Les percées de l’hydrogène vert en 2022 pilotées par les entreprises et les chercheurs universitaires
Plusieurs percées technologiques semblent s’être produites en 2022 dans le domaine de l’hydrogène vert. Par exemple, American Machinist souligne que le partenariat de R et D établi entre Rolls-Royce et easyJet semble avoir réussi un essai au sol d’un moteur expérimental qui utilise de l’hydrogène vert produit à partir de l’énergie éolienne et marémotrice.
Le partenariat entre Rolls-Royce et easyJet pour développer des moteurs à combustion d’hydrogène pour les aéronefs – y compris les avions commerciaux à fuselage étroit – a pour objectif de démontrer que ce combustible peut fournir de l’énergie de manière sûre et efficace pour l’aviation commerciale.
La réussite de ce test – qui est considérée comme « une nouvelle étape dans l’aviation » – a eu lieu dans une installation du ministère de la Défense du Royaume-Uni à l’aide d’un moteur d’avion régional Rolls-Royce AE 2100-A modifié. Les partenaires prévoient maintenant une nouvelle série d’essais sur banc d’essai qui devrait mener à un essai au sol à grande échelle d’un moteur à réaction Rolls-Royce Pearl 15.
De son côté, Hydrogen Fuel News nous apprend que des chercheurs de l’Université Ben Gourion du Néguev à Beersheba (BGU) et de l’Institut de technologie Technion-Israël à Haïfa ont possiblement trouvé un processus plus économique de production d’hydrogène propre à partir de l’énergie solaire. À ce qu’il paraît, les techniques traditionnelles pour briser les liaisons chimiques dans la molécule d’eau afin de produire de l’oxygène et de l’hydrogène consomment beaucoup de temps et d’énergie.
Les chercheurs israéliens pensent avoir trouvé la façon d’utiliser la photoélectrochimie – la conversion de l’énergie solaire en carburant ou en électricité –, ce qui permettrait d’accélérer le processus catalytique. Il serait donc possible de réduire considérablement les coûts d’énergie électrique nécessaires pour effectuer le dégagement d’oxygène. Ces progrès, dit-on, pourraient encourager de nouvelles percées dans la conception de nouveaux matériaux et procédés pour créer des carburants propres à partir de ressources renouvelables, comme l’hydrogène propre.
Enfin, Energy Monitor souligne une nouvelle technologie développée par le conglomérat japonais Toshiba qui améliore l’efficacité du procédé power-to-gas (P2G) pour la production d’hydrogène « vert » ou renouvelable, tout en réduisant de 90 % l’utilisation d’iridium. Pour saisir la portée de cette percée, il faut comprendre que le P2G utilise l’électrolyse de l’eau pour convertir l’électricité renouvelable en hydrogène renouvelable.
Cependant, l’électrolyse à membrane électrolyte polymère (PEM), qui est considérée comme l’une des méthodes de conversion les plus prometteuses, utilise comme catalyseur l’iridium, l’un des métaux précieux les plus rares au monde. La production annuelle de ce métal n’est que de sept à dix tonnes et il coûte de quatre à cinq fois plus cher que le platine.
Plusieurs percées technologiques semblent s’être produites en 2022 dans le domaine de l’hydrogène vert. Par exemple, American Machinist souligne que le partenariat de R et D établi entre Rolls-Royce et easyJet semble avoir réussi un essai au sol d’un moteur expérimental qui utilise de l’hydrogène vert produit à partir de l’énergie éolienne et marémotrice.
Le partenariat entre Rolls-Royce et easyJet pour développer des moteurs à combustion d’hydrogène pour les aéronefs – y compris les avions commerciaux à fuselage étroit – a pour objectif de démontrer que ce combustible peut fournir de l’énergie de manière sûre et efficace pour l’aviation commerciale.
La réussite de ce test – qui est considérée comme « une nouvelle étape dans l’aviation » – a eu lieu dans une installation du ministère de la Défense du Royaume-Uni à l’aide d’un moteur d’avion régional Rolls-Royce AE 2100-A modifié. Les partenaires prévoient maintenant une nouvelle série d’essais sur banc d’essai qui devrait mener à un essai au sol à grande échelle d’un moteur à réaction Rolls-Royce Pearl 15.
De son côté, Hydrogen Fuel News nous apprend que des chercheurs de l’Université Ben Gourion du Néguev à Beersheba (BGU) et de l’Institut de technologie Technion-Israël à Haïfa ont possiblement trouvé un processus plus économique de production d’hydrogène propre à partir de l’énergie solaire. À ce qu’il paraît, les techniques traditionnelles pour briser les liaisons chimiques dans la molécule d’eau afin de produire de l’oxygène et de l’hydrogène consomment beaucoup de temps et d’énergie.
Les chercheurs israéliens pensent avoir trouvé la façon d’utiliser la photoélectrochimie – la conversion de l’énergie solaire en carburant ou en électricité –, ce qui permettrait d’accélérer le processus catalytique. Il serait donc possible de réduire considérablement les coûts d’énergie électrique nécessaires pour effectuer le dégagement d’oxygène. Ces progrès, dit-on, pourraient encourager de nouvelles percées dans la conception de nouveaux matériaux et procédés pour créer des carburants propres à partir de ressources renouvelables, comme l’hydrogène propre.
Enfin, Energy Monitor souligne une nouvelle technologie développée par le conglomérat japonais Toshiba qui améliore l’efficacité du procédé power-to-gas (P2G) pour la production d’hydrogène « vert » ou renouvelable, tout en réduisant de 90 % l’utilisation d’iridium. Pour saisir la portée de cette percée, il faut comprendre que le P2G utilise l’électrolyse de l’eau pour convertir l’électricité renouvelable en hydrogène renouvelable.
Cependant, l’électrolyse à membrane électrolyte polymère (PEM), qui est considérée comme l’une des méthodes de conversion les plus prometteuses, utilise comme catalyseur l’iridium, l’un des métaux précieux les plus rares au monde. La production annuelle de ce métal n’est que de sept à dix tonnes et il coûte de quatre à cinq fois plus cher que le platine.