Les menaces à la cybersécurité se sont poursuivies au premier semestre de 2022, et le coût de la violation des données augmente
Au terme du premier semestre de l'année 2022, Wired fait état de la persistance d'une multitude de menaces à la cybersécurité qui semblent profondément imbriquées dans tous les aspects de la vie. Il est question du piratage massif, des escroqueries numériques, des attaques des rançongiciels et de la violation de données. L'intensité de ce dernier type d'attaque semble s'accroître.
Upguard fait référence au rapport sur les intrusions de données d'IBM et du Ponemon Institute (2021) pour souligner l'ampleur des coûts associés à ce phénomène. En effet, en 2021, le coût d'une intrusion s'élevait à 4,24 millions de dollars américains, une augmentation de 10 % par rapport au coût moyen en 2019 (3,86 millions de dollars). On prévoyait que le coût moyen mondial de la cybercriminalité devrait culminer à 6 billions de dollars américains vers la fin de l'année 2021, en raison de la prolifération des attaques de rançongiciels.
De son côté, Field Effect signale que la compromission des dossiers des clients contribue à l'augmentation du coût des intrusions. On mentionne le cas de T-Mobile, un opérateur de réseau sans fil aux États-Unis qui a subi une intrusion ayant permis aux cyberpirates de s'emparer des données confidentielles de plus de 40 millions de clients anciens ou potentiels. D'ailleurs, ce type d'attaques peut détruire la croissance de l'entreprise en raison de la perte de la propriété intellectuelle. En effet, les marques de commerce, les brevets, les droits d'auteur et les secrets commerciaux sont très convoités par les cybercriminels, qui peuvent les vendre à un concurrent.
Pour ce qui est des effets de l'intrusion de données au Canada, Insurance Business Canada signale que cette dernière est devenue plus coûteuse pour les entreprises. En 2021, le coût moyen d'un incident de violation de données pour une entreprise a atteint 6,75 millions de dollars comparativement à 6,35 millions de dollars l'année précédente. Il s'agit du coût le plus élevé depuis que le Canada a été inclus dans l'enquête il y a sept ans. Notons que ce chiffre est supérieur à la moyenne mondiale de 4,24 millions de dollars américains (environ 5,4 millions de dollars canadiens) par incident.
Insurance Business UK brosse un portrait semblable pour le Royaume-Uni. En effet, il semble que pour les incidents les plus graves, les moyennes et grandes entreprises britanniques ont perdu en moyenne 19 400 livres sterling au cours des 12 derniers mois, contre 13 400 livres sterling l'année précédente. Toutefois, si l'on inclut les entreprises de toutes les tailles, le montant déboursé chute à 4 200 livres sterling, une diminution considérable par rapport aux 8 460 livres sterling rapportées en 2021.
Au terme du premier semestre de l'année 2022, Wired fait état de la persistance d'une multitude de menaces à la cybersécurité qui semblent profondément imbriquées dans tous les aspects de la vie. Il est question du piratage massif, des escroqueries numériques, des attaques des rançongiciels et de la violation de données. L'intensité de ce dernier type d'attaque semble s'accroître.
Upguard fait référence au rapport sur les intrusions de données d'IBM et du Ponemon Institute (2021) pour souligner l'ampleur des coûts associés à ce phénomène. En effet, en 2021, le coût d'une intrusion s'élevait à 4,24 millions de dollars américains, une augmentation de 10 % par rapport au coût moyen en 2019 (3,86 millions de dollars). On prévoyait que le coût moyen mondial de la cybercriminalité devrait culminer à 6 billions de dollars américains vers la fin de l'année 2021, en raison de la prolifération des attaques de rançongiciels.
De son côté, Field Effect signale que la compromission des dossiers des clients contribue à l'augmentation du coût des intrusions. On mentionne le cas de T-Mobile, un opérateur de réseau sans fil aux États-Unis qui a subi une intrusion ayant permis aux cyberpirates de s'emparer des données confidentielles de plus de 40 millions de clients anciens ou potentiels. D'ailleurs, ce type d'attaques peut détruire la croissance de l'entreprise en raison de la perte de la propriété intellectuelle. En effet, les marques de commerce, les brevets, les droits d'auteur et les secrets commerciaux sont très convoités par les cybercriminels, qui peuvent les vendre à un concurrent.
Pour ce qui est des effets de l'intrusion de données au Canada, Insurance Business Canada signale que cette dernière est devenue plus coûteuse pour les entreprises. En 2021, le coût moyen d'un incident de violation de données pour une entreprise a atteint 6,75 millions de dollars comparativement à 6,35 millions de dollars l'année précédente. Il s'agit du coût le plus élevé depuis que le Canada a été inclus dans l'enquête il y a sept ans. Notons que ce chiffre est supérieur à la moyenne mondiale de 4,24 millions de dollars américains (environ 5,4 millions de dollars canadiens) par incident.
Insurance Business UK brosse un portrait semblable pour le Royaume-Uni. En effet, il semble que pour les incidents les plus graves, les moyennes et grandes entreprises britanniques ont perdu en moyenne 19 400 livres sterling au cours des 12 derniers mois, contre 13 400 livres sterling l'année précédente. Toutefois, si l'on inclut les entreprises de toutes les tailles, le montant déboursé chute à 4 200 livres sterling, une diminution considérable par rapport aux 8 460 livres sterling rapportées en 2021.