Les transactions dans les chaînes d’approvisionnement mondiales ont chuté au rythme le plus rapide en dix-huit mois
MH&L note que selon un rapport de Tradeshift, au troisième trimestre de cette année, les volumes de transactions dans les chaînes d’approvisionnement mondiales ont chuté à leur rythme le plus rapide en dix-huit mois. En effet, l’activité des flux de ces transactions serait inférieure de 6 points aux niveaux attendus au cours des mois d’été (juillet-septembre).
Dans le détail, le rapport montre qu’au troisième trimestre, l’activité manufacturière a chuté de 9 points en dessous du niveau de référence, tandis que la demande de fret a ralenti à 6 points en dessous du niveau anticipé. Enfin, l’activité de vente au détail a également connu une contraction, à 6 points en dessous de la fourchette attendue.
La Chine et la zone euro seraient les régions les plus durement touchées par le ralentissement de la demande de biens. Dans le premier cas, les volumes de transactions seraient tombés à 6 points en dessous du niveau de référence. Ce serait la première fois que l’activité diminue cette année. Pour ce qui est de la zone euro, l’activité commerciale aurait chuté à 9 points en dessous du niveau attendu au troisième trimestre, contre un déficit de 3 points au trimestre précédent. Enfin, la même tendance est visible au Royaume-Uni, où les volumes de transactions ont ralenti à 6 points en dessous du niveau de référence.
Dans ce portrait, les États-Unis font figure d’exception, car leur activité commerciale a également ralenti au troisième trimestre, mais à un taux bien plus modéré comparativement à d’autres marchés. La chute du volume des transactions a été de 3 points en dessous du niveau attendu au troisième trimestre, après une croissance de 3 points au-dessus du niveau de référence au trimestre précédent. Selon les experts, la robustesse du marché intérieur américain anticipe un atterrissage plus doux de l’économie relativement aux puissances manufacturières traditionnelles de la zone euro et de la Chine.
D’ailleurs, le rapport Global Trade Outlook and Statistics – Update: October 2023, de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a réduit ses prévisions de croissance du commerce pour 2023 dans un contexte de ralentissement du secteur manufacturier mondial qui a débuté au quatrième trimestre de 2022. Le volume du commerce mondial de marchandises devrait désormais croître de 0,8 % cette année, soit moins de la moitié de la hausse de 1,7 % prévue en avril. La croissance de 3,3 % projetée pour 2024 reste quasiment inchangée par rapport à l’estimation précédente. L’OMC s’attend en outre à ce que le PIB mondial réel augmente de 2,6 % aux taux de change du marché en 2023 et de 2,5 % en 2024.
MH&L note que selon un rapport de Tradeshift, au troisième trimestre de cette année, les volumes de transactions dans les chaînes d’approvisionnement mondiales ont chuté à leur rythme le plus rapide en dix-huit mois. En effet, l’activité des flux de ces transactions serait inférieure de 6 points aux niveaux attendus au cours des mois d’été (juillet-septembre).
Dans le détail, le rapport montre qu’au troisième trimestre, l’activité manufacturière a chuté de 9 points en dessous du niveau de référence, tandis que la demande de fret a ralenti à 6 points en dessous du niveau anticipé. Enfin, l’activité de vente au détail a également connu une contraction, à 6 points en dessous de la fourchette attendue.
La Chine et la zone euro seraient les régions les plus durement touchées par le ralentissement de la demande de biens. Dans le premier cas, les volumes de transactions seraient tombés à 6 points en dessous du niveau de référence. Ce serait la première fois que l’activité diminue cette année. Pour ce qui est de la zone euro, l’activité commerciale aurait chuté à 9 points en dessous du niveau attendu au troisième trimestre, contre un déficit de 3 points au trimestre précédent. Enfin, la même tendance est visible au Royaume-Uni, où les volumes de transactions ont ralenti à 6 points en dessous du niveau de référence.
Dans ce portrait, les États-Unis font figure d’exception, car leur activité commerciale a également ralenti au troisième trimestre, mais à un taux bien plus modéré comparativement à d’autres marchés. La chute du volume des transactions a été de 3 points en dessous du niveau attendu au troisième trimestre, après une croissance de 3 points au-dessus du niveau de référence au trimestre précédent. Selon les experts, la robustesse du marché intérieur américain anticipe un atterrissage plus doux de l’économie relativement aux puissances manufacturières traditionnelles de la zone euro et de la Chine.
D’ailleurs, le rapport Global Trade Outlook and Statistics – Update: October 2023, de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a réduit ses prévisions de croissance du commerce pour 2023 dans un contexte de ralentissement du secteur manufacturier mondial qui a débuté au quatrième trimestre de 2022. Le volume du commerce mondial de marchandises devrait désormais croître de 0,8 % cette année, soit moins de la moitié de la hausse de 1,7 % prévue en avril. La croissance de 3,3 % projetée pour 2024 reste quasiment inchangée par rapport à l’estimation précédente. L’OMC s’attend en outre à ce que le PIB mondial réel augmente de 2,6 % aux taux de change du marché en 2023 et de 2,5 % en 2024.