Les sociétés mondiales de capital-risque investissent l’écosystème des jeunes pousses japonaises
Selon un document de JETRO, un organisme paragouvernemental japonais pour la promotion des échanges et des investissements, le gouvernement du Japon s’active pour connecter les entrepreneurs, les universités, les grandes entreprises et les capital-risqueurs afin de favoriser davantage de collaborations et de stimuler les affaires. En conséquence, il a reconnu la nécessité de changements vers des services de garde d’enfants améliorés et des règles de propriété intellectuelle axées sur les jeunes pousses en particulier.
Afin de créer de meilleures occasions pour les entreprises en démarrage, le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (METI) a lancé J-Startup en 2018. Le programme mobilise des ressources pour les entreprises les plus performantes du pays, en les connectant à un espace de travail gratuit et à des services de consultation et en les aidant à commercialiser leurs produits et services à l’étranger. En 2022, le METI a commencé à offrir aux jeunes pousses des subventions pour les aider à recruter du personnel.
D’autres mesures politiques se sont depuis ajoutées. Par exemple : des allègements fiscaux pour encourager les entreprises japonaises à créer des unités de capital-risque d’entreprise, ainsi qu’un fonds de dotation universitaire de 77 milliards de dollars américains dirigé par le gouvernement pour soutenir la recherche et les entreprises en démarrage affiliées à l’université. La déréglementation pourrait alimenter un autre cycle d’expansion. En 2024, le gouvernement devrait assouplir les restrictions sur les sociétés en commandite au Japon, ce qui permettrait à davantage d’argent des investisseurs mondiaux d’affluer vers les fonds de capital-risque japonais – et finalement vers les jeunes pousses.
Pendant ce temps, d’importants flux de capital-risque en provenance de l’étranger se poursuivent. En 2022, Eight Roads Ventures Japan, une unité de la société américaine Eight Roads soutenue par Fidelity, a investi 16 millions de dollars dans la société de biotechnologie Thyas de Kyoto, dont l’ensemble des 577 millions de dollars de fonds gérés ont été versés dans 49 entreprises des secteurs japonais de la santé, de la technologie, des technologies financières et des technologies émergentes.
Salesforce Ventures, une filiale de capital-risque d’un géant américain en logiciel infonuagique basée à San Francisco, dispose d’un fonds Japan Trailblazer de 100 millions de dollars et d’un solide bilan, ayant soutenu le service de réseautage professionnel BizReach et le développeur de logiciel de comptabilité freee. En 2018, Scrum Ventures, une société d’investissement en phase d’amorçage basée à San Francisco, s’est associée à Nintendo pour trouver de jeunes entreprises avec de nouvelles idées pour la console Switch de la société japonaise de jeux vidéo. Pendant ce temps, DCM, une société de capital-risque américaine basée dans la Silicon Valley, a financé 20 jeunes pousses dans les domaines du logiciel, du mobile et de l’IdO en Corée du Sud et au Japon depuis l’ouverture d’un bureau à Tokyo en 2008.
En 2021, les sorties de capital-risque représentaient environ la moitié des 125 introductions en bourse au Japon. Alors que les licornes aux États-Unis, en Chine et en Europe se comptent désormais par centaines, le Japon n’en compte toujours pas une douzaine.
Selon un document de JETRO, un organisme paragouvernemental japonais pour la promotion des échanges et des investissements, le gouvernement du Japon s’active pour connecter les entrepreneurs, les universités, les grandes entreprises et les capital-risqueurs afin de favoriser davantage de collaborations et de stimuler les affaires. En conséquence, il a reconnu la nécessité de changements vers des services de garde d’enfants améliorés et des règles de propriété intellectuelle axées sur les jeunes pousses en particulier.
Afin de créer de meilleures occasions pour les entreprises en démarrage, le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (METI) a lancé J-Startup en 2018. Le programme mobilise des ressources pour les entreprises les plus performantes du pays, en les connectant à un espace de travail gratuit et à des services de consultation et en les aidant à commercialiser leurs produits et services à l’étranger. En 2022, le METI a commencé à offrir aux jeunes pousses des subventions pour les aider à recruter du personnel.
D’autres mesures politiques se sont depuis ajoutées. Par exemple : des allègements fiscaux pour encourager les entreprises japonaises à créer des unités de capital-risque d’entreprise, ainsi qu’un fonds de dotation universitaire de 77 milliards de dollars américains dirigé par le gouvernement pour soutenir la recherche et les entreprises en démarrage affiliées à l’université. La déréglementation pourrait alimenter un autre cycle d’expansion. En 2024, le gouvernement devrait assouplir les restrictions sur les sociétés en commandite au Japon, ce qui permettrait à davantage d’argent des investisseurs mondiaux d’affluer vers les fonds de capital-risque japonais – et finalement vers les jeunes pousses.
Pendant ce temps, d’importants flux de capital-risque en provenance de l’étranger se poursuivent. En 2022, Eight Roads Ventures Japan, une unité de la société américaine Eight Roads soutenue par Fidelity, a investi 16 millions de dollars dans la société de biotechnologie Thyas de Kyoto, dont l’ensemble des 577 millions de dollars de fonds gérés ont été versés dans 49 entreprises des secteurs japonais de la santé, de la technologie, des technologies financières et des technologies émergentes.
Salesforce Ventures, une filiale de capital-risque d’un géant américain en logiciel infonuagique basée à San Francisco, dispose d’un fonds Japan Trailblazer de 100 millions de dollars et d’un solide bilan, ayant soutenu le service de réseautage professionnel BizReach et le développeur de logiciel de comptabilité freee. En 2018, Scrum Ventures, une société d’investissement en phase d’amorçage basée à San Francisco, s’est associée à Nintendo pour trouver de jeunes entreprises avec de nouvelles idées pour la console Switch de la société japonaise de jeux vidéo. Pendant ce temps, DCM, une société de capital-risque américaine basée dans la Silicon Valley, a financé 20 jeunes pousses dans les domaines du logiciel, du mobile et de l’IdO en Corée du Sud et au Japon depuis l’ouverture d’un bureau à Tokyo en 2008.
En 2021, les sorties de capital-risque représentaient environ la moitié des 125 introductions en bourse au Japon. Alors que les licornes aux États-Unis, en Chine et en Europe se comptent désormais par centaines, le Japon n’en compte toujours pas une douzaine.