Les répercussions de l’inflation sur les ménages à faible revenu aux États-Unis inquiètent les détaillant
Après l’adaptation aux contraintes sanitaires et aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement, Fortune examine les nouveaux défis auxquels font face désormais les détaillants aux États-Unis. Il semble que les signes d’inquiétude s’accumulent, notamment en ce qui concerne les répercussions de l’inflation sur la consommation.
En effet, à partir de l’analyse des revenus des détaillants, les spécialistes notent que les consommateurs américains à revenu faible et moyen ont été les plus durement touchés par la hausse des prix. Il y aurait, dit-on, une « bifurcation sur le marché de détail », où les consommateurs à revenu élevé continuent de dépenser comme d’habitude, tandis que d’autres segments font de grands changements dans leurs habitudes. Cette évolution, qui présage une diminution des ventes, serait une source d’inquiétude grandissante pour les détaillants.
Faisant référence aux données de Morning Consult, Fortune souligne que les consommateurs ayant des revenus de plus de 100 000 $ ont augmenté leurs dépenses de 20 % entre juillet 2021 et juillet 2022. En revanche, ceux qui gagnent entre 50 000 $ et 99 999 $ ont dépensé 8 % de plus sur la même période, tandis que ceux ayant un revenu de moins de 50 000 $ ont diminué leurs dépenses de 1 %.
Fortune mentionne que l’augmentation des dépenses des consommateurs nantis conjuguée à la baisse des prix de l’essence a contribué à la santé des ventes au détail aux États-Unis en juillet, malgré une inflation sans précédent depuis le début des années 1980.
Cependant, un rapport de la Provident Bank note que malgré la baisse de 23 % du prix de l’essence depuis le mois de juin, quelque 83 % des Américains disent qu’ils réduisent leurs dépenses en raison de l’inflation. En même temps, selon le Bureau of Labor Statistics, les gains horaires moyens réels, ou les salaires corrigés de l’inflation, ont chuté de 3 % d’une année sur l’autre le mois dernier.
Selon Fortune, le comportement des consommateurs est lié à l’argent dont ils disposent après avoir payé leurs dépenses mensuelles. Morning Consult montre qu’en juillet, seulement 39 % des adultes américains gagnant moins de 50 000 dollars par an avaient de l’argent après avoir payé leurs dépenses mensuelles. Il s’agit d’une chute de 45 % comparativement aux niveaux d’il y a un an. Par contre, 59 % des adultes américains ayant des revenus allant de 50 000 $ à 99 999 $ et près de 80 % de ceux faisant plus de 100 000 dollars avaient de l’argent disponible après s’être acquittés de leurs dépenses mensuelles.
Après l’adaptation aux contraintes sanitaires et aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement, Fortune examine les nouveaux défis auxquels font face désormais les détaillants aux États-Unis. Il semble que les signes d’inquiétude s’accumulent, notamment en ce qui concerne les répercussions de l’inflation sur la consommation.
En effet, à partir de l’analyse des revenus des détaillants, les spécialistes notent que les consommateurs américains à revenu faible et moyen ont été les plus durement touchés par la hausse des prix. Il y aurait, dit-on, une « bifurcation sur le marché de détail », où les consommateurs à revenu élevé continuent de dépenser comme d’habitude, tandis que d’autres segments font de grands changements dans leurs habitudes. Cette évolution, qui présage une diminution des ventes, serait une source d’inquiétude grandissante pour les détaillants.
Faisant référence aux données de Morning Consult, Fortune souligne que les consommateurs ayant des revenus de plus de 100 000 $ ont augmenté leurs dépenses de 20 % entre juillet 2021 et juillet 2022. En revanche, ceux qui gagnent entre 50 000 $ et 99 999 $ ont dépensé 8 % de plus sur la même période, tandis que ceux ayant un revenu de moins de 50 000 $ ont diminué leurs dépenses de 1 %.
Fortune mentionne que l’augmentation des dépenses des consommateurs nantis conjuguée à la baisse des prix de l’essence a contribué à la santé des ventes au détail aux États-Unis en juillet, malgré une inflation sans précédent depuis le début des années 1980.
Cependant, un rapport de la Provident Bank note que malgré la baisse de 23 % du prix de l’essence depuis le mois de juin, quelque 83 % des Américains disent qu’ils réduisent leurs dépenses en raison de l’inflation. En même temps, selon le Bureau of Labor Statistics, les gains horaires moyens réels, ou les salaires corrigés de l’inflation, ont chuté de 3 % d’une année sur l’autre le mois dernier.
Selon Fortune, le comportement des consommateurs est lié à l’argent dont ils disposent après avoir payé leurs dépenses mensuelles. Morning Consult montre qu’en juillet, seulement 39 % des adultes américains gagnant moins de 50 000 dollars par an avaient de l’argent après avoir payé leurs dépenses mensuelles. Il s’agit d’une chute de 45 % comparativement aux niveaux d’il y a un an. Par contre, 59 % des adultes américains ayant des revenus allant de 50 000 $ à 99 999 $ et près de 80 % de ceux faisant plus de 100 000 dollars avaient de l’argent disponible après s’être acquittés de leurs dépenses mensuelles.