L’euro numérique
Le journal Les Echos rapporte que la Banque centrale européenne (BCE) a amorcé le projet de l’euro numérique. En effet, cinq pays de l’Union européenne, dont la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas, ont signé une note libre sur le sujet. Ces derniers estiment que l’euro numérique pourrait être le moteur de l’innovation dans le secteur financier et ainsi permettre de renforcer stratégiquement la place de l’Union européenne dans le monde.
La profusion de plateformes virtuelles comme Apple Pay ou PayPal conjuguée à l’essor de la cryptomonnaie est une des raisons pour lesquelles la BCE s’est lancée dans cette aventure. L’euro numérique permettra de maintenir le rôle de la monnaie de banque centrale par rapport aux autres monnaies virtuelles. La Chine est déjà en avance avec des tests qu’elle est en train d’effectuer dans de grandes métropoles, tout comme la Suède. Par la nature de l’Union européenne, l’euro numérique pourrait être de facto interopérable avec d’autres monnaies numériques d’autres banques centrales. Toutefois, l’un des défis serait de rendre cette monnaie facilement accessible au public, tout en faisant en sorte qu’elle soit sécuritaire et respecte la vie privée des utilisateurs. Elle doit également être à coût bas pour ne pas avoir un impact financier négatif. Par ailleurs, il faudra convaincre les utilisateurs qu’il s’agit d’une monnaie sûre, infalsifiable et confidentielle. Il est prévu de plafonner le montant des euros numériques possédés par chaque citoyen à environ 3 000 euros pour éviter le risque d’une ruée bancaire en cas de crise, où tout le monde demanderait la conversion de son solde en espèces.
Il faut cependant être vigilants pour que la monnaie numérique n’entrave pas la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et respecte les sanctions financières et les règles fiscales.
Le journal Les Echos rapporte que la Banque centrale européenne (BCE) a amorcé le projet de l’euro numérique. En effet, cinq pays de l’Union européenne, dont la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas, ont signé une note libre sur le sujet. Ces derniers estiment que l’euro numérique pourrait être le moteur de l’innovation dans le secteur financier et ainsi permettre de renforcer stratégiquement la place de l’Union européenne dans le monde.
La profusion de plateformes virtuelles comme Apple Pay ou PayPal conjuguée à l’essor de la cryptomonnaie est une des raisons pour lesquelles la BCE s’est lancée dans cette aventure. L’euro numérique permettra de maintenir le rôle de la monnaie de banque centrale par rapport aux autres monnaies virtuelles. La Chine est déjà en avance avec des tests qu’elle est en train d’effectuer dans de grandes métropoles, tout comme la Suède. Par la nature de l’Union européenne, l’euro numérique pourrait être de facto interopérable avec d’autres monnaies numériques d’autres banques centrales. Toutefois, l’un des défis serait de rendre cette monnaie facilement accessible au public, tout en faisant en sorte qu’elle soit sécuritaire et respecte la vie privée des utilisateurs. Elle doit également être à coût bas pour ne pas avoir un impact financier négatif. Par ailleurs, il faudra convaincre les utilisateurs qu’il s’agit d’une monnaie sûre, infalsifiable et confidentielle. Il est prévu de plafonner le montant des euros numériques possédés par chaque citoyen à environ 3 000 euros pour éviter le risque d’une ruée bancaire en cas de crise, où tout le monde demanderait la conversion de son solde en espèces.
Il faut cependant être vigilants pour que la monnaie numérique n’entrave pas la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et respecte les sanctions financières et les règles fiscales.