Optimiser les chaînes d’approvisionnement nord-américaines par la régionalisation, ou pas
Selon une recherche de McKinsey & Company, les entreprises doivent tenir compte de nombreux facteurs lorsqu’elles décident de relocaliser en totalité ou en partie leur production et leur chaîne d’approvisionnement pour répondre aux besoins du marché nord-américain. Environ 40 % des entreprises revoient leurs bases de fournisseurs pour se rapprocher de leurs principaux marchés, qui se situent dans de nombreux cas en Amérique du Nord. Les arguments en faveur de la régionalisation dépendent des spécificités de l’industrie et du lieu géographique.
La délocalisation demeure un phénomène important
L’Amérique du Nord est le deuxième plus grand marché du monde et dépend de plus en plus des importations en provenance du reste du monde. Au cours de la dernière décennie, la valeur des importations totales, à l’exclusion des ressources naturelles, est passée de 26 à 35 % de la production brute de la région, et cette croissance s’accélère par rapport à la capacité de fabrication locale.
Pourtant, la pression augmente sur le modèle de délocalisation, car des problèmes tels que les coûts de main-d’œuvre plus élevés et la complexité logistique soulignent le besoin d’agilité et de résilience de la chaîne de valeur. Les tarifs et droits deviennent plus imprévisibles, les normes de qualité et les clients finaux, plus exigeants. En même temps, les gouvernements élargissent les programmes incitatifs pour encourager la fabrication locale auprès de plusieurs industries prioritaires en Amérique du Nord. De plus, les chocs qui perturbent les chaînes d’approvisionnement pendant un mois ou plus se produisent désormais tous les 3,7 ans en moyenne.
De nombreux facteurs influencent le succès d’une stratégie de régionalisation. Par exemple, les coûts plus élevés des matières et de la main-d’œuvre doivent être évalués par rapport à des coûts logistiques, des besoins en fonds de roulement, des tarifs et des droits potentiellement plus bas. La disponibilité de la main-d’œuvre demeure importante. Les infrastructures, la productivité et la disponibilité des fournisseurs sont également pertinentes. La disponibilité de la capacité installée et une base de fournisseurs relativement matures peuvent suffire à faire pencher la balance en faveur de la régionalisation dans certaines industries.
Les industries à forte intensité de capital ou de connaissances, ou dont les produits sont particulièrement complexes, peuvent trouver la transition plus compliquée. Il peut être plus facile d’effectuer le changement là où les principaux exportateurs l’ont déjà fait, ou dans les industries à forte intensité commerciale où la demande de la région augmente déjà rapidement. Les facteurs non économiques et les interventions politiques peuvent encore accélérer la régionalisation des industries prioritaires.
Déplacer une partie ou la totalité de l’approvisionnement vers l’Amérique du Nord peut augmenter directement la rentabilité, tout en augmentant la flexibilité et la réactivité de la chaîne d’approvisionnement. La prise en compte du cycle complet des coûts est essentielle pour décider si les avantages ciblés peuvent être atteints.
Le Canada offre les coûts énergétiques les plus bas de la région, ce qui constitue un avantage clé pour les industries énergivores.
Selon une recherche de McKinsey & Company, les entreprises doivent tenir compte de nombreux facteurs lorsqu’elles décident de relocaliser en totalité ou en partie leur production et leur chaîne d’approvisionnement pour répondre aux besoins du marché nord-américain. Environ 40 % des entreprises revoient leurs bases de fournisseurs pour se rapprocher de leurs principaux marchés, qui se situent dans de nombreux cas en Amérique du Nord. Les arguments en faveur de la régionalisation dépendent des spécificités de l’industrie et du lieu géographique.
La délocalisation demeure un phénomène important
L’Amérique du Nord est le deuxième plus grand marché du monde et dépend de plus en plus des importations en provenance du reste du monde. Au cours de la dernière décennie, la valeur des importations totales, à l’exclusion des ressources naturelles, est passée de 26 à 35 % de la production brute de la région, et cette croissance s’accélère par rapport à la capacité de fabrication locale.
Pourtant, la pression augmente sur le modèle de délocalisation, car des problèmes tels que les coûts de main-d’œuvre plus élevés et la complexité logistique soulignent le besoin d’agilité et de résilience de la chaîne de valeur. Les tarifs et droits deviennent plus imprévisibles, les normes de qualité et les clients finaux, plus exigeants. En même temps, les gouvernements élargissent les programmes incitatifs pour encourager la fabrication locale auprès de plusieurs industries prioritaires en Amérique du Nord. De plus, les chocs qui perturbent les chaînes d’approvisionnement pendant un mois ou plus se produisent désormais tous les 3,7 ans en moyenne.
De nombreux facteurs influencent le succès d’une stratégie de régionalisation. Par exemple, les coûts plus élevés des matières et de la main-d’œuvre doivent être évalués par rapport à des coûts logistiques, des besoins en fonds de roulement, des tarifs et des droits potentiellement plus bas. La disponibilité de la main-d’œuvre demeure importante. Les infrastructures, la productivité et la disponibilité des fournisseurs sont également pertinentes. La disponibilité de la capacité installée et une base de fournisseurs relativement matures peuvent suffire à faire pencher la balance en faveur de la régionalisation dans certaines industries.
Les industries à forte intensité de capital ou de connaissances, ou dont les produits sont particulièrement complexes, peuvent trouver la transition plus compliquée. Il peut être plus facile d’effectuer le changement là où les principaux exportateurs l’ont déjà fait, ou dans les industries à forte intensité commerciale où la demande de la région augmente déjà rapidement. Les facteurs non économiques et les interventions politiques peuvent encore accélérer la régionalisation des industries prioritaires.
Déplacer une partie ou la totalité de l’approvisionnement vers l’Amérique du Nord peut augmenter directement la rentabilité, tout en augmentant la flexibilité et la réactivité de la chaîne d’approvisionnement. La prise en compte du cycle complet des coûts est essentielle pour décider si les avantages ciblés peuvent être atteints.
Le Canada offre les coûts énergétiques les plus bas de la région, ce qui constitue un avantage clé pour les industries énergivores.