Les multinationales se tournent vers l'IA générative pour gérer les chaînes d'approvisionnement
Malgré l'enthousiasme suscité par les nouvelles technologies telles que l'intelligence artificielle (IA) générative et la robotique, on craint que leur adoption soit lente et inégale. Une recherche publiée sur le site VOXEU CEPR par un groupe d'économistes de renom utilise des données d'enquête pour montrer que l'adoption de ces technologies de pointe aux États-Unis est en effet limitée et est beaucoup plus probable dans les grandes entreprises. D'autres résultats de la recherche incluent des différences de productivité importantes entre les adoptants et les non-adoptants, et des rapports provenant de la plupart des entreprises selon lesquels l'adoption de technologies de pointe ne modifie pas leur niveau d'emploi, tandis qu'entre 20 % et 40 % d'entre elles déclarent que les technologies ont augmenté leur demande de compétences.
Par ailleurs, un article du Financial Times avance que certaines des plus grandes entreprises du monde se tournent vers l'intelligence artificielle pour naviguer dans des chaînes d'approvisionnement de plus en plus complexes, alors qu'elles sont confrontées à l'impact des tensions géopolitiques et à la pression d'éliminer tout lien avec les violations de l'environnement et des droits de la personne. Unilever, Siemens et Maersk font partie de celles qui utilisent l'IA pour négocier des contrats, trouver de nouveaux fournisseurs ou aider à identifier ceux liés à des problèmes tels que la répression présumée des musulmans ouïghours dans la région chinoise du Xinjiang.
Bien que l'IA soit utilisée depuis des années dans la gestion de la chaîne d'approvisionnement, le développement de la technologie dite d'IA générative permet d'automatiser encore davantage le processus. De plus en plus de multinationales ont été confrontées à la nécessité de se tenir informées de leurs fournisseurs et de leurs clients dans un contexte de perturbations pendant la pandémie de COVID-19 ainsi que de tensions géopolitiques croissantes. De nouvelles lois sur la chaîne d'approvisionnement dans des pays comme l'Allemagne, qui obligent les entreprises à surveiller les problèmes environnementaux et de droits de la personne dans leurs chaînes d'approvisionnement, ont suscité de l'intérêt et des investissements dans ce domaine.
Jusqu'à 96 % des professionnels de la chaîne d'approvisionnement prévoient d'utiliser la technologie de l'IA, selon une enquête menée au mois d'août auprès de 55 cadres par le groupe logistique Freightos, bien que seulement 14 % des répondants l'utilisent déjà. Cependant, près d'un tiers d'entre eux pensent que l'utilisation de l'IA entraînera d'importantes suppressions d'emplois dans leur entreprise, ce qui souligne les inquiétudes concernant l'impact de la technologie sur la sécurité de l'emploi.
Malgré l'enthousiasme suscité par les nouvelles technologies telles que l'intelligence artificielle (IA) générative et la robotique, on craint que leur adoption soit lente et inégale. Une recherche publiée sur le site VOXEU CEPR par un groupe d'économistes de renom utilise des données d'enquête pour montrer que l'adoption de ces technologies de pointe aux États-Unis est en effet limitée et est beaucoup plus probable dans les grandes entreprises. D'autres résultats de la recherche incluent des différences de productivité importantes entre les adoptants et les non-adoptants, et des rapports provenant de la plupart des entreprises selon lesquels l'adoption de technologies de pointe ne modifie pas leur niveau d'emploi, tandis qu'entre 20 % et 40 % d'entre elles déclarent que les technologies ont augmenté leur demande de compétences.
Par ailleurs, un article du Financial Times avance que certaines des plus grandes entreprises du monde se tournent vers l'intelligence artificielle pour naviguer dans des chaînes d'approvisionnement de plus en plus complexes, alors qu'elles sont confrontées à l'impact des tensions géopolitiques et à la pression d'éliminer tout lien avec les violations de l'environnement et des droits de la personne. Unilever, Siemens et Maersk font partie de celles qui utilisent l'IA pour négocier des contrats, trouver de nouveaux fournisseurs ou aider à identifier ceux liés à des problèmes tels que la répression présumée des musulmans ouïghours dans la région chinoise du Xinjiang.
Bien que l'IA soit utilisée depuis des années dans la gestion de la chaîne d'approvisionnement, le développement de la technologie dite d'IA générative permet d'automatiser encore davantage le processus. De plus en plus de multinationales ont été confrontées à la nécessité de se tenir informées de leurs fournisseurs et de leurs clients dans un contexte de perturbations pendant la pandémie de COVID-19 ainsi que de tensions géopolitiques croissantes. De nouvelles lois sur la chaîne d'approvisionnement dans des pays comme l'Allemagne, qui obligent les entreprises à surveiller les problèmes environnementaux et de droits de la personne dans leurs chaînes d'approvisionnement, ont suscité de l'intérêt et des investissements dans ce domaine.
Jusqu'à 96 % des professionnels de la chaîne d'approvisionnement prévoient d'utiliser la technologie de l'IA, selon une enquête menée au mois d'août auprès de 55 cadres par le groupe logistique Freightos, bien que seulement 14 % des répondants l'utilisent déjà. Cependant, près d'un tiers d'entre eux pensent que l'utilisation de l'IA entraînera d'importantes suppressions d'emplois dans leur entreprise, ce qui souligne les inquiétudes concernant l'impact de la technologie sur la sécurité de l'emploi.