Les universités canadiennes continuent de s’associer à Huawei malgré son exclusion de la 5G pour des raisons de sécurité
Selon un article du Globe and Mail, les principales universités canadiennes ont l’intention de poursuivre leur partenariat de recherche et développement avec Huawei Technologies Co. — qui recueille les bénéfices de la propriété intellectuelle — après la décision d’Ottawa d’interdire au géant chinois des télécommunications les réseaux sans fil 5G pour des raisons de sécurité nationale.
Lorsque le gouvernement Trudeau a annoncé sa décision, il n’a pris aucune mesure contre les nombreuses relations de Huawei avec les universités canadiennes. Huawei dépense environ 25 millions de dollars par an dans des projets de recherche et développement universitaires visant le développement de technologies de communication avancées, notamment les technologies sans fil 5G et 6G.
L’entreprise participe à des programmes de recherche souvent en tant que commanditaire dans une vingtaine d’établissements postsecondaires canadiens, dont l’Université de Toronto, l’Université de la Colombie-Britannique, l’Université McGill, l’Université Carleton, l’Université de Calgary et l’Université de Waterloo. Huawei possède également huit installations de recherche privées au Canada, notamment à Waterloo, Markham, Kanata, Québec, Montréal, Kingston, Edmonton et Vancouver. Les universités contactées par le journal disent qu’elles n’ont pas l’intention de rompre les liens avec Huawei à moins d’y être invitées par le gouvernement fédéral.
Selon Jim Hinton, avocat spécialisé en brevets, il est étonnant que les universités publiques du Canada continuent de travailler avec une organisation que le gouvernement canadien a bannie du réseau 5G canadien pour des raisons de sécurité nationale. Une recherche des offices de brevets américains et mondiaux effectuée par M. Hinton a déterminé près de 80 brevets et demandes de brevet uniques inventés par des chercheurs universitaires canadiens au cours des dernières années pour lesquels Huawei est désignée comme propriétaire du brevet. Dans un certain nombre de cas, les universités canadiennes sont répertoriées comme copropriétaires de ces brevets, mais M. Hinton estime que tout revenu ou avantage que Huawei tire de la commercialisation de la propriété intellectuelle ne reviendrait pas nécessairement à l’université.
Selon Mme McCuaig-Johnston, chercheuse principale à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa, d’autres fabricants d’équipements de télécommunication qui ne sont pas exclus des réseaux 5G, comme Ericsson, Nokia et Samsung, pourraient commencer à prendre la place de Huawei dans le financement de la recherche universitaire canadienne.
Pour sa part, le bureau du ministre de l’Innovation, François-Philippe Champagne, a déclaré que le gouvernement avait récemment établi des lignes directrices de sécurité nationale en matière de partenariats de recherche pour les universités et les organismes subventionnaires. Les chercheurs qui demandent des subventions par l’intermédiaire du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie devront désormais effectuer une évaluation complète des risques pour la sécurité. Tout projet évalué comme présentant un « risque plus élevé » sera soumis à un examen par les agences de sécurité canadiennes et une équipe de scientifiques. Si elle est jugée trop risquée, la recherche ne recevra pas de financement gouvernemental.
Selon un article du Globe and Mail, les principales universités canadiennes ont l’intention de poursuivre leur partenariat de recherche et développement avec Huawei Technologies Co. — qui recueille les bénéfices de la propriété intellectuelle — après la décision d’Ottawa d’interdire au géant chinois des télécommunications les réseaux sans fil 5G pour des raisons de sécurité nationale.
Lorsque le gouvernement Trudeau a annoncé sa décision, il n’a pris aucune mesure contre les nombreuses relations de Huawei avec les universités canadiennes. Huawei dépense environ 25 millions de dollars par an dans des projets de recherche et développement universitaires visant le développement de technologies de communication avancées, notamment les technologies sans fil 5G et 6G.
L’entreprise participe à des programmes de recherche souvent en tant que commanditaire dans une vingtaine d’établissements postsecondaires canadiens, dont l’Université de Toronto, l’Université de la Colombie-Britannique, l’Université McGill, l’Université Carleton, l’Université de Calgary et l’Université de Waterloo. Huawei possède également huit installations de recherche privées au Canada, notamment à Waterloo, Markham, Kanata, Québec, Montréal, Kingston, Edmonton et Vancouver. Les universités contactées par le journal disent qu’elles n’ont pas l’intention de rompre les liens avec Huawei à moins d’y être invitées par le gouvernement fédéral.
Selon Jim Hinton, avocat spécialisé en brevets, il est étonnant que les universités publiques du Canada continuent de travailler avec une organisation que le gouvernement canadien a bannie du réseau 5G canadien pour des raisons de sécurité nationale. Une recherche des offices de brevets américains et mondiaux effectuée par M. Hinton a déterminé près de 80 brevets et demandes de brevet uniques inventés par des chercheurs universitaires canadiens au cours des dernières années pour lesquels Huawei est désignée comme propriétaire du brevet. Dans un certain nombre de cas, les universités canadiennes sont répertoriées comme copropriétaires de ces brevets, mais M. Hinton estime que tout revenu ou avantage que Huawei tire de la commercialisation de la propriété intellectuelle ne reviendrait pas nécessairement à l’université.
Selon Mme McCuaig-Johnston, chercheuse principale à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa, d’autres fabricants d’équipements de télécommunication qui ne sont pas exclus des réseaux 5G, comme Ericsson, Nokia et Samsung, pourraient commencer à prendre la place de Huawei dans le financement de la recherche universitaire canadienne.
Pour sa part, le bureau du ministre de l’Innovation, François-Philippe Champagne, a déclaré que le gouvernement avait récemment établi des lignes directrices de sécurité nationale en matière de partenariats de recherche pour les universités et les organismes subventionnaires. Les chercheurs qui demandent des subventions par l’intermédiaire du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie devront désormais effectuer une évaluation complète des risques pour la sécurité. Tout projet évalué comme présentant un « risque plus élevé » sera soumis à un examen par les agences de sécurité canadiennes et une équipe de scientifiques. Si elle est jugée trop risquée, la recherche ne recevra pas de financement gouvernemental.