L’indice de relocalisation 2022 de Kearney
Aux États-Unis, les étoiles de la relocalisation se sont finalement alignées grâce à un puissant mélange de changement de sentiment des consommateurs, de contrôle accru des positions environnementales, sociales et de gouvernance des entreprises, de mesures incitatives des gouvernements et d'améliorations de l'automatisation qui aident à combler les pénuries de main-d'œuvre. Le dixième indice annuel de relocalisation de Kearney révèle que la relocalisation est passée d'une possibilité stratégique à une réalité de marché puissante.
Après une décennie de suivi des activités de relocalisation et d'économie d'affinité, l'indice 2022 de relocalisation de Kearney reflète un changement significatif plus large des chaînes d'approvisionnement mondiales et indique pour la première fois depuis 2019 que la croissance de la fabrication aux États-Unis a dépassé la croissance des importations de pays asiatiques à faible coût, ce qui a entraîné un indice de relocalisation positif de 39 en 2022. Ce n'est pas un mince exploit étant donné que les importations asiatiques ont encore augmenté de 11 % par rapport à l'année précédente et, pour la première fois de l'histoire, ont dépassé 1 000 milliards de dollars US.
Pour sa part, le Mexique a également pris une plus grande part du marché américain des importations manufacturières. Depuis la pandémie de COVID, les importations américaines de produits manufacturés mexicains sont passées de 320 milliards de dollars à 402 milliards de dollars (+26 %), ce qui indique clairement que le phénomène d'économie d'affinité (nearshoring) est en croissance. Les Chinois ont également été particulièrement actifs au Mexique, de nombreuses entreprises chinoises y démarrant des opérations de fabrication.
L'indice de relocalisation est un baromètre unique pour suivre dans quelle mesure les États-Unis relocalisent la fabrication depuis les pays à faible coût et les régions d'Asie qui ont bénéficié pendant des décennies de la délocalisation de la fabrication par les entreprises américaines. L'indice reflète la variation d'une année sur l'autre du ratio des importations manufacturières, qui est calculé en divisant les importations de biens manufacturés des 14 pays à faible coût asiatiques par la production manufacturière brute des États-Unis.
Parmi les autres résultats clés de l'étude, notons ce qui suit :
- La dernière enquête auprès des PDG a indiqué que 96 % d'entre eux évaluaient l'option de relocaliser leurs opérations, ont décidé de les relocaliser ou les ont déjà relocalisées, une augmentation par rapport au taux de 78 % observé en 2022.
- La création de nouveaux emplois dans le secteur manufacturier américain ne signifie pas que les travailleurs se présenteront automatiquement. La moitié des dirigeants du secteur de la fabrication ont du mal à pourvoir les postes vacants, même pour les tâches élémentaires en fabrication, et se tournent vers l'automatisation et la formation pour relever le défi.
- À la question « Qu'est-ce qui pousse les entreprises à relocaliser? », les « risques géopolitiques » ne figuraient même pas parmi les cinq premières réponses. Toutefois, les politiques, réglementations et lois récemment adoptées par le gouvernement américain obligent les dirigeants d'entreprise à leur accorder une attention renouvelée.
Aux États-Unis, les étoiles de la relocalisation se sont finalement alignées grâce à un puissant mélange de changement de sentiment des consommateurs, de contrôle accru des positions environnementales, sociales et de gouvernance des entreprises, de mesures incitatives des gouvernements et d'améliorations de l'automatisation qui aident à combler les pénuries de main-d'œuvre. Le dixième indice annuel de relocalisation de Kearney révèle que la relocalisation est passée d'une possibilité stratégique à une réalité de marché puissante.
Après une décennie de suivi des activités de relocalisation et d'économie d'affinité, l'indice 2022 de relocalisation de Kearney reflète un changement significatif plus large des chaînes d'approvisionnement mondiales et indique pour la première fois depuis 2019 que la croissance de la fabrication aux États-Unis a dépassé la croissance des importations de pays asiatiques à faible coût, ce qui a entraîné un indice de relocalisation positif de 39 en 2022. Ce n'est pas un mince exploit étant donné que les importations asiatiques ont encore augmenté de 11 % par rapport à l'année précédente et, pour la première fois de l'histoire, ont dépassé 1 000 milliards de dollars US.
Pour sa part, le Mexique a également pris une plus grande part du marché américain des importations manufacturières. Depuis la pandémie de COVID, les importations américaines de produits manufacturés mexicains sont passées de 320 milliards de dollars à 402 milliards de dollars (+26 %), ce qui indique clairement que le phénomène d'économie d'affinité (nearshoring) est en croissance. Les Chinois ont également été particulièrement actifs au Mexique, de nombreuses entreprises chinoises y démarrant des opérations de fabrication.
L'indice de relocalisation est un baromètre unique pour suivre dans quelle mesure les États-Unis relocalisent la fabrication depuis les pays à faible coût et les régions d'Asie qui ont bénéficié pendant des décennies de la délocalisation de la fabrication par les entreprises américaines. L'indice reflète la variation d'une année sur l'autre du ratio des importations manufacturières, qui est calculé en divisant les importations de biens manufacturés des 14 pays à faible coût asiatiques par la production manufacturière brute des États-Unis.
Parmi les autres résultats clés de l'étude, notons ce qui suit :
- La dernière enquête auprès des PDG a indiqué que 96 % d'entre eux évaluaient l'option de relocaliser leurs opérations, ont décidé de les relocaliser ou les ont déjà relocalisées, une augmentation par rapport au taux de 78 % observé en 2022.
- La création de nouveaux emplois dans le secteur manufacturier américain ne signifie pas que les travailleurs se présenteront automatiquement. La moitié des dirigeants du secteur de la fabrication ont du mal à pourvoir les postes vacants, même pour les tâches élémentaires en fabrication, et se tournent vers l'automatisation et la formation pour relever le défi.
- À la question « Qu'est-ce qui pousse les entreprises à relocaliser? », les « risques géopolitiques » ne figuraient même pas parmi les cinq premières réponses. Toutefois, les politiques, réglementations et lois récemment adoptées par le gouvernement américain obligent les dirigeants d'entreprise à leur accorder une attention renouvelée.