Mieux comprendre le nouveau profil de la main-d’œuvre du camionnage pour assurer la relève
Motive nous apprend que plus tôt cette année, l’American Trucking Association (ATA) indiquait que le taux de roulement des conducteurs dans le secteur du transport lourd aux États-Unis avait bondi de 6 %. Les gros transporteurs de charges complètes ont maintenant un taux de rotation des chauffeurs de 94 %, soit une augmentation de 20 % par rapport au taux de rotation du premier trimestre de 2017.
Selon l’ATA, la pénurie de conducteurs dans l’industrie du camionnage s’explique autant par des raisons structurelles que conjoncturelles, notamment, les répercussions de la COVID-19. Pour attirer et retenir des conducteurs dans un marché du travail extrêmement tendu, il faut, dit-on, augmenter les salaires. C’est un phénomène qui se vérifie en ce moment et qui atteint des sommets extraordinaires.
En effet, les revenus hebdomadaires des chauffeurs augmentent à un rythme 5 fois plus rapide que leur moyenne historique. Cette hausse est de plus de 25 % pour les conducteurs de camions long-courriers depuis le début de 2019. Les entreprises offrent également des primes de signature et des avantages très alléchants, car elles se disputent toutes le même groupe limité de conducteurs.
Toutefois, la lutte contre la pénurie de travailleurs dans l’industrie du camionnage serait plus complexe. Selon TransportDive, le nouveau profil multigénérationnel des conducteurs de camions demande également de nouvelles stratégies de rétention capables de répondre aux besoins de travailleurs plus exigeants. Apparemment, le temps où les entreprises pouvaient demander aux conducteurs de passer des semaines sur les routes serait révolu, ou presque.
Les propos de Leah Shaver, PDG de l’Institut national des transports, lors de la conférence FTR 2022 sont révélateurs : la diminution du taux du roulement dans l’industrie du transport lourd exige que les entreprises développent une meilleure compréhension de la main-d’œuvre disponible, qui est plus jeune et diversifiée. Il est question des différences d’âge, de sexe et de race ainsi que des niveaux d’expérience. Il faudrait aussi être plus attentifs aux demandes concernant une meilleure conciliation entre le travail et la vie personnelle.
Bref, les entreprises devront, dit-on, intégrer désormais des thématiques concernant la qualité de vie, ce qui implique également un accent renouvelé sur la formation de recrues et la possibilité pour elles de gravir les échelons dans une organisation.
Enfin, SuperDispatch signale qu’une des causes du taux de roulement dans l’industrie du camionnage est l’ampleur des dépenses que les recrues doivent prendre en charge. Souvent, elles doivent payer le coût de leur propre formation en plus des coûts associés au maintien de leur permis, à l’obtention d’un permis de conduire commercial et à la location de leur camion, tout en veillant à son entretien mécanique.
Motive nous apprend que plus tôt cette année, l’American Trucking Association (ATA) indiquait que le taux de roulement des conducteurs dans le secteur du transport lourd aux États-Unis avait bondi de 6 %. Les gros transporteurs de charges complètes ont maintenant un taux de rotation des chauffeurs de 94 %, soit une augmentation de 20 % par rapport au taux de rotation du premier trimestre de 2017.
Selon l’ATA, la pénurie de conducteurs dans l’industrie du camionnage s’explique autant par des raisons structurelles que conjoncturelles, notamment, les répercussions de la COVID-19. Pour attirer et retenir des conducteurs dans un marché du travail extrêmement tendu, il faut, dit-on, augmenter les salaires. C’est un phénomène qui se vérifie en ce moment et qui atteint des sommets extraordinaires.
En effet, les revenus hebdomadaires des chauffeurs augmentent à un rythme 5 fois plus rapide que leur moyenne historique. Cette hausse est de plus de 25 % pour les conducteurs de camions long-courriers depuis le début de 2019. Les entreprises offrent également des primes de signature et des avantages très alléchants, car elles se disputent toutes le même groupe limité de conducteurs.
Toutefois, la lutte contre la pénurie de travailleurs dans l’industrie du camionnage serait plus complexe. Selon TransportDive, le nouveau profil multigénérationnel des conducteurs de camions demande également de nouvelles stratégies de rétention capables de répondre aux besoins de travailleurs plus exigeants. Apparemment, le temps où les entreprises pouvaient demander aux conducteurs de passer des semaines sur les routes serait révolu, ou presque.
Les propos de Leah Shaver, PDG de l’Institut national des transports, lors de la conférence FTR 2022 sont révélateurs : la diminution du taux du roulement dans l’industrie du transport lourd exige que les entreprises développent une meilleure compréhension de la main-d’œuvre disponible, qui est plus jeune et diversifiée. Il est question des différences d’âge, de sexe et de race ainsi que des niveaux d’expérience. Il faudrait aussi être plus attentifs aux demandes concernant une meilleure conciliation entre le travail et la vie personnelle.
Bref, les entreprises devront, dit-on, intégrer désormais des thématiques concernant la qualité de vie, ce qui implique également un accent renouvelé sur la formation de recrues et la possibilité pour elles de gravir les échelons dans une organisation.
Enfin, SuperDispatch signale qu’une des causes du taux de roulement dans l’industrie du camionnage est l’ampleur des dépenses que les recrues doivent prendre en charge. Souvent, elles doivent payer le coût de leur propre formation en plus des coûts associés au maintien de leur permis, à l’obtention d’un permis de conduire commercial et à la location de leur camion, tout en veillant à son entretien mécanique.