L’OCDE appelle à des mesures pour maîtriser le lobbying alors que la politique industrielle s’impose
Les réformes visant à rendre les marchés plus compétitifs et plus ouverts sont en grande partie au point mort depuis cinq ans, tandis qu’une nouvelle focalisation sur la politique industrielle rend plus important de maîtriser les activités des lobbyistes, a déclaré l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
L’organisme consultatif examine tous les cinq ans le cadre réglementaire de ses 38 membres et de neuf autres économies, dont la Chine. Alors que de nombreux efforts visant à stimuler la concurrence et la transparence ont été déployés au début de ce siècle, l’enthousiasme des gouvernements s’est affaibli au cours de la dernière décennie, soutient un article du Wall Street Journal.
L’OCDE affirme que cela a contribué à une période de faible croissance de la productivité, et est également en phase avec un virage vers le recours aux subventions et aux barrières commerciales pour stimuler des activités d’affaires particulières, ce que l’on appelle la politique industrielle.
« Revenir à la réduction des obstacles à l’innovation et à la concurrence est essentiel pour compenser et inverser la croissance plus faible de la productivité que nous avons constatée ces dernières années », a déclaré l’économiste en chef de l’OCDE.
L’étude de l’OCDE a révélé que les réglementations du marché en Chine, en Afrique du Sud et en Turquie étaient les plus restrictives à l’égard de la concurrence, tandis que celles de la Lituanie, de la Suède et de l’Irlande étaient les moins restrictives. Les États-Unis étaient plus restrictifs que la moyenne des membres de l’OCDE, mais il existe d’autres facteurs qui stimulent l’innovation et la croissance de la productivité, notamment l’accès au financement et les compétences.
L’OCDE a noté que la plupart des pays ne disposent toujours pas d’un site Web unique fournissant toutes les informations nécessaires pour créer une entreprise, et que seuls quelques pays proposent un guichet unique où toutes les procédures peuvent être accomplies.
L’OCDE craint qu’une évolution vers la politique industrielle ne rende les progrès encore plus difficiles, en particulier si les grandes entreprises en place sont autorisées à influencer le processus politique. Les lobbyistes sont actifs aux États-Unis, mais l’OCDE a déclaré que le pays « a déployé des efforts importants pour imposer des obligations de divulgation aux décideurs politiques et aux lobbyistes afin de garantir la transparence de ces interactions ». Dans de nombreux pays, une telle divulgation n’est pas requise.
L’OCDE a déclaré que « ce vide réglementaire » permet aux grands opérateurs historiques aux poches bien garnies d’élaborer des règles en leur faveur aux dépens des petites entreprises et des nouveaux entrants. Face à ce tableau général inquiétant, l’OCDE a identifié la France, l’Irlande et le Chili comme ayant fait « des efforts considérables pour réguler les interactions entre les décideurs politiques et les groupes d’intérêt ».
L’OCDE a averti que certaines activités numériques, notamment les moteurs de recherche, les marchés en ligne, l’infonuagique et les catalogues d’applications, sont particulièrement susceptibles de souffrir de barrières à l’entrée et d’une absence de concurrence, empêchant la diffusion des nouvelles technologies et la croissance de la productivité.
Les réformes visant à rendre les marchés plus compétitifs et plus ouverts sont en grande partie au point mort depuis cinq ans, tandis qu’une nouvelle focalisation sur la politique industrielle rend plus important de maîtriser les activités des lobbyistes, a déclaré l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
L’organisme consultatif examine tous les cinq ans le cadre réglementaire de ses 38 membres et de neuf autres économies, dont la Chine. Alors que de nombreux efforts visant à stimuler la concurrence et la transparence ont été déployés au début de ce siècle, l’enthousiasme des gouvernements s’est affaibli au cours de la dernière décennie, soutient un article du Wall Street Journal.
L’OCDE affirme que cela a contribué à une période de faible croissance de la productivité, et est également en phase avec un virage vers le recours aux subventions et aux barrières commerciales pour stimuler des activités d’affaires particulières, ce que l’on appelle la politique industrielle.
« Revenir à la réduction des obstacles à l’innovation et à la concurrence est essentiel pour compenser et inverser la croissance plus faible de la productivité que nous avons constatée ces dernières années », a déclaré l’économiste en chef de l’OCDE.
L’étude de l’OCDE a révélé que les réglementations du marché en Chine, en Afrique du Sud et en Turquie étaient les plus restrictives à l’égard de la concurrence, tandis que celles de la Lituanie, de la Suède et de l’Irlande étaient les moins restrictives. Les États-Unis étaient plus restrictifs que la moyenne des membres de l’OCDE, mais il existe d’autres facteurs qui stimulent l’innovation et la croissance de la productivité, notamment l’accès au financement et les compétences.
L’OCDE a noté que la plupart des pays ne disposent toujours pas d’un site Web unique fournissant toutes les informations nécessaires pour créer une entreprise, et que seuls quelques pays proposent un guichet unique où toutes les procédures peuvent être accomplies.
L’OCDE craint qu’une évolution vers la politique industrielle ne rende les progrès encore plus difficiles, en particulier si les grandes entreprises en place sont autorisées à influencer le processus politique. Les lobbyistes sont actifs aux États-Unis, mais l’OCDE a déclaré que le pays « a déployé des efforts importants pour imposer des obligations de divulgation aux décideurs politiques et aux lobbyistes afin de garantir la transparence de ces interactions ». Dans de nombreux pays, une telle divulgation n’est pas requise.
L’OCDE a déclaré que « ce vide réglementaire » permet aux grands opérateurs historiques aux poches bien garnies d’élaborer des règles en leur faveur aux dépens des petites entreprises et des nouveaux entrants. Face à ce tableau général inquiétant, l’OCDE a identifié la France, l’Irlande et le Chili comme ayant fait « des efforts considérables pour réguler les interactions entre les décideurs politiques et les groupes d’intérêt ».
L’OCDE a averti que certaines activités numériques, notamment les moteurs de recherche, les marchés en ligne, l’infonuagique et les catalogues d’applications, sont particulièrement susceptibles de souffrir de barrières à l’entrée et d’une absence de concurrence, empêchant la diffusion des nouvelles technologies et la croissance de la productivité.