Les possibilités qui s’offrent au Canada dans la fabrication de thérapies cellulaires et géniques
Selon une recherche de l’Innovation Economy Council, le domaine en plein essor de la thérapie cellulaire et génique représente la frontière de la médecine moderne. Contrairement à de nombreux médicaments conventionnels, ces thérapies vivantes sont spécialement conçues pour attaquer directement la maladie, plutôt que de simplement traiter ses symptômes.
Le marché mondial des thérapies cellulaires et géniques croît de plus de 25 % par an. D’ici 2030, la valeur du marché de la thérapie cellulaire et génique devrait atteindre plus de 34 milliards de dollars américains. Le Canada se classe au 12e rang mondial pour la qualité de ses efforts en recherche et développement et représente un acteur de cette industrie révolutionnaire.
La science canadienne a aidé à lancer la biologie des cellules souches dans les années 1960, et plus d’un demi-siècle plus tard, des chercheurs canadiens et de jeunes pousses biotechnologiques exploitent avec succès cette science dans un pipeline de traitements prometteurs. Des centaines de thérapies susceptibles de sauver des vies sont à divers stades de développement et d’essais cliniques au Canada et dans le monde. Elles sont conçues pour lutter contre une gamme de maladies mortelles et débilitantes, notamment le cancer, la polyarthrite rhumatoïde, le diabète, les maladies du foie, la maladie d’Alzheimer et de nombreuses maladies rares.
Le défi consiste maintenant à bâtir un écosystème canadien complet, de la découverte et du capital de risque aux talents et à la fabrication à l’échelle commerciale. Ce rapport examine l’état du secteur canadien de la thérapie cellulaire et génique, soulignant à la fois ses forces et les principales lacunes qui subsistent alors que les entreprises s’efforcent de faire sortir leurs traitements du laboratoire et de les faire parvenir aux patients.
Les principaux enjeux auxquels les entreprises sont confrontées concernent l’augmentation de la production à un coût raisonnable, la construction d’une infrastructure de fabrication et de laboratoire à l’échelle commerciale et la création d’un bassin de talents suffisamment important pour soutenir une industrie de classe mondiale.
Ébranlé par la pandémie de COVID-19, le gouvernement canadien aide à reconstruire à partir de zéro la capacité perdue de fabrication de vaccins. À ce jour, il a engagé 1,2 milliard de dollars dans divers projets au Québec et en Ontario. Le risque est maintenant que dans la précipitation à faire face à la crise actuelle, les décideurs politiques négligent le reste de l’industrie de la biotechnologie, y compris les thérapies cellulaires et géniques qui seront l’épine dorsale des soins de santé au Canada dans les décennies à venir.
L’industrie canadienne de fabrication de cellules et de gènes est à un point d’inflexion. La nécessité d’une fabrication commerciale à grande échelle se profile à l’horizon. Mais quelle part de cette production se fera au Canada?
Selon une recherche de l’Innovation Economy Council, le domaine en plein essor de la thérapie cellulaire et génique représente la frontière de la médecine moderne. Contrairement à de nombreux médicaments conventionnels, ces thérapies vivantes sont spécialement conçues pour attaquer directement la maladie, plutôt que de simplement traiter ses symptômes.
Le marché mondial des thérapies cellulaires et géniques croît de plus de 25 % par an. D’ici 2030, la valeur du marché de la thérapie cellulaire et génique devrait atteindre plus de 34 milliards de dollars américains. Le Canada se classe au 12e rang mondial pour la qualité de ses efforts en recherche et développement et représente un acteur de cette industrie révolutionnaire.
La science canadienne a aidé à lancer la biologie des cellules souches dans les années 1960, et plus d’un demi-siècle plus tard, des chercheurs canadiens et de jeunes pousses biotechnologiques exploitent avec succès cette science dans un pipeline de traitements prometteurs. Des centaines de thérapies susceptibles de sauver des vies sont à divers stades de développement et d’essais cliniques au Canada et dans le monde. Elles sont conçues pour lutter contre une gamme de maladies mortelles et débilitantes, notamment le cancer, la polyarthrite rhumatoïde, le diabète, les maladies du foie, la maladie d’Alzheimer et de nombreuses maladies rares.
Le défi consiste maintenant à bâtir un écosystème canadien complet, de la découverte et du capital de risque aux talents et à la fabrication à l’échelle commerciale. Ce rapport examine l’état du secteur canadien de la thérapie cellulaire et génique, soulignant à la fois ses forces et les principales lacunes qui subsistent alors que les entreprises s’efforcent de faire sortir leurs traitements du laboratoire et de les faire parvenir aux patients.
Les principaux enjeux auxquels les entreprises sont confrontées concernent l’augmentation de la production à un coût raisonnable, la construction d’une infrastructure de fabrication et de laboratoire à l’échelle commerciale et la création d’un bassin de talents suffisamment important pour soutenir une industrie de classe mondiale.
Ébranlé par la pandémie de COVID-19, le gouvernement canadien aide à reconstruire à partir de zéro la capacité perdue de fabrication de vaccins. À ce jour, il a engagé 1,2 milliard de dollars dans divers projets au Québec et en Ontario. Le risque est maintenant que dans la précipitation à faire face à la crise actuelle, les décideurs politiques négligent le reste de l’industrie de la biotechnologie, y compris les thérapies cellulaires et géniques qui seront l’épine dorsale des soins de santé au Canada dans les décennies à venir.
L’industrie canadienne de fabrication de cellules et de gènes est à un point d’inflexion. La nécessité d’une fabrication commerciale à grande échelle se profile à l’horizon. Mais quelle part de cette production se fera au Canada?