Pour la première fois, il a été possible de préciser les pertes économiques provoquées par les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre
Après l’analyse des données disponibles de 143 pays, une étude du Darthmouth College a réussi à établir des liens directs entre les émissions cumulées de gaz à effet de serre produites par chaque pays et les pertes et gains de produit intérieur brut (PIB) dans autant d’autres pays, et ce, sur une base individuelle.
Darthmouth College note que cette recherche, publiée dans la revue Climatic Change, semble être la première à évaluer de façon précise les pertes économiques que certains pays ont fait subir à d’autres à cause de leur contribution au réchauffement climatique. Il y aurait donc une base scientifique pour la gestion des réclamations en responsabilité climatique qui pourraient survenir entre les différents pays dans le futur.
Apparemment, les cinq principaux émetteurs nationaux de gaz à effet de serre ont provoqué 6 000 milliards de dollars de pertes économiques mondiales à cause du réchauffement des années 1990 à 2014. Ces pertes cumulées équivalent à environ 11 % du PIB mondial annuel au cours de la période d’étude.
Plus précisément, l’étude signale que les deux principaux émetteurs d’émissions au monde, les États-Unis et la Chine, sont responsables de pertes de revenus mondiales de plus de 1,8 billion de dollars chacun pour la période de 25 ans qui a commencé en 1990. Pour ce qui est des émissions de la Russie, de l’Inde et du Brésil, elles ont provoqué des pertes qui dépassent individuellement 500 milliards de dollars pour les mêmes années.
Pour comprendre le lien entre les pertes de PIB et les émissions de gaz à effet de serre, l’étude se concentre sur l’impact économique du changement de température comme conséquence des émissions. Elle laisse ainsi de côté d’autres effets des émissions, par exemple la détérioration de la qualité de l’air.
Il est donc spécifié que des températures plus chaudes peuvent avoir une incidence directe sur la diminution des rendements agricoles, la réduction de la productivité du travail et la baisse de la production industrielle. Précisons que l’évaluation finale tient compte également des avantages économiques considérables que certains pays retirent de la hausse des températures. Cependant, l’étude explique que les gains qui profitent à certains pays n’annulent pas les pertes subies dans d’autres.
À ce qu’il paraît, les pays qui subissent les pertes les plus considérables sont les pays plus chauds et plus pauvres que la moyenne mondiale. Ils correspondent aux pays situés dans les régions tropicales. En revanche, ceux qui bénéficient le plus de la hausse des températures sont les pays plus froids et riches que la moyenne mondiale. Ils se trouvent souvent aux latitudes septentrionales.
Après l’analyse des données disponibles de 143 pays, une étude du Darthmouth College a réussi à établir des liens directs entre les émissions cumulées de gaz à effet de serre produites par chaque pays et les pertes et gains de produit intérieur brut (PIB) dans autant d’autres pays, et ce, sur une base individuelle.
Darthmouth College note que cette recherche, publiée dans la revue Climatic Change, semble être la première à évaluer de façon précise les pertes économiques que certains pays ont fait subir à d’autres à cause de leur contribution au réchauffement climatique. Il y aurait donc une base scientifique pour la gestion des réclamations en responsabilité climatique qui pourraient survenir entre les différents pays dans le futur.
Apparemment, les cinq principaux émetteurs nationaux de gaz à effet de serre ont provoqué 6 000 milliards de dollars de pertes économiques mondiales à cause du réchauffement des années 1990 à 2014. Ces pertes cumulées équivalent à environ 11 % du PIB mondial annuel au cours de la période d’étude.
Plus précisément, l’étude signale que les deux principaux émetteurs d’émissions au monde, les États-Unis et la Chine, sont responsables de pertes de revenus mondiales de plus de 1,8 billion de dollars chacun pour la période de 25 ans qui a commencé en 1990. Pour ce qui est des émissions de la Russie, de l’Inde et du Brésil, elles ont provoqué des pertes qui dépassent individuellement 500 milliards de dollars pour les mêmes années.
Pour comprendre le lien entre les pertes de PIB et les émissions de gaz à effet de serre, l’étude se concentre sur l’impact économique du changement de température comme conséquence des émissions. Elle laisse ainsi de côté d’autres effets des émissions, par exemple la détérioration de la qualité de l’air.
Il est donc spécifié que des températures plus chaudes peuvent avoir une incidence directe sur la diminution des rendements agricoles, la réduction de la productivité du travail et la baisse de la production industrielle. Précisons que l’évaluation finale tient compte également des avantages économiques considérables que certains pays retirent de la hausse des températures. Cependant, l’étude explique que les gains qui profitent à certains pays n’annulent pas les pertes subies dans d’autres.
À ce qu’il paraît, les pays qui subissent les pertes les plus considérables sont les pays plus chauds et plus pauvres que la moyenne mondiale. Ils correspondent aux pays situés dans les régions tropicales. En revanche, ceux qui bénéficient le plus de la hausse des températures sont les pays plus froids et riches que la moyenne mondiale. Ils se trouvent souvent aux latitudes septentrionales.