Les régulateurs reprennent le contrôle dans le secteur bancaire aux États-Unis
Depuis quelque temps, le secteur bancaire aux États-Unis est marqué par des soubresauts qui suscitent de l’inquiétude chez les clients. En effet, trois banques ont fait faillite dans un intervalle d’un an. Il s’agit de la Silicon Valley Bank, de Signature Bank et de First Republic Bank. De ce fait, un article publié dans le New York Times suggère au Congrès d’étendre ses pouvoirs de réglementation pour garantir certains dépôts afin de limiter la panique. Cette proposition fait suite à la décision de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) de coordonner la saisie et la vente de la First Republic Bank à J.P. Morgan. En effet, la FDIC assure les dépôts bancaires à hauteur de 250 000 $. De ce fait, une large part des dépôts n’est pas assurée. On estime à 7,7 milliards de dollars les sommes non assurés, soit 43 % des dépôts aux États-Unis. Les dépôts non assurés accroissent le risque de ruées bancaires, qui peut menacer la stabilité financière.
Un autre article affirme que les trois banques qui ont récemment fait faillite avaient trois points en commun :
- Les placements étaient exposés au risque de hausse des intérêts. En effet, de nombreuses banques, surtout les petites, offraient des taux d’intérêt bas, alors que le taux directeur augmentait. De ce fait, les banques payaient des intérêts plus élevés que les dépôts de leurs clients, ce qui a contribué à inverser le bilan de certaines, avec des revenus faibles et des coûts élevés.
- Les dépôts dépassaient les limites d’assurance fédérale. Une part importante des clients avaient des dépôts qui dépassaient les 250 000 $ mentionnés plus haut. Par conséquent, de nombreux clients se précipitaient pour retirer leur argent par peur que la banque fasse faillite.
- La peur d’une contagion exacerbe la paranoïa. Les banques qui ont fait faillite avaient un système de fonctionnement similaire. Le risque de contagion était présent. Le régulateur a donc été obligé de réagir pour tenter de stabiliser la situation et de rassurer la clientèle.
Certains experts estiment que les problèmes sont en grande partie liés à une mauvaise gestion. Toutefois, ils tiennent la FDIC partiellement responsable pour ne pas avoir saisi plus tôt l’ampleur de la situation afin d’intervenir. Par ailleurs, même si la situation semble sous contrôle, les taux d’intérêt plus élevés déforment l’économie. De ce fait, d’autres parties du système financier pourraient également être mises à rude épreuve.
Depuis quelque temps, le secteur bancaire aux États-Unis est marqué par des soubresauts qui suscitent de l’inquiétude chez les clients. En effet, trois banques ont fait faillite dans un intervalle d’un an. Il s’agit de la Silicon Valley Bank, de Signature Bank et de First Republic Bank. De ce fait, un article publié dans le New York Times suggère au Congrès d’étendre ses pouvoirs de réglementation pour garantir certains dépôts afin de limiter la panique. Cette proposition fait suite à la décision de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) de coordonner la saisie et la vente de la First Republic Bank à J.P. Morgan. En effet, la FDIC assure les dépôts bancaires à hauteur de 250 000 $. De ce fait, une large part des dépôts n’est pas assurée. On estime à 7,7 milliards de dollars les sommes non assurés, soit 43 % des dépôts aux États-Unis. Les dépôts non assurés accroissent le risque de ruées bancaires, qui peut menacer la stabilité financière.
Un autre article affirme que les trois banques qui ont récemment fait faillite avaient trois points en commun :
- Les placements étaient exposés au risque de hausse des intérêts. En effet, de nombreuses banques, surtout les petites, offraient des taux d’intérêt bas, alors que le taux directeur augmentait. De ce fait, les banques payaient des intérêts plus élevés que les dépôts de leurs clients, ce qui a contribué à inverser le bilan de certaines, avec des revenus faibles et des coûts élevés.
- Les dépôts dépassaient les limites d’assurance fédérale. Une part importante des clients avaient des dépôts qui dépassaient les 250 000 $ mentionnés plus haut. Par conséquent, de nombreux clients se précipitaient pour retirer leur argent par peur que la banque fasse faillite.
- La peur d’une contagion exacerbe la paranoïa. Les banques qui ont fait faillite avaient un système de fonctionnement similaire. Le risque de contagion était présent. Le régulateur a donc été obligé de réagir pour tenter de stabiliser la situation et de rassurer la clientèle.
Certains experts estiment que les problèmes sont en grande partie liés à une mauvaise gestion. Toutefois, ils tiennent la FDIC partiellement responsable pour ne pas avoir saisi plus tôt l’ampleur de la situation afin d’intervenir. Par ailleurs, même si la situation semble sous contrôle, les taux d’intérêt plus élevés déforment l’économie. De ce fait, d’autres parties du système financier pourraient également être mises à rude épreuve.