Pour les PME, la chaîne logistique est aussi importante que les exportations directes
Selon un document du European Centre for International Political Economy (ECIPE), la part démesurément petite des exportations des petites et moyennes entreprises (PME) est un sujet de préoccupation pour la politique commerciale moderne. Dans les pays développés, les PME représentent généralement plus de 95 % de toutes les entreprises et occupent les deux tiers de la population active. Toutefois, elles représentent moins de 50 % de l’activité économique et moins d’un tiers de la valeur totale des exportations.
Les réponses politiques conventionnelles ont consisté à mettre en œuvre une aide ciblée et à proposer des améliorations telles que des chapitres sur les PME dans les accords de libre-échange. Pourtant, ceux-ci se sont avérés insuffisants compte tenu des barrières commerciales nombreuses et variées, qui représentent un coût marginal disproportionné pour les PME.
Depuis la création du GATT, en 1994, la majorité des échanges ont été effectués par de grandes entreprises. Si la mondialisation actuelle peut aider à certains égards, comme pour les exportateurs de services utilisant des plateformes, elle peut aussi nuire par certains aspects, comme la croissance des coûts réglementaires.
Les études suggérant que l’augmentation du nombre de PME exportatrices favorise la croissance économique se basent principalement sur une augmentation de la productivité des entreprises concernées, ainsi que sur des effets potentiels sur la concurrence. Étant donné que les entreprises les plus productives cherchent de toute façon à accroître leurs exportations, cela laisse penser qu’encourager les entreprises à se développer d’autres manières pourrait avoir un impact similaire.
Le commerce mondial d’aujourd’hui offre des possibilités à partir des plateformes et des chaînes de valeur mondiales. Étant donné qu’au Royaume-Uni, par exemple, 530 000 PME exportaient en 2020, contre 300 000 entreprises qui vendaient des produits via eBay, potentiellement à l’international, il paraît évident que les marchés en ligne soient un endroit où chercher pour augmenter les chiffres à l’exportation.
Pendant ce temps, les grandes entreprises offrent des possibilités tout aussi importantes : la société pétrolière française Total déclare compter plus de 150 000 fournisseurs; Walmart, plus de 100 000 et Proctor & Gamble, au moins 75 000.
La croissance par ces canaux s’est faite en grande partie sans aide gouvernementale. Ni l’utilisation des plateformes ni les réseaux des grandes entreprises ne représentent une réponse parfaite, car il y aura des limites et des coûts, mais les deux devraient faire partie d’un ensemble équilibré d’options politiques. Comme point de départ important, les gouvernements devraient compiler des ensembles de données cohérents sur la participation de leurs PME aux chaînes de valeur mondiales.
La question du soutien aux PME fait toujours débat. Celui-ci devrait à tout le moins être basé sur une meilleure compréhension des besoins. Par exemple, bien que la fourniture d’informations soit utile, il serait probablement plus utile de faciliter le commerce international direct entre les entreprises et les consommateurs. Il demeure primordial de s’assurer que les changements réglementaires n’affaiblissent pas les PME participant aux chaînes de valeur.
Selon un document du European Centre for International Political Economy (ECIPE), la part démesurément petite des exportations des petites et moyennes entreprises (PME) est un sujet de préoccupation pour la politique commerciale moderne. Dans les pays développés, les PME représentent généralement plus de 95 % de toutes les entreprises et occupent les deux tiers de la population active. Toutefois, elles représentent moins de 50 % de l’activité économique et moins d’un tiers de la valeur totale des exportations.
Les réponses politiques conventionnelles ont consisté à mettre en œuvre une aide ciblée et à proposer des améliorations telles que des chapitres sur les PME dans les accords de libre-échange. Pourtant, ceux-ci se sont avérés insuffisants compte tenu des barrières commerciales nombreuses et variées, qui représentent un coût marginal disproportionné pour les PME.
Depuis la création du GATT, en 1994, la majorité des échanges ont été effectués par de grandes entreprises. Si la mondialisation actuelle peut aider à certains égards, comme pour les exportateurs de services utilisant des plateformes, elle peut aussi nuire par certains aspects, comme la croissance des coûts réglementaires.
Les études suggérant que l’augmentation du nombre de PME exportatrices favorise la croissance économique se basent principalement sur une augmentation de la productivité des entreprises concernées, ainsi que sur des effets potentiels sur la concurrence. Étant donné que les entreprises les plus productives cherchent de toute façon à accroître leurs exportations, cela laisse penser qu’encourager les entreprises à se développer d’autres manières pourrait avoir un impact similaire.
Le commerce mondial d’aujourd’hui offre des possibilités à partir des plateformes et des chaînes de valeur mondiales. Étant donné qu’au Royaume-Uni, par exemple, 530 000 PME exportaient en 2020, contre 300 000 entreprises qui vendaient des produits via eBay, potentiellement à l’international, il paraît évident que les marchés en ligne soient un endroit où chercher pour augmenter les chiffres à l’exportation.
Pendant ce temps, les grandes entreprises offrent des possibilités tout aussi importantes : la société pétrolière française Total déclare compter plus de 150 000 fournisseurs; Walmart, plus de 100 000 et Proctor & Gamble, au moins 75 000.
La croissance par ces canaux s’est faite en grande partie sans aide gouvernementale. Ni l’utilisation des plateformes ni les réseaux des grandes entreprises ne représentent une réponse parfaite, car il y aura des limites et des coûts, mais les deux devraient faire partie d’un ensemble équilibré d’options politiques. Comme point de départ important, les gouvernements devraient compiler des ensembles de données cohérents sur la participation de leurs PME aux chaînes de valeur mondiales.
La question du soutien aux PME fait toujours débat. Celui-ci devrait à tout le moins être basé sur une meilleure compréhension des besoins. Par exemple, bien que la fourniture d’informations soit utile, il serait probablement plus utile de faciliter le commerce international direct entre les entreprises et les consommateurs. Il demeure primordial de s’assurer que les changements réglementaires n’affaiblissent pas les PME participant aux chaînes de valeur.