Où sont les réacteurs nucléaires de petite taille promis?
Depuis plus d’une décennie, nous entendons dire qu’en raison de leur taille, les petits réacteurs modulaires (PRM) pourraient rendre les centrales nucléaires plus rapides et moins chères à construire, et plus sûres à exploiter. Cet avenir vient peut-être de se rapprocher un peu plus, soutient un article de la MIT Technology Review.
NuScale, basée dans l’Oregon, vient de franchir plusieurs étapes importantes et a récemment reçu l’approbation finale du gouvernement fédéral américain pour la conception de son réacteur. D’autres entreprises, dont Kairos Power et GE Hitachi Nuclear Energy, travaillent également sur des projets de PRM commerciaux, mais le réacteur de NuScale est le premier à atteindre cette étape, éliminant l’un des derniers obstacles réglementaires avant que l’entreprise ne puisse construire ses réacteurs aux États‑Unis.
Mais alors même que les PRM promettent d’accélérer les délais de construction dans le secteur de l’énergie nucléaire, le chemin jusqu’ici a été marqué par les retards et les hausses de coûts. Et celui qui reste à parcourir pour NuScale s’étend encore sur de nombreuses années.
Des projets de démonstration ont démarré dans certaines parties du monde, la Chine ayant été le premier pays à connecter un PRM à son réseau électrique, en 2021. En janvier dernier, GE Hitachi Nuclear Energy a signé des contrats commerciaux pour une centrale en Ontario, qui pourrait être mise en service dans le milieu des années 2030. NuScale poursuit également des projets en Roumanie et en Pologne.
Il n’y a pas encore de PRM aux États-Unis, en partie à cause du long processus réglementaire géré par la Nuclear Regulatory Commission (NRC), une agence fédérale indépendante. Le nucléaire est la seule source d’énergie à avoir sa propre agence de réglementation aux États-Unis. Cette surveillance supplémentaire signifie qu’aucun détail ne passe inaperçu, et qu’il peut être un peu long de faire avancer les projets nucléaires.
NuScale a commencé à travailler pour l’approbation réglementaire en 2008 et a soumis sa demande officielle à la NRC en 2016. En 2020, lorsqu’elle a reçu une approbation de conception pour son réacteur, l’entreprise a déclaré que le processus réglementaire avait coûté 500 millions $ US et qu’elle avait fourni environ 2 millions de pages de pièces justificatives à la NRC.
Après plus de deux ans de finalisation des détails et un vote de l’agence, la NRC a rendu sa décision sur la conception du réacteur de NuScale en janvier dernier. Celle-ci entre en vigueur le 21 février et certifie une conception NuScale pour un module de réacteur qui génère 50 MW d’électricité. Normalement, NuScale n’aurait qu’à obtenir l’approbation d’un site de réacteur et à terminer les examens de sécurité finaux avant de commencer la construction. Mais voilà : l’entreprise veut peaufiner ses modules de réacteur. La puissance nominale améliorée nécessite quelques ajustements, mais la conception du module est fondamentalement la même. Pourtant, cela signifie que la société devra soumettre à nouveau des plans mis à jour à la NRC, ce qu’elle a fait le mois dernier. Il pourrait s’écouler jusqu’à deux ans avant que les plans modifiés soient approuvés. Pendant ce temps, les coûts augmentent par rapport au début du processus réglementaire.
Depuis plus d’une décennie, nous entendons dire qu’en raison de leur taille, les petits réacteurs modulaires (PRM) pourraient rendre les centrales nucléaires plus rapides et moins chères à construire, et plus sûres à exploiter. Cet avenir vient peut-être de se rapprocher un peu plus, soutient un article de la MIT Technology Review.
NuScale, basée dans l’Oregon, vient de franchir plusieurs étapes importantes et a récemment reçu l’approbation finale du gouvernement fédéral américain pour la conception de son réacteur. D’autres entreprises, dont Kairos Power et GE Hitachi Nuclear Energy, travaillent également sur des projets de PRM commerciaux, mais le réacteur de NuScale est le premier à atteindre cette étape, éliminant l’un des derniers obstacles réglementaires avant que l’entreprise ne puisse construire ses réacteurs aux États‑Unis.
Mais alors même que les PRM promettent d’accélérer les délais de construction dans le secteur de l’énergie nucléaire, le chemin jusqu’ici a été marqué par les retards et les hausses de coûts. Et celui qui reste à parcourir pour NuScale s’étend encore sur de nombreuses années.
Des projets de démonstration ont démarré dans certaines parties du monde, la Chine ayant été le premier pays à connecter un PRM à son réseau électrique, en 2021. En janvier dernier, GE Hitachi Nuclear Energy a signé des contrats commerciaux pour une centrale en Ontario, qui pourrait être mise en service dans le milieu des années 2030. NuScale poursuit également des projets en Roumanie et en Pologne.
Il n’y a pas encore de PRM aux États-Unis, en partie à cause du long processus réglementaire géré par la Nuclear Regulatory Commission (NRC), une agence fédérale indépendante. Le nucléaire est la seule source d’énergie à avoir sa propre agence de réglementation aux États-Unis. Cette surveillance supplémentaire signifie qu’aucun détail ne passe inaperçu, et qu’il peut être un peu long de faire avancer les projets nucléaires.
NuScale a commencé à travailler pour l’approbation réglementaire en 2008 et a soumis sa demande officielle à la NRC en 2016. En 2020, lorsqu’elle a reçu une approbation de conception pour son réacteur, l’entreprise a déclaré que le processus réglementaire avait coûté 500 millions $ US et qu’elle avait fourni environ 2 millions de pages de pièces justificatives à la NRC.
Après plus de deux ans de finalisation des détails et un vote de l’agence, la NRC a rendu sa décision sur la conception du réacteur de NuScale en janvier dernier. Celle-ci entre en vigueur le 21 février et certifie une conception NuScale pour un module de réacteur qui génère 50 MW d’électricité. Normalement, NuScale n’aurait qu’à obtenir l’approbation d’un site de réacteur et à terminer les examens de sécurité finaux avant de commencer la construction. Mais voilà : l’entreprise veut peaufiner ses modules de réacteur. La puissance nominale améliorée nécessite quelques ajustements, mais la conception du module est fondamentalement la même. Pourtant, cela signifie que la société devra soumettre à nouveau des plans mis à jour à la NRC, ce qu’elle a fait le mois dernier. Il pourrait s’écouler jusqu’à deux ans avant que les plans modifiés soient approuvés. Pendant ce temps, les coûts augmentent par rapport au début du processus réglementaire.