Les petites entreprises canadiennes prennent de l’expansion avec l’aide des données
Un article du Globe and Mail relate l’histoire d’un restaurant qui voulait prendre de l’expansion, mais ne savait pas comment. Son propriétaire a alors postulé auprès de Ma rue principale, une organisation financée par le gouvernement fédéral qui a produit un rapport d’étude de marché pour son quartier. Les données recueillies ont permis au propriétaire d’apprendre que ses clients étaient intéressés par des produits de meilleure qualité – et avaient le budget à y consacrer.
Il a donc investi dans de meilleurs ingrédients et équipements pour le café, et ses clients ont réagi en dépensant en moyenne de 15 à 20 % de plus par visite. Avec les revenus supplémentaires, le restaurant s’est agrandi en prenant possession du magasin voisin, un risque commercial que le propriétaire dit qu’il était prêt à prendre, car il dispose désormais de données pour soutenir sa décision.
« Je suis prêt à dépenser un peu plus d’argent pour une machine à expresso… et je sais que je dois me concentrer davantage sur l’achat de meilleurs produits et dépenser un peu plus, car les gens recherchent cela », a-t-il déclaré.
Pour les chefs d’entreprise, les données ont toujours été un facteur clé dans la prise de décision. Mais cela peut être un défi majeur pour les petites entreprises, qui n’ont peut-être pas le même accès aux données, ou la même capacité à les analyser que les grandes entreprises avec lesquelles elles sont souvent en concurrence.
Ma rue principale a été lancée par l’Institut urbain du Canada et le Conseil de développement économique de l’Ontario en 2021. Le programme de deux ans visant à revitaliser l’économie des villes a été lancé grâce à un investissement de 23 millions de dollars de l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario. Les petites entreprises admissibles ont accès à des études de marché sur leurs quartiers, ainsi qu’à un maximum de 10 000 $ chacune pour financer les mesures prises à la suite des données présentées.
La Chambre de commerce du Canada, ou CCC, a lancé son laboratoire de données sur les entreprises plus tôt l’année dernière en partenariat avec Statistique Canada pour rendre les informations économiques plus accessibles aux petites entreprises. L’un des projets du laboratoire est une enquête trimestrielle sur les conditions commerciales, qui permet aux propriétaires de voir comment les concurrents gèrent les défis tels que les pénuries de main-d’œuvre. L’enquête la plus récente, publiée le 14 décembre, a montré que la plupart des entreprises tardent encore à adopter de nouvelles technologies : par exemple, seulement 6 % d’entre elles prévoient d’essayer de nouvelles façons d’automatiser les tâches.
Ce genre de résultat a souvent été cité par les économistes comme l’une des raisons pour lesquelles la productivité canadienne est inférieure à celle de nombreux pays comparables au niveau international.
Un article du Globe and Mail relate l’histoire d’un restaurant qui voulait prendre de l’expansion, mais ne savait pas comment. Son propriétaire a alors postulé auprès de Ma rue principale, une organisation financée par le gouvernement fédéral qui a produit un rapport d’étude de marché pour son quartier. Les données recueillies ont permis au propriétaire d’apprendre que ses clients étaient intéressés par des produits de meilleure qualité – et avaient le budget à y consacrer.
Il a donc investi dans de meilleurs ingrédients et équipements pour le café, et ses clients ont réagi en dépensant en moyenne de 15 à 20 % de plus par visite. Avec les revenus supplémentaires, le restaurant s’est agrandi en prenant possession du magasin voisin, un risque commercial que le propriétaire dit qu’il était prêt à prendre, car il dispose désormais de données pour soutenir sa décision.
« Je suis prêt à dépenser un peu plus d’argent pour une machine à expresso… et je sais que je dois me concentrer davantage sur l’achat de meilleurs produits et dépenser un peu plus, car les gens recherchent cela », a-t-il déclaré.
Pour les chefs d’entreprise, les données ont toujours été un facteur clé dans la prise de décision. Mais cela peut être un défi majeur pour les petites entreprises, qui n’ont peut-être pas le même accès aux données, ou la même capacité à les analyser que les grandes entreprises avec lesquelles elles sont souvent en concurrence.
Ma rue principale a été lancée par l’Institut urbain du Canada et le Conseil de développement économique de l’Ontario en 2021. Le programme de deux ans visant à revitaliser l’économie des villes a été lancé grâce à un investissement de 23 millions de dollars de l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario. Les petites entreprises admissibles ont accès à des études de marché sur leurs quartiers, ainsi qu’à un maximum de 10 000 $ chacune pour financer les mesures prises à la suite des données présentées.
La Chambre de commerce du Canada, ou CCC, a lancé son laboratoire de données sur les entreprises plus tôt l’année dernière en partenariat avec Statistique Canada pour rendre les informations économiques plus accessibles aux petites entreprises. L’un des projets du laboratoire est une enquête trimestrielle sur les conditions commerciales, qui permet aux propriétaires de voir comment les concurrents gèrent les défis tels que les pénuries de main-d’œuvre. L’enquête la plus récente, publiée le 14 décembre, a montré que la plupart des entreprises tardent encore à adopter de nouvelles technologies : par exemple, seulement 6 % d’entre elles prévoient d’essayer de nouvelles façons d’automatiser les tâches.
Ce genre de résultat a souvent été cité par les économistes comme l’une des raisons pour lesquelles la productivité canadienne est inférieure à celle de nombreux pays comparables au niveau international.