Un article de Forbes commente les gains de productivité qui pourraient être obtenus par l’application de l’intelligence artificielle (IA) générative. Apparemment, cette technologie permettrait aux travailleurs de réduire le temps nécessaire pour accomplir leurs tâches en plus d’améliorer significativement la qualité de leurs résultats. Ainsi, Forbes envisage la possibilité que chaque travailleur puisse disposer d’un assistant intelligent pour l’accomplissement de ses tâches. Dans cette perspective, l’IA générative pourrait fournir toute une variété d’assistants spécialisés pour effectuer toute sorte de mandats.

Dans une exploration des utilisations éventuelles de l’IA générative, KPMG précise que celle-ci pourrait, par exemple, aider les entreprises à optimiser leur personnel. En confiant à cette technologie l’exécution de certaines tâches – comme la rédaction d’un résumé –, il serait possible de libérer les travailleurs pour qu’ils puissent accomplir d’autres tâches plus complexes. De plus, l’IA générative pourrait soutenir la créativité humaine en apportant des améliorations à des idées prometteuses. Bien entendu, à cette étape de son développement, les livrables de l’IA générative devront être validés par les humains pour assurer une utilisation responsable et un jugement éthique.

D’ailleurs, puisqu’elle peut être activée avec une simple requête, KPMG pense que l’IA générative contribuerait à démocratiser une technologie qui a été traditionnellement réservée aux informaticiens. En fait, elle pourrait être comparée à certains égards aux plateformes de programmation schématisée, mais avec des avantages supplémentaires sur le plan de la qualité. Grâce à cette accessibilité, il est à prévoir que l’IA générative sera mise à profit dans de nombreux cas d’utilisation par toute sorte de travailleurs, de la première ligne à l’arrière-guichet (backoffice). C’est pourquoi KPMG avertit que cette technologie exigera d’accorder une attention particulière aux problèmes de confidentialité, de sécurité et d’éthique des données.

Enfin, au vu de son apparente inévitabilité, KPMG estime pertinent d’exposer la main-d’œuvre aux cas d’utilisation de cette technologie. Apparemment, il y aurait une multitude d’applications potentielles dans toute sorte de domaines, par exemple :

• Les ventes : L’IA générative permettrait une meilleure communication entre les travailleurs grâce à un flux de données en temps réel sur les clients et les produits provenant de systèmes d’arrière-guichet.
• Le marketing et les communications : Cette technologie peut accélérer la création de toute sorte de contenu, qu’il s’agisse de la rédaction de documents ou de l’édition de vidéos, proposant aux clients des informations personnalisées.
• La recherche et développement (R et D) : Dans ce domaine, l’IA pourrait aider à identifier de nouvelles combinaisons qui offriront un point de départ pour la création de nouveaux produits.
• Le droit : L’IA générative pourrait aider à mieux gérer les risques sur le plan juridique en fournissant rapidement des suggestions en lien avec des questions complexes par le triage de vastes quantités de documentation juridique.