Les plus grands secteurs du Canada seront les plus perturbés par l’IA, selon un rapport
Un rapport mondial du cabinet de conseil Accenture indique que les plus grandes industries du Canada, y compris les services financiers et l'énergie, seront également les plus perturbées par l'intelligence artificielle (IA), ce qui exercera une pression sur des entreprises traditionnellement conservatrices pour qu'elles deviennent les premières à l'adopter. L'intelligence artificielle générative – la dernière itération d'outils d'IA capables de créer des œuvres originales, tels que ChatGPT et DALL-E – changera à jamais notre façon de travailler. Cette perturbation sera toutefois plus prononcée dans les secteurs des banques, de l'assurance et des marchés de capitaux, suivis par le secteur de l'énergie. Selon les données d'IBIS World, ces secteurs sont les plus importants au Canada en matière de revenus.
Bien que le milieu des affaires canadien ait eu une approche plus conservatrice en matière d'adoption technologique dans le passé, les experts prédisent que la situation sera différente pour l'adoption de l'IA compte tenu de l'importance économique de ces secteurs, soutient un article du Globe and Mail qui se penche sur la question.
« Près des trois quarts des centaines de dirigeants canadiens que nous avons interrogés ont déclaré qu'ils investiraient davantage dans cette technologie », a déclaré le directeur général des données, de l'analyse et de l'intelligence appliquée chez Accenture. « Près de 97 % déclarent que l'IA est une priorité pour leur entreprise, il y a donc de l'optimisme et des opportunités. »
Le rapport suggère un vif intérêt des entreprises canadiennes dans les secteurs les plus touchés, à savoir les services financiers et l'énergie, pour explorer la technologie et ses avantages potentiels, et le directeur général affirme que les employés verront bientôt ces changements intégrés à leur travail.
Investir dans l'adoption de technologies à ce stade relativement précoce de développement est quelque peu inhabituel pour les entreprises canadiennes. Selon le dernier rapport sur l'innovation du Conference Board du Canada, publié en juin 2021, le Canada a obtenu un C pour l'innovation globale de son économie et s'est classé onzième parmi les 16 pays analysés.
Le Canada obtient de bons résultats en recherche fondamentale, le début de l'entonnoir autour de l'innovation, comme les dépenses du gouvernement par exemple, et au niveau universitaire, selon le vice-président du Conference Board du Canada. « Là où le Canada commence à glisser, c'est autour de la commercialisation et de l'adoption de la technologie. »
Toutefois, il pense qu'il y a des raisons de croire que cette fois-ci serait différente : « Je ne suis pas sûr que je parierais que nous sommes à la traîne sur ce dossier, car cela aura un impact sur certaines des principales industries, et le Canada maîtrise déjà certains des éléments constitutifs de l'IA; nous ne partons pas du début », déclare-t-il.
Selon Stephen Thomas, professeur à la Smith School of Business de l'Université Queen's à Kingston, pour la majorité des employés, la technologie sera un avantage net, leur permettant de faire leur travail plus efficacement, mais seulement s'ils maintiennent leur niveau de compétences.
Un rapport mondial du cabinet de conseil Accenture indique que les plus grandes industries du Canada, y compris les services financiers et l'énergie, seront également les plus perturbées par l'intelligence artificielle (IA), ce qui exercera une pression sur des entreprises traditionnellement conservatrices pour qu'elles deviennent les premières à l'adopter. L'intelligence artificielle générative – la dernière itération d'outils d'IA capables de créer des œuvres originales, tels que ChatGPT et DALL-E – changera à jamais notre façon de travailler. Cette perturbation sera toutefois plus prononcée dans les secteurs des banques, de l'assurance et des marchés de capitaux, suivis par le secteur de l'énergie. Selon les données d'IBIS World, ces secteurs sont les plus importants au Canada en matière de revenus.
Bien que le milieu des affaires canadien ait eu une approche plus conservatrice en matière d'adoption technologique dans le passé, les experts prédisent que la situation sera différente pour l'adoption de l'IA compte tenu de l'importance économique de ces secteurs, soutient un article du Globe and Mail qui se penche sur la question.
« Près des trois quarts des centaines de dirigeants canadiens que nous avons interrogés ont déclaré qu'ils investiraient davantage dans cette technologie », a déclaré le directeur général des données, de l'analyse et de l'intelligence appliquée chez Accenture. « Près de 97 % déclarent que l'IA est une priorité pour leur entreprise, il y a donc de l'optimisme et des opportunités. »
Le rapport suggère un vif intérêt des entreprises canadiennes dans les secteurs les plus touchés, à savoir les services financiers et l'énergie, pour explorer la technologie et ses avantages potentiels, et le directeur général affirme que les employés verront bientôt ces changements intégrés à leur travail.
Investir dans l'adoption de technologies à ce stade relativement précoce de développement est quelque peu inhabituel pour les entreprises canadiennes. Selon le dernier rapport sur l'innovation du Conference Board du Canada, publié en juin 2021, le Canada a obtenu un C pour l'innovation globale de son économie et s'est classé onzième parmi les 16 pays analysés.
Le Canada obtient de bons résultats en recherche fondamentale, le début de l'entonnoir autour de l'innovation, comme les dépenses du gouvernement par exemple, et au niveau universitaire, selon le vice-président du Conference Board du Canada. « Là où le Canada commence à glisser, c'est autour de la commercialisation et de l'adoption de la technologie. »
Toutefois, il pense qu'il y a des raisons de croire que cette fois-ci serait différente : « Je ne suis pas sûr que je parierais que nous sommes à la traîne sur ce dossier, car cela aura un impact sur certaines des principales industries, et le Canada maîtrise déjà certains des éléments constitutifs de l'IA; nous ne partons pas du début », déclare-t-il.
Selon Stephen Thomas, professeur à la Smith School of Business de l'Université Queen's à Kingston, pour la majorité des employés, la technologie sera un avantage net, leur permettant de faire leur travail plus efficacement, mais seulement s'ils maintiennent leur niveau de compétences.