L’Ontario priorise les investissements étrangers dans la mise en place d’un système intégré de construction de véhicules électriques
Selon une analyse du Globe and Mail, les constructeurs automobiles mondiaux se livrent à une course effrénée pour dépenser environ 300 milliards de dollars américains dans la fabrication de véhicules électriques et de batteries afin d’électrifier leurs flottes. Au cours des 20 derniers mois, l’Ontario a attiré 12,5 milliards de dollars de ce montant de la part de constructeurs automobiles étrangers – dont beaucoup sont déjà bien établis dans la province – et d’entreprises qui espèrent percer dans l’industrie des batteries de véhicules électriques (VÉ).
Le ministre ontarien de l’Innovation affirme que la priorité de son gouvernement est d’inciter les entreprises à construire des usines de batteries et de véhicules électriques en Ontario et ne compte pas égaler les mesures prises par d’autres provinces pour accorder aux consommateurs des crédits d’impôt pour l’achat de véhicules électriques.
Aider les gens à acheter des véhicules électriques faciliterait pourtant l’atteinte de l’exigence du gouvernement fédéral selon laquelle toutes les voitures et tous les camions de tourisme vendus devront être des véhicules à zéro émission d’ici 2035. D’après le président de l’Association canadienne des constructeurs de véhicules, « La réalité est que si nous voulons être un emplacement de choix pour la construction de ces véhicules, nous devons également bâtir le marché ».
À ce jour, le ministre de l’Innovation a déclaré que le gouvernement avait lui-même investi 2,5 milliards de dollars en subventions pour le secteur des véhicules électriques, dont une grande partie a été dépensée en fonds de contrepartie aux incitations fédérales, y compris des centaines de millions pour aider Ford Motor Co., Honda Motor Co. Ltd et Stellantis NV à rééquiper leurs usines en Ontario pour la fabrication de véhicules électriques.
Cela s’ajoute aux 7 milliards de dollars d’économies annuelles que la province a permis aux entreprises ontariennes de réaliser en réduisant de moitié les primes de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail, en abaissant les taux d’imposition sur l’énergie et la propriété et en procédant à de nouvelles réductions d’impôt. Les économies sont réparties entre toutes les entreprises, elles ne concernent pas seulement les constructeurs automobiles. Le ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce de l’Ontario n’a pas précisé quelle part de ces économies était directement attribuable à l’industrie automobile.
Selon le ministre de l’Innovation : « Nous avons au moins une demi-douzaine d’entreprises de batteries, de fabricants de batteries qui regardent du côté de l’Ontario en ce moment à divers stades de développement. Et nous avons des entreprises qui envisagent de fabriquer les composants qui entrent dans les batteries ». Les investissements font partie de la stratégie globale de la province en matière de VÉ : un système de bout en bout dans lequel l’Ontario exploiterait les matériaux, fabriquerait les batteries et construirait les automobiles.
Selon une analyse du Globe and Mail, les constructeurs automobiles mondiaux se livrent à une course effrénée pour dépenser environ 300 milliards de dollars américains dans la fabrication de véhicules électriques et de batteries afin d’électrifier leurs flottes. Au cours des 20 derniers mois, l’Ontario a attiré 12,5 milliards de dollars de ce montant de la part de constructeurs automobiles étrangers – dont beaucoup sont déjà bien établis dans la province – et d’entreprises qui espèrent percer dans l’industrie des batteries de véhicules électriques (VÉ).
Le ministre ontarien de l’Innovation affirme que la priorité de son gouvernement est d’inciter les entreprises à construire des usines de batteries et de véhicules électriques en Ontario et ne compte pas égaler les mesures prises par d’autres provinces pour accorder aux consommateurs des crédits d’impôt pour l’achat de véhicules électriques.
Aider les gens à acheter des véhicules électriques faciliterait pourtant l’atteinte de l’exigence du gouvernement fédéral selon laquelle toutes les voitures et tous les camions de tourisme vendus devront être des véhicules à zéro émission d’ici 2035. D’après le président de l’Association canadienne des constructeurs de véhicules, « La réalité est que si nous voulons être un emplacement de choix pour la construction de ces véhicules, nous devons également bâtir le marché ».
À ce jour, le ministre de l’Innovation a déclaré que le gouvernement avait lui-même investi 2,5 milliards de dollars en subventions pour le secteur des véhicules électriques, dont une grande partie a été dépensée en fonds de contrepartie aux incitations fédérales, y compris des centaines de millions pour aider Ford Motor Co., Honda Motor Co. Ltd et Stellantis NV à rééquiper leurs usines en Ontario pour la fabrication de véhicules électriques.
Cela s’ajoute aux 7 milliards de dollars d’économies annuelles que la province a permis aux entreprises ontariennes de réaliser en réduisant de moitié les primes de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail, en abaissant les taux d’imposition sur l’énergie et la propriété et en procédant à de nouvelles réductions d’impôt. Les économies sont réparties entre toutes les entreprises, elles ne concernent pas seulement les constructeurs automobiles. Le ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce de l’Ontario n’a pas précisé quelle part de ces économies était directement attribuable à l’industrie automobile.
Selon le ministre de l’Innovation : « Nous avons au moins une demi-douzaine d’entreprises de batteries, de fabricants de batteries qui regardent du côté de l’Ontario en ce moment à divers stades de développement. Et nous avons des entreprises qui envisagent de fabriquer les composants qui entrent dans les batteries ». Les investissements font partie de la stratégie globale de la province en matière de VÉ : un système de bout en bout dans lequel l’Ontario exploiterait les matériaux, fabriquerait les batteries et construirait les automobiles.