Les travailleurs technologiques au Canada et leur rémunération
Le développement de ChatGPT, ainsi que les hauts et les bas qu’ont connus d’autres technologies de premier plan (telles que la chaîne de blocs et le métavers) retiennent l’attention de nombreuses personnes. Une telle fascination, en particulier au Canada, est bien fondée, car la technologie a un rôle important à jouer pour soutenir la faible productivité du pays. Cependant, la technologie ne peut résoudre la crise de productivité que si elle crée de la valeur ajoutée, et non l’inverse, soutient un document rédigé par The Dais, un groupe de réflexion sur les politiques publiques et le leadership de l’Université métropolitaine de Toronto. Pour garantir que la technologie profite à tous et à toutes, il est impératif d’étudier la main-d’œuvre qui la crée ainsi que les détails des emplois et de la rémunération.
En tirant parti d’une définition des travailleurs de la technologie basée sur les compétences que les auteurs ont développée, ces derniers ont utilisé les données du questionnaire détaillé du recensement canadien de 2021 pour explorer le paysage des travailleurs de la technologie au Canada. Dans ce premier chapitre d’une série en plusieurs parties, intitulée Canada’s Got Tech Talent, les auteurs se concentrent sur le volume global de travailleurs technologiques, ainsi que sur les enjeux liés à leur rémunération. Ils comparent ensuite cela à l’instantané pris lors du recensement de 2016, notamment pour comprendre comment la main-d’œuvre technologique a évolué et changé.
Ils constatent ainsi ce qui suit :
Le Canada compte près d’un million de travailleurs en technologie. La catégorie d’emplois technologiques la plus répandue au Canada est actuellement celle des « spécialistes des systèmes d’information », où les travailleurs portant ce titre occupent près de 150 000 emplois.
Avec 429 545 travailleurs ou 5,8 pour cent de la main-d’œuvre, l’Ontario est la province la plus intensive en technologie au Canada, et les travailleurs technologiques ontariens représentent près de la moitié de tous les travailleurs technologiques au Canada. Le Québec occupe le deuxième rang, alors que 4,7 pour cent de la main-d’œuvre (ou 209 430 travailleurs) sont engagés dans ce secteur (devant la Colombie-Britannique, à 4,3 pour cent, et l’Alberta, à 3,6 pour cent).
La part de la main-d’œuvre canadienne engagée dans ce secteur a diminué depuis 2016. Aujourd’hui, 4,7 pour cent des travailleurs canadiens y sont engagés, alors qu’en 2016, le total était de 5,1 pour cent. De 2016 à 2021, la taille de la main-d’œuvre non technologique a augmenté beaucoup plus rapidement que celle de la main-d’œuvre technologique.
Le secteur technologique reste très bien payé par rapport aux autres professions, bien que l’écart avec le travail non technologique se soit rétréci depuis 2016. En moyenne, les travailleurs canadiens de la technologie gagnent 40 000 $ de plus par an que les travailleurs employés dans d’autres domaines; cependant, les travailleurs de la technologie au Canada sont toujours sous-payés par rapport à leurs homologues aux États-Unis.
La rémunération dans ce secteur varie considérablement selon les régions métropolitaines du Canada : à Vancouver, les travailleurs du secteur technologique gagnent 102 479 $, soit une prime de 91 % par rapport au travailleur moyen non technologique. Dans la ville de Québec, les travailleurs du secteur technologique gagnent seulement 50 % de plus que les travailleurs non technologiques, avec un salaire moyen d’un peu plus de 75 000 $.
Seulement 0,2 % des travailleurs du secteur technologique (1 960 personnes) ont déclaré plus de 250 000 $ de gains en capital dans leurs impôts personnels en 2021, contre 0,15 % des travailleurs non technologiques.
Le développement de ChatGPT, ainsi que les hauts et les bas qu’ont connus d’autres technologies de premier plan (telles que la chaîne de blocs et le métavers) retiennent l’attention de nombreuses personnes. Une telle fascination, en particulier au Canada, est bien fondée, car la technologie a un rôle important à jouer pour soutenir la faible productivité du pays. Cependant, la technologie ne peut résoudre la crise de productivité que si elle crée de la valeur ajoutée, et non l’inverse, soutient un document rédigé par The Dais, un groupe de réflexion sur les politiques publiques et le leadership de l’Université métropolitaine de Toronto. Pour garantir que la technologie profite à tous et à toutes, il est impératif d’étudier la main-d’œuvre qui la crée ainsi que les détails des emplois et de la rémunération.
En tirant parti d’une définition des travailleurs de la technologie basée sur les compétences que les auteurs ont développée, ces derniers ont utilisé les données du questionnaire détaillé du recensement canadien de 2021 pour explorer le paysage des travailleurs de la technologie au Canada. Dans ce premier chapitre d’une série en plusieurs parties, intitulée Canada’s Got Tech Talent, les auteurs se concentrent sur le volume global de travailleurs technologiques, ainsi que sur les enjeux liés à leur rémunération. Ils comparent ensuite cela à l’instantané pris lors du recensement de 2016, notamment pour comprendre comment la main-d’œuvre technologique a évolué et changé.
Ils constatent ainsi ce qui suit :
Le Canada compte près d’un million de travailleurs en technologie. La catégorie d’emplois technologiques la plus répandue au Canada est actuellement celle des « spécialistes des systèmes d’information », où les travailleurs portant ce titre occupent près de 150 000 emplois.
Avec 429 545 travailleurs ou 5,8 pour cent de la main-d’œuvre, l’Ontario est la province la plus intensive en technologie au Canada, et les travailleurs technologiques ontariens représentent près de la moitié de tous les travailleurs technologiques au Canada. Le Québec occupe le deuxième rang, alors que 4,7 pour cent de la main-d’œuvre (ou 209 430 travailleurs) sont engagés dans ce secteur (devant la Colombie-Britannique, à 4,3 pour cent, et l’Alberta, à 3,6 pour cent).
La part de la main-d’œuvre canadienne engagée dans ce secteur a diminué depuis 2016. Aujourd’hui, 4,7 pour cent des travailleurs canadiens y sont engagés, alors qu’en 2016, le total était de 5,1 pour cent. De 2016 à 2021, la taille de la main-d’œuvre non technologique a augmenté beaucoup plus rapidement que celle de la main-d’œuvre technologique.
Le secteur technologique reste très bien payé par rapport aux autres professions, bien que l’écart avec le travail non technologique se soit rétréci depuis 2016. En moyenne, les travailleurs canadiens de la technologie gagnent 40 000 $ de plus par an que les travailleurs employés dans d’autres domaines; cependant, les travailleurs de la technologie au Canada sont toujours sous-payés par rapport à leurs homologues aux États-Unis.
La rémunération dans ce secteur varie considérablement selon les régions métropolitaines du Canada : à Vancouver, les travailleurs du secteur technologique gagnent 102 479 $, soit une prime de 91 % par rapport au travailleur moyen non technologique. Dans la ville de Québec, les travailleurs du secteur technologique gagnent seulement 50 % de plus que les travailleurs non technologiques, avec un salaire moyen d’un peu plus de 75 000 $.
Seulement 0,2 % des travailleurs du secteur technologique (1 960 personnes) ont déclaré plus de 250 000 $ de gains en capital dans leurs impôts personnels en 2021, contre 0,15 % des travailleurs non technologiques.