L’intelligence artificielle responsable est devenue essentielle pour les entreprises
Selon une analyse présentée sur le site Knowledge de l’INSEAD, les investisseurs doivent donner la priorité au déploiement éthique de l’intelligence artificielle (IA) : l’enjeu est trop important pour être ignoré.
En effet, outre la sélection et le suivi des entreprises pour les rendements financiers futurs, le potentiel de croissance et les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), il est temps pour les investisseurs en capital-investissement et en capital-risque de commencer à poser des questions difficiles sur la façon dont les entreprises utilisent l’IA.
Compte tenu de la prolifération et de l’adoption rapides de l’IA ces dernières années – 75 % des 2 000 plus grandes entreprises mondiales (en matière de capitalisation boursière) incluent déjà l’IA dans leurs stratégies de base –, il n’est pas surprenant que la technologie soit une priorité pour les investisseurs. En 2020, l’IA représentait 20 % des investissements mondiaux en capital-risque, ou 75 milliards de dollars américains. McKinsey & Company a rapporté que l’IA pourrait faire augmenter le PIB mondial d’environ 1,2 % par an, ajoutant un total de 13 000 milliards de dollars d’ici 2030.
L’IA alimente désormais tout, et cela peut être problématique. Les algorithmes cachés peuvent menacer la cybersécurité et masquer les préjugés; des données opaques peuvent éroder la confiance du public. Un exemple concret est le BlenderBot 3, lancé par Meta en août 2022.
Comment les entreprises peuvent-elles utiliser l’IA de manière responsable et travailler avec des organisations transfrontalières pour développer les meilleures pratiques de gouvernance éthique de l’IA? Outre la Déclaration de Montréal pour un développement responsable de l’intelligence artificielle, le dernier rapport annuel du Ethical AI Governance Group, un collectif de praticiens, d’entrepreneurs et d’investisseurs de l’IA qui se consacre au partage d’informations pratiques et à la promotion d’une gouvernance responsable de l’IA, donne un aperçu de la situation :
- Les investisseurs en capital-investissement et en capital-risque peuvent tirer parti des leçons du déploiement de l’ESG pour s’assurer que leurs sociétés émettrices conçoivent et déploient une IA qui génère de la valeur sans causer de dommages.
- L’ESG se généralise dans le domaine du capital-investissement et fait lentement mais sûrement sa marque dans le capital-risque. Des organismes industriels mondiaux tels que VentureESG et ESG_VC font progresser l’intégration de la durabilité dans les investissements de démarrage.
- Désormais, les investisseurs sollicitent régulièrement des informations sur la conformité d’un portefeuille de fonds aux objectifs de développement durable des Nations Unies. Des mesures importantes ont été prises depuis 2018 afin de créer des indicateurs globaux comparables pour l’évaluation de la performance ESG. Par exemple, le Conseil international des normes de durabilité a été lancé lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2021 pour établir des normes de divulgation mondiales.
- Les investisseurs deviennent sérieux à propos de l’ESG, titrait un rapport de 2022 de Bain & Company et de l’Institutional Limited Partners Association.
La sensibilisation est le plus grand agent de changement, et cela peut être réalisé en adaptant les meilleures pratiques en matière de gouvernance éthique de l’IA de la communauté des jeunes pousses, des entreprises, des investisseurs et des praticiens des politiques publiques.
Selon une analyse présentée sur le site Knowledge de l’INSEAD, les investisseurs doivent donner la priorité au déploiement éthique de l’intelligence artificielle (IA) : l’enjeu est trop important pour être ignoré.
En effet, outre la sélection et le suivi des entreprises pour les rendements financiers futurs, le potentiel de croissance et les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), il est temps pour les investisseurs en capital-investissement et en capital-risque de commencer à poser des questions difficiles sur la façon dont les entreprises utilisent l’IA.
Compte tenu de la prolifération et de l’adoption rapides de l’IA ces dernières années – 75 % des 2 000 plus grandes entreprises mondiales (en matière de capitalisation boursière) incluent déjà l’IA dans leurs stratégies de base –, il n’est pas surprenant que la technologie soit une priorité pour les investisseurs. En 2020, l’IA représentait 20 % des investissements mondiaux en capital-risque, ou 75 milliards de dollars américains. McKinsey & Company a rapporté que l’IA pourrait faire augmenter le PIB mondial d’environ 1,2 % par an, ajoutant un total de 13 000 milliards de dollars d’ici 2030.
L’IA alimente désormais tout, et cela peut être problématique. Les algorithmes cachés peuvent menacer la cybersécurité et masquer les préjugés; des données opaques peuvent éroder la confiance du public. Un exemple concret est le BlenderBot 3, lancé par Meta en août 2022.
Comment les entreprises peuvent-elles utiliser l’IA de manière responsable et travailler avec des organisations transfrontalières pour développer les meilleures pratiques de gouvernance éthique de l’IA? Outre la Déclaration de Montréal pour un développement responsable de l’intelligence artificielle, le dernier rapport annuel du Ethical AI Governance Group, un collectif de praticiens, d’entrepreneurs et d’investisseurs de l’IA qui se consacre au partage d’informations pratiques et à la promotion d’une gouvernance responsable de l’IA, donne un aperçu de la situation :
- Les investisseurs en capital-investissement et en capital-risque peuvent tirer parti des leçons du déploiement de l’ESG pour s’assurer que leurs sociétés émettrices conçoivent et déploient une IA qui génère de la valeur sans causer de dommages.
- L’ESG se généralise dans le domaine du capital-investissement et fait lentement mais sûrement sa marque dans le capital-risque. Des organismes industriels mondiaux tels que VentureESG et ESG_VC font progresser l’intégration de la durabilité dans les investissements de démarrage.
- Désormais, les investisseurs sollicitent régulièrement des informations sur la conformité d’un portefeuille de fonds aux objectifs de développement durable des Nations Unies. Des mesures importantes ont été prises depuis 2018 afin de créer des indicateurs globaux comparables pour l’évaluation de la performance ESG. Par exemple, le Conseil international des normes de durabilité a été lancé lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2021 pour établir des normes de divulgation mondiales.
- Les investisseurs deviennent sérieux à propos de l’ESG, titrait un rapport de 2022 de Bain & Company et de l’Institutional Limited Partners Association.
La sensibilisation est le plus grand agent de changement, et cela peut être réalisé en adaptant les meilleures pratiques en matière de gouvernance éthique de l’IA de la communauté des jeunes pousses, des entreprises, des investisseurs et des praticiens des politiques publiques.