Les programmes de doctorat nécessiteraient une actualisation pour mieux répondre aux besoins de la société
Selon Nature, les gouvernements reconnaissent que la disponibilité d'un solide bassin de chercheurs en science est essentielle à la prospérité nationale, au bien-être et à la compétitivité de l'économie. Cependant, la recherche ne sera pas capable de relever ces défis, dit-on, si on n'entreprend pas une réforme en profondeur de la formation doctorale, qui est la porte d'accès à une carrière de chercheur.
Apparemment, la formation doctorale fait face à une variété de difficultés, et ce depuis un certain temps déjà. Nature mentionne, par exemple, les effets négatifs de l'inflation sur les bourses de doctorat et la subséquente crise du coût de la vie. De plus, dans un milieu où les chercheurs ne sont pas formés au mentorat, on note le manque de soutien des chercheurs en début de carrière et la mauvaise qualité de la surveillance qui leur est accordée. De surcroît, le racisme et la discrimination seraient des fléaux systémiques dans la culture universitaire à certains endroits.
En outre, à un moment où la science de pointe favorise – surtout dans le secteur non universitaire – les travaux transdisciplinaires et la mise en rapport de grandes équipes de chercheurs, les doctorants semblent mal outillés pour agir dans un tel environnement. D'ailleurs, malgré certaines tentatives de réformes amorcées dans quelques pays à revenu élevé, on constate que partout ailleurs, notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire, les étudiants de troisième cycle sont toujours évalués par le biais de la production d'une thèse à auteur unique défendue auprès d'un comité d'experts.
Ces contraintes seraient devenues plus visibles, signale Nature, en raison de l'augmentation du nombre d'étudiants suivant une formation doctorale. Faisant référence au livre Towards a Global Core Value System in Doctoral Education (2022), l'article note que seulement aux États-Unis, les étudiants au doctorat sont passés de 48 500 à 69 525 entre 2004 et 2016.
Il serait donc pertinent de réfléchir à une réorganisation autant de l'organisation que du financement du parcours doctoral si les gouvernements veulent que leurs diplômés puissent continuer à répondre aux demandes sociétales. Nature note que certains pays introduisent déjà des innovations. Par exemple, certains candidats sont formés dans des cohortes avec plus d'un superviseur. Dans un tel contexte, si la relation n'est pas positive, les étudiants sont moins isolés et mieux protégés. D'autres étudiants suivent des cours supplémentaires ou font évaluer périodiquement leurs progrès en matière de recherche – le type d'approche guidée le plus largement adopté dans le domaine de l'éducation.
Selon Nature, les gouvernements reconnaissent que la disponibilité d'un solide bassin de chercheurs en science est essentielle à la prospérité nationale, au bien-être et à la compétitivité de l'économie. Cependant, la recherche ne sera pas capable de relever ces défis, dit-on, si on n'entreprend pas une réforme en profondeur de la formation doctorale, qui est la porte d'accès à une carrière de chercheur.
Apparemment, la formation doctorale fait face à une variété de difficultés, et ce depuis un certain temps déjà. Nature mentionne, par exemple, les effets négatifs de l'inflation sur les bourses de doctorat et la subséquente crise du coût de la vie. De plus, dans un milieu où les chercheurs ne sont pas formés au mentorat, on note le manque de soutien des chercheurs en début de carrière et la mauvaise qualité de la surveillance qui leur est accordée. De surcroît, le racisme et la discrimination seraient des fléaux systémiques dans la culture universitaire à certains endroits.
En outre, à un moment où la science de pointe favorise – surtout dans le secteur non universitaire – les travaux transdisciplinaires et la mise en rapport de grandes équipes de chercheurs, les doctorants semblent mal outillés pour agir dans un tel environnement. D'ailleurs, malgré certaines tentatives de réformes amorcées dans quelques pays à revenu élevé, on constate que partout ailleurs, notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire, les étudiants de troisième cycle sont toujours évalués par le biais de la production d'une thèse à auteur unique défendue auprès d'un comité d'experts.
Ces contraintes seraient devenues plus visibles, signale Nature, en raison de l'augmentation du nombre d'étudiants suivant une formation doctorale. Faisant référence au livre Towards a Global Core Value System in Doctoral Education (2022), l'article note que seulement aux États-Unis, les étudiants au doctorat sont passés de 48 500 à 69 525 entre 2004 et 2016.
Il serait donc pertinent de réfléchir à une réorganisation autant de l'organisation que du financement du parcours doctoral si les gouvernements veulent que leurs diplômés puissent continuer à répondre aux demandes sociétales. Nature note que certains pays introduisent déjà des innovations. Par exemple, certains candidats sont formés dans des cohortes avec plus d'un superviseur. Dans un tel contexte, si la relation n'est pas positive, les étudiants sont moins isolés et mieux protégés. D'autres étudiants suivent des cours supplémentaires ou font évaluer périodiquement leurs progrès en matière de recherche – le type d'approche guidée le plus largement adopté dans le domaine de l'éducation.