L’industrie aéronautique renoue avec la croissance, mais le souci pour la durabilité s’accroît
Marsh McLenann et Brink notent qu’après deux ans de crise sanitaire, l’industrie aéronautique semble lentement reprendre sa croissance historique. En effet, au 20 mars de cette année, le trafic de passagers aériens dans les aéroports des États-Unis aurait atteint 93 % de l’achalandage prépandémique et il est resté au-dessus de 90 % depuis. Qui plus est, on prévoit une expansion du nombre d’avions. La flotte mondiale, selon Global Fleet et MRO Forecast d’Oliver Wyman, passerait ainsi de 25 578 actuellement à 38 189 dans une décennie.
Soulignons que cette croissance semble être accompagnée d’un plus grand souci pour la durabilité. Effectivement, les constructeurs aérospatiaux souhaitent augmenter la production d’avions, notamment de ceux à fuselage étroit. Selon Medium, ce type d’avions, d’une capacité plus petite utilisé pour les vols long-courriers vers des aéroports secondaires ayant moins de demandes, offre une bien plus grande efficacité énergétique.
Marsh McLenann et Brink ajoutent que vers le milieu de la présente décennie, la production aérospatiale dépassera le sommet atteint en 2018 et qu’elle sera dominée par les fuselages étroits. On prévoit que la part de ce type de fuselages dans la flotte mondiale passera de 58 % aujourd’hui à 64 % d’ici l’année 2032. De plus, les constructeurs sont enthousiastes face à la nouvelle génération d’avions qui peuvent fonctionner avec des pourcentages plus élevés de carburant durable sans carbone (SAF). À ce qu’on dit, cette nouvelle génération d’avions plus durables serait de 15 à 25 % plus efficace que les avions actuellement en service.
D’ailleurs, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, on anticipe que plus de 40 % de la flotte nord-américaine devra être remplacée au cours de la prochaine décennie avec de nouveaux avions de ligne plus efficaces. Selon les projections, d’ici 10 ans, 80 % des avions à fuselages étroits de la flotte nord-américaine seront de génération durable.
En outre, les dépenses mondiales liées à l’entretien, à la réparation et à la révision reprennent aussi avec la croissance prépandémique. Elles représentent 79 milliards de dollars américains aujourd’hui et grimperont à 126 milliards de dollars en 2032. Il s’agit d’une croissance annuelle composée d’environ 2,6 % qui rejoint le taux de croissance historique.
Enfin, quoique la COVID-19 ne soit pas en ce moment la principale menace, les cadres de l’industrie aérospatiale interrogés chez Oliver Wyman signalent qu’ils doivent composer avec les effets d’une sévère pénurie de main‑d’œuvre. Elle se manifeste notamment par des retards et des annulations de vols. L’autre défi est l’augmentation du coût des affaires. En effet, l’inflation fait grimper le coût des pièces, des avions et du carburant.
Marsh McLenann et Brink notent qu’après deux ans de crise sanitaire, l’industrie aéronautique semble lentement reprendre sa croissance historique. En effet, au 20 mars de cette année, le trafic de passagers aériens dans les aéroports des États-Unis aurait atteint 93 % de l’achalandage prépandémique et il est resté au-dessus de 90 % depuis. Qui plus est, on prévoit une expansion du nombre d’avions. La flotte mondiale, selon Global Fleet et MRO Forecast d’Oliver Wyman, passerait ainsi de 25 578 actuellement à 38 189 dans une décennie.
Soulignons que cette croissance semble être accompagnée d’un plus grand souci pour la durabilité. Effectivement, les constructeurs aérospatiaux souhaitent augmenter la production d’avions, notamment de ceux à fuselage étroit. Selon Medium, ce type d’avions, d’une capacité plus petite utilisé pour les vols long-courriers vers des aéroports secondaires ayant moins de demandes, offre une bien plus grande efficacité énergétique.
Marsh McLenann et Brink ajoutent que vers le milieu de la présente décennie, la production aérospatiale dépassera le sommet atteint en 2018 et qu’elle sera dominée par les fuselages étroits. On prévoit que la part de ce type de fuselages dans la flotte mondiale passera de 58 % aujourd’hui à 64 % d’ici l’année 2032. De plus, les constructeurs sont enthousiastes face à la nouvelle génération d’avions qui peuvent fonctionner avec des pourcentages plus élevés de carburant durable sans carbone (SAF). À ce qu’on dit, cette nouvelle génération d’avions plus durables serait de 15 à 25 % plus efficace que les avions actuellement en service.
D’ailleurs, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, on anticipe que plus de 40 % de la flotte nord-américaine devra être remplacée au cours de la prochaine décennie avec de nouveaux avions de ligne plus efficaces. Selon les projections, d’ici 10 ans, 80 % des avions à fuselages étroits de la flotte nord-américaine seront de génération durable.
En outre, les dépenses mondiales liées à l’entretien, à la réparation et à la révision reprennent aussi avec la croissance prépandémique. Elles représentent 79 milliards de dollars américains aujourd’hui et grimperont à 126 milliards de dollars en 2032. Il s’agit d’une croissance annuelle composée d’environ 2,6 % qui rejoint le taux de croissance historique.
Enfin, quoique la COVID-19 ne soit pas en ce moment la principale menace, les cadres de l’industrie aérospatiale interrogés chez Oliver Wyman signalent qu’ils doivent composer avec les effets d’une sévère pénurie de main‑d’œuvre. Elle se manifeste notamment par des retards et des annulations de vols. L’autre défi est l’augmentation du coût des affaires. En effet, l’inflation fait grimper le coût des pièces, des avions et du carburant.