Poursuivre la recherche et développement dans l’intérêt du bien public
Les investissements dans la recherche et développement (R-D) sont les clés les plus importantes de la prospérité future. Ce que les pays dépensent pour générer de nouvelles connaissances et de nouveaux produits, services et processus est important pour la croissance économique et l’innovation technologique, et vital pour la compétitivité internationale.
Ce rapport de la Brookings Institution suggère de consacrer plus d’argent à la R-D pour le bien public plutôt que pour générer davantage de produits de consommation, d’utiliser l’argent fédéral américain pour réduire les inégalités géographiques, de financer la R-D pour aider à atténuer les conséquences du changement climatique, de lier les dépenses de R-D aux objectifs nationaux d’inclusion et d’équité, de soutenir les infrastructures et les produits critiques, d’offrir une plus grande flexibilité aux gouvernements locaux pour prioriser leurs objectifs de R-D et de former la prochaine génération de talents en R-D.
Même s’il n’y a rien de mal à ce que les entreprises américaines aient la primauté sur le gouvernement fédéral en matière de dépenses de R-D (517,4 milliards de dollars américains contre 142,8 milliards en 2020), des problèmes surgissent du fait que l’essentiel de la R-D provienne du monde des affaires. Premièrement, des intérêts nationaux vitaux peuvent être négligés au détriment de l’ensemble du pays. Deuxièmement, les produits de consommation rentables seront probablement avantagés par rapport aux innovations sociétales non rentables, même si ces dernières sont importantes pour la santé publique et la sécurité nationale. Troisièmement, les innovations qui doivent être financées afin de promouvoir les biens publics à long terme peuvent être négligées par rapport aux éléments qui promettent un gain rapide.
Lorsque la COVID a frappé, bouleversant les chaînes d’approvisionnement mondiales, la dépendance des États-Unis à l’égard des puces électroniques d’autres pays a limité la croissance dans des secteurs clés tels que l’automobile et l’électronique. La même chose s’est produite en ce qui concerne les fournitures médicales et les médicaments. Ce ne sont là que quelques-unes des raisons pour lesquelles le fait d’avoir des investissements privés relativement élevés et de faibles investissements gouvernementaux en R-D peut être problématique. Cela peut détourner les priorités de telle sorte que ce qui serait tout à fait logique d’un point de vue commercial puisse nuire aux objectifs nationaux.
La prédominance de l’investissement en R-D du gouvernement fédéral par rapport à celui des États et des localités peut être tout aussi préoccupante. En 2020, le gouvernement fédéral fournissait 46,2 milliards de dollars en R-D, tandis que les États et les localités en généraient 4,6 milliards. Cet écart de 41,6 milliards de dollars montre qu’environ 90 % de la R-D gouvernementale provenait du gouvernement fédéral, avec relativement peu d’activité de la part des États et des localités.
Cette domination peut devenir problématique si la portée de l’innovation est limitée, que les États et les localités ont peu de capacité à établir des priorités en fonction des besoins de leurs communautés et que les innovations conçues pour résoudre d’importants problèmes locaux sont négligées. Dans cette situation, compromettre la vitalité et la diversité de l’administration locale peut fausser la prise de décision en matière de R-D et conduire à ignorer d’importantes priorités sociales.
Les investissements dans la recherche et développement (R-D) sont les clés les plus importantes de la prospérité future. Ce que les pays dépensent pour générer de nouvelles connaissances et de nouveaux produits, services et processus est important pour la croissance économique et l’innovation technologique, et vital pour la compétitivité internationale.
Ce rapport de la Brookings Institution suggère de consacrer plus d’argent à la R-D pour le bien public plutôt que pour générer davantage de produits de consommation, d’utiliser l’argent fédéral américain pour réduire les inégalités géographiques, de financer la R-D pour aider à atténuer les conséquences du changement climatique, de lier les dépenses de R-D aux objectifs nationaux d’inclusion et d’équité, de soutenir les infrastructures et les produits critiques, d’offrir une plus grande flexibilité aux gouvernements locaux pour prioriser leurs objectifs de R-D et de former la prochaine génération de talents en R-D.
Même s’il n’y a rien de mal à ce que les entreprises américaines aient la primauté sur le gouvernement fédéral en matière de dépenses de R-D (517,4 milliards de dollars américains contre 142,8 milliards en 2020), des problèmes surgissent du fait que l’essentiel de la R-D provienne du monde des affaires. Premièrement, des intérêts nationaux vitaux peuvent être négligés au détriment de l’ensemble du pays. Deuxièmement, les produits de consommation rentables seront probablement avantagés par rapport aux innovations sociétales non rentables, même si ces dernières sont importantes pour la santé publique et la sécurité nationale. Troisièmement, les innovations qui doivent être financées afin de promouvoir les biens publics à long terme peuvent être négligées par rapport aux éléments qui promettent un gain rapide.
Lorsque la COVID a frappé, bouleversant les chaînes d’approvisionnement mondiales, la dépendance des États-Unis à l’égard des puces électroniques d’autres pays a limité la croissance dans des secteurs clés tels que l’automobile et l’électronique. La même chose s’est produite en ce qui concerne les fournitures médicales et les médicaments. Ce ne sont là que quelques-unes des raisons pour lesquelles le fait d’avoir des investissements privés relativement élevés et de faibles investissements gouvernementaux en R-D peut être problématique. Cela peut détourner les priorités de telle sorte que ce qui serait tout à fait logique d’un point de vue commercial puisse nuire aux objectifs nationaux.
La prédominance de l’investissement en R-D du gouvernement fédéral par rapport à celui des États et des localités peut être tout aussi préoccupante. En 2020, le gouvernement fédéral fournissait 46,2 milliards de dollars en R-D, tandis que les États et les localités en généraient 4,6 milliards. Cet écart de 41,6 milliards de dollars montre qu’environ 90 % de la R-D gouvernementale provenait du gouvernement fédéral, avec relativement peu d’activité de la part des États et des localités.
Cette domination peut devenir problématique si la portée de l’innovation est limitée, que les États et les localités ont peu de capacité à établir des priorités en fonction des besoins de leurs communautés et que les innovations conçues pour résoudre d’importants problèmes locaux sont négligées. Dans cette situation, compromettre la vitalité et la diversité de l’administration locale peut fausser la prise de décision en matière de R-D et conduire à ignorer d’importantes priorités sociales.