Les tendances de la vente au détail au Canada
Une analyse du Globe and Mail affirme qu’historiquement, le secteur canadien de la vente au détail a souvent mis du temps à adopter de nouvelles méthodes de commande, mais que le contexte évolue rapidement.
Selon Michael Ward, directeur général d’IKEA Canada, les détaillants à grande surface comme IKEA rattrapent leur retard en partie grâce à l’établissement de petits magasins dans les centres-villes et à la collaboration avec des fournisseurs tiers pour gérer les commandes. « L’accessibilité est le mot d’ordre. La stratégie urbaine consiste à comprendre où se trouvent les gens », dit-il.
Avec ses 66 000 pieds carrés, Aura, le magasin « nouveau concept de vente au détail » d’IKEA, plus petit que la plupart des magasins IKEA ordinaires, fait partie de la stratégie de transformation de l’entreprise, qui rapproche IKEA des endroits où les clients vivent et travaillent. Une partie de la stratégie consiste également à utiliser des services de logistique privés. Les clients qui n’utilisent pas la livraison à domicile peuvent utiliser le service pour les cueillettes et les retours, et, après les heures d’ouverture, peuvent récupérer des colis dans les casiers de ces emplacements disséminés à travers les villes canadiennes.
« Le pouvoir est passé aux mains des consommateurs. Ils veulent tout, tout de suite. Cela augmente les coûts pour le détaillant, [ce qui] l’oblige à trouver d’autres moyens d’économiser de l’argent », déclare le président d’un service de logistique privé. Ce dernier prédit qu’au cours des cinq à dix prochaines années, davantage d’entreprises loueront des locaux à utiliser comme mini-centres de tri afin d’accéder plus rapidement aux centres-villes. Certains détaillants, enfin, réaménagent leurs magasins en consacrant un espace à l’avant à des fins d’essayage, tandis que le reste du local est transformé en entrepôt.
L’essor du commerce électronique et la diminution des achats en magasin sont plus visibles maintenant. Une étude récente de KPMG montre une diminution du nombre de baux commerciaux, ainsi que de la valeur des baux commerciaux des petites enseignes. Ce que les grandes enseignes demandent fondamentalement, c’est : « Qu’essayez-vous d’acheter en ligne? » par opposition à « Pourquoi viendriez-vous en magasin? », ajoute le responsable de l’étude.
Mais les consommateurs souhaitent toujours une interaction en personne, selon le chef de l’exploitation de RioCan. Ils veulent faire leurs achats via plusieurs canaux, dit-il, et les détaillants adaptent les méthodes de distribution, la taille des magasins, les agencements et les gammes de produits pour mieux répondre à leurs demandes.
Les détaillants recherchent des solutions rentables, tenant compte de la géographie du Canada, du coût élevé des livraisons du dernier kilomètre et des défis liés à la mise en place de centres de distribution en milieu urbain. « Les pressions inflationnistes ont augmenté les coûts de développement dans les zones où l’offre de biens immobiliers de qualité pour le commerce de détail est restreinte, aggravant encore le déséquilibre existant entre l’offre et la demande », ajoute-t-il. « La demande pour ce type d’espace est en croissance. »
Une analyse du Globe and Mail affirme qu’historiquement, le secteur canadien de la vente au détail a souvent mis du temps à adopter de nouvelles méthodes de commande, mais que le contexte évolue rapidement.
Selon Michael Ward, directeur général d’IKEA Canada, les détaillants à grande surface comme IKEA rattrapent leur retard en partie grâce à l’établissement de petits magasins dans les centres-villes et à la collaboration avec des fournisseurs tiers pour gérer les commandes. « L’accessibilité est le mot d’ordre. La stratégie urbaine consiste à comprendre où se trouvent les gens », dit-il.
Avec ses 66 000 pieds carrés, Aura, le magasin « nouveau concept de vente au détail » d’IKEA, plus petit que la plupart des magasins IKEA ordinaires, fait partie de la stratégie de transformation de l’entreprise, qui rapproche IKEA des endroits où les clients vivent et travaillent. Une partie de la stratégie consiste également à utiliser des services de logistique privés. Les clients qui n’utilisent pas la livraison à domicile peuvent utiliser le service pour les cueillettes et les retours, et, après les heures d’ouverture, peuvent récupérer des colis dans les casiers de ces emplacements disséminés à travers les villes canadiennes.
« Le pouvoir est passé aux mains des consommateurs. Ils veulent tout, tout de suite. Cela augmente les coûts pour le détaillant, [ce qui] l’oblige à trouver d’autres moyens d’économiser de l’argent », déclare le président d’un service de logistique privé. Ce dernier prédit qu’au cours des cinq à dix prochaines années, davantage d’entreprises loueront des locaux à utiliser comme mini-centres de tri afin d’accéder plus rapidement aux centres-villes. Certains détaillants, enfin, réaménagent leurs magasins en consacrant un espace à l’avant à des fins d’essayage, tandis que le reste du local est transformé en entrepôt.
L’essor du commerce électronique et la diminution des achats en magasin sont plus visibles maintenant. Une étude récente de KPMG montre une diminution du nombre de baux commerciaux, ainsi que de la valeur des baux commerciaux des petites enseignes. Ce que les grandes enseignes demandent fondamentalement, c’est : « Qu’essayez-vous d’acheter en ligne? » par opposition à « Pourquoi viendriez-vous en magasin? », ajoute le responsable de l’étude.
Mais les consommateurs souhaitent toujours une interaction en personne, selon le chef de l’exploitation de RioCan. Ils veulent faire leurs achats via plusieurs canaux, dit-il, et les détaillants adaptent les méthodes de distribution, la taille des magasins, les agencements et les gammes de produits pour mieux répondre à leurs demandes.
Les détaillants recherchent des solutions rentables, tenant compte de la géographie du Canada, du coût élevé des livraisons du dernier kilomètre et des défis liés à la mise en place de centres de distribution en milieu urbain. « Les pressions inflationnistes ont augmenté les coûts de développement dans les zones où l’offre de biens immobiliers de qualité pour le commerce de détail est restreinte, aggravant encore le déséquilibre existant entre l’offre et la demande », ajoute-t-il. « La demande pour ce type d’espace est en croissance. »