui sera façonné par les initiatives de soins basés sur la valeur, les services numériques et de soins à domicile, la biotechnologie de l’ARNm et les thérapies à distance.
La promesse de supplanter les plates-formes Web 2.0 mégacentralisées par des biens et services décentralisés autonomes fournit aussi un récit convaincant. Les autres technologies de la prochaine décennie comprendront les systèmes d’élimination du carbone, les protéines cultivées, l’intelligence artificielle générative et l’édition de gènes.