Mesurer l’alchimie entre jeunes pousses dans un espace de travail collaboratif
Les entreprises en démarrage situées dans des espaces collaboratifs peuvent bénéficier des retombées des connaissances de leurs voisines. Dans leur recherche, publiée par le National Bureau of Economic Research (NBER), le plus important organisme de recherche économique des États-Unis, Maria P. Roche, Alexander Oettl et Christian Catalini constatent que la diffusion des connaissances est particulièrement efficace parmi les employés d’entreprises en démarrage qui socialisent mais travaillent dans des entreprises modérément dissemblables.
Les chercheurs ont étudié l’un des cinq plus grands pôles d’espaces collaboratifs technologiques des États-Unis, où 251 jeunes pousses se sont vu attribuer au hasard des bureaux dans un immeuble de cinq étages d’août 2014 à janvier 2017. Ils ont constaté que les entreprises situées à moins de 20 mètres les unes des autres étaient beaucoup plus susceptibles d’adopter la même nouvelle technologie Web – un moyen indirect de mesurer les retombées des connaissances – que celles éloignées les unes des autres. Celles situées au même étage mais plus éloignées les unes des autres n’étaient pas plus susceptibles de bénéficier des retombées que celles situées à des étages différents.
Les travailleurs d’entreprises voisines étaient plus susceptibles de se croiser dans les couloirs et les espaces de restauration, autour des photocopieuses et lors des événements sociaux hebdomadaires. En faisant part aux autres de leur expérience et de leurs commentaires concernant différentes technologies, ils ont réduit les coûts d’exploration, d’expérimentation et de prise de risque associés à l’innovation, concluent les chercheurs.
L’étude a révélé que les environnements de travail liés aux jeunes pousses les plus susceptibles d’entraîner des retombées étaient ceux qui n’avaient ni trop ni trop peu de similitudes, à condition que leurs travailleurs aient des interactions sociales. Deux entreprises étaient considérées comme similaires si elles exerçaient leurs activités sur le même marché de produits ou avaient le même modèle d’affaires.
L’étude a révélé que la proximité physique n’était pas le seul facteur influençant les retombées. Les entreprises situées à une distance de 21 à 30 mètres ont vu l’adoption de la technologie augmenter si les employés partageaient un espace ou un passage commun. Celles composées principalement de femmes ont bénéficié d’une adoption accrue de la technologie, quelle que soit leur distance, ce qui suggère que leurs employées ont peut-être réseauté différemment.
L’étude a en outre révélé que les entreprises physiquement proches qui étaient modérément similaires et dont les employés étaient engagés dans des activités sociales étaient plus susceptibles de recevoir un financement de démarrage et un financement de plus d’un million de dollars.
Les chercheurs estiment que leurs résultats s’appliquent probablement aux travailleurs d’une seule organisation aussi bien qu’à des jeunes pousses distinctes, et qu’ils pourraient offrir des indications sur la conception de lieux de travail qui soutiennent la production de connaissances, l’entrepreneuriat et l’innovation.
Les entreprises en démarrage situées dans des espaces collaboratifs peuvent bénéficier des retombées des connaissances de leurs voisines. Dans leur recherche, publiée par le National Bureau of Economic Research (NBER), le plus important organisme de recherche économique des États-Unis, Maria P. Roche, Alexander Oettl et Christian Catalini constatent que la diffusion des connaissances est particulièrement efficace parmi les employés d’entreprises en démarrage qui socialisent mais travaillent dans des entreprises modérément dissemblables.
Les chercheurs ont étudié l’un des cinq plus grands pôles d’espaces collaboratifs technologiques des États-Unis, où 251 jeunes pousses se sont vu attribuer au hasard des bureaux dans un immeuble de cinq étages d’août 2014 à janvier 2017. Ils ont constaté que les entreprises situées à moins de 20 mètres les unes des autres étaient beaucoup plus susceptibles d’adopter la même nouvelle technologie Web – un moyen indirect de mesurer les retombées des connaissances – que celles éloignées les unes des autres. Celles situées au même étage mais plus éloignées les unes des autres n’étaient pas plus susceptibles de bénéficier des retombées que celles situées à des étages différents.
Les travailleurs d’entreprises voisines étaient plus susceptibles de se croiser dans les couloirs et les espaces de restauration, autour des photocopieuses et lors des événements sociaux hebdomadaires. En faisant part aux autres de leur expérience et de leurs commentaires concernant différentes technologies, ils ont réduit les coûts d’exploration, d’expérimentation et de prise de risque associés à l’innovation, concluent les chercheurs.
L’étude a révélé que les environnements de travail liés aux jeunes pousses les plus susceptibles d’entraîner des retombées étaient ceux qui n’avaient ni trop ni trop peu de similitudes, à condition que leurs travailleurs aient des interactions sociales. Deux entreprises étaient considérées comme similaires si elles exerçaient leurs activités sur le même marché de produits ou avaient le même modèle d’affaires.
L’étude a révélé que la proximité physique n’était pas le seul facteur influençant les retombées. Les entreprises situées à une distance de 21 à 30 mètres ont vu l’adoption de la technologie augmenter si les employés partageaient un espace ou un passage commun. Celles composées principalement de femmes ont bénéficié d’une adoption accrue de la technologie, quelle que soit leur distance, ce qui suggère que leurs employées ont peut-être réseauté différemment.
L’étude a en outre révélé que les entreprises physiquement proches qui étaient modérément similaires et dont les employés étaient engagés dans des activités sociales étaient plus susceptibles de recevoir un financement de démarrage et un financement de plus d’un million de dollars.
Les chercheurs estiment que leurs résultats s’appliquent probablement aux travailleurs d’une seule organisation aussi bien qu’à des jeunes pousses distinctes, et qu’ils pourraient offrir des indications sur la conception de lieux de travail qui soutiennent la production de connaissances, l’entrepreneuriat et l’innovation.