Les jeunes pousses commercialisent plus de recherches innovantes que les universités ou les entreprises existantes
Les jeunes pousses jouent un rôle de plus en plus dominant dans la commercialisation de la recherche novatrice. En utilisant des données sur les brevets délivrés au cours de la période de 2000 à 2015, des chercheurs de l’Office américain des brevets et des marques et du MIT constatent que les brevets des jeunes pousses sont plus originaux et précieux que ceux des universités ou des entreprises en place.
Plus précisément, les auteurs constatent que les brevets de jeunes pousses sont cités 20 % plus fréquemment dans les futurs brevets que ceux des universités ou des entreprises en place au cours des cinq premières années, et que « l’avantage de la jeune pousse » augmente avec le temps. Les inventions des jeunes pousses sont également plus originales d’environ un demi-écart-type, et plus générales d’environ un tiers d’écart-type par rapport à celles des entreprises établies.
L’avantage de la jeune pousse persiste même lorsque les entreprises se développent : en 15 ans, les anciennes jeunes pousses génèrent plus de brevets pondérés en fonction des citations que les entreprises préexistantes. Les jeunes pousses peuvent poursuivre des recherches que les entreprises en place considèrent comme étant à haut risque ou poursuivre davantage de travaux d’innovation, car elles sont moins susceptibles d’avoir une part de marché existante à protéger, suggèrent les auteurs.
En matière d’implications politiques, les résultats suggèrent que le financement à long terme de la recherche fondamentale peut être un moteur essentiel à la création de jeunes pousses innovantes, qui à leur tour génèrent les avantages décrits dans l’analyse empirique.
Plus précisément, le transfert technologique universitaire pourrait amplifier les avantages de la performance supérieure des jeunes pousses en matière d’innovation en mettant davantage l’accent sur le potentiel de création de valeur à long terme et d’optionalité plutôt que sur les objectifs de revenus à court terme.
Les établissements et les politiques le plus susceptibles de générer des bénéfices en encourageant la poursuite d’une vision individuelle sont ceux qui offrent une formation et un soutien non seulement pour la recherche, mais aussi pour la commercialisation et la mise à l’échelle. De plus, ce soutien complétera les sources de capital patient et indépendant pour mettre fortement à l’épreuve des visions à contre-courant et uniques.
Afin d’assurer la poursuite d’innovations socialement utiles qui peuvent perturber les entreprises existantes, l’analyse suggère un certain nombre d’interventions politiques potentiellement utiles. Premièrement, à la lumière de l’importance des jeunes pousses dans les licences universitaires et le transfert technologique, les interventions ciblant les universités doivent éduquer les innovateurs en les orientant sur la voie de « l’idée à la transformation ».
Enfin, une politique de concurrence proactive et pro-innovation réduirait les barrières à l’entrée et limiterait le pouvoir des entreprises établies de s’isoler de la concurrence.
Les jeunes pousses jouent un rôle de plus en plus dominant dans la commercialisation de la recherche novatrice. En utilisant des données sur les brevets délivrés au cours de la période de 2000 à 2015, des chercheurs de l’Office américain des brevets et des marques et du MIT constatent que les brevets des jeunes pousses sont plus originaux et précieux que ceux des universités ou des entreprises en place.
Plus précisément, les auteurs constatent que les brevets de jeunes pousses sont cités 20 % plus fréquemment dans les futurs brevets que ceux des universités ou des entreprises en place au cours des cinq premières années, et que « l’avantage de la jeune pousse » augmente avec le temps. Les inventions des jeunes pousses sont également plus originales d’environ un demi-écart-type, et plus générales d’environ un tiers d’écart-type par rapport à celles des entreprises établies.
L’avantage de la jeune pousse persiste même lorsque les entreprises se développent : en 15 ans, les anciennes jeunes pousses génèrent plus de brevets pondérés en fonction des citations que les entreprises préexistantes. Les jeunes pousses peuvent poursuivre des recherches que les entreprises en place considèrent comme étant à haut risque ou poursuivre davantage de travaux d’innovation, car elles sont moins susceptibles d’avoir une part de marché existante à protéger, suggèrent les auteurs.
En matière d’implications politiques, les résultats suggèrent que le financement à long terme de la recherche fondamentale peut être un moteur essentiel à la création de jeunes pousses innovantes, qui à leur tour génèrent les avantages décrits dans l’analyse empirique.
Plus précisément, le transfert technologique universitaire pourrait amplifier les avantages de la performance supérieure des jeunes pousses en matière d’innovation en mettant davantage l’accent sur le potentiel de création de valeur à long terme et d’optionalité plutôt que sur les objectifs de revenus à court terme.
Les établissements et les politiques le plus susceptibles de générer des bénéfices en encourageant la poursuite d’une vision individuelle sont ceux qui offrent une formation et un soutien non seulement pour la recherche, mais aussi pour la commercialisation et la mise à l’échelle. De plus, ce soutien complétera les sources de capital patient et indépendant pour mettre fortement à l’épreuve des visions à contre-courant et uniques.
Afin d’assurer la poursuite d’innovations socialement utiles qui peuvent perturber les entreprises existantes, l’analyse suggère un certain nombre d’interventions politiques potentiellement utiles. Premièrement, à la lumière de l’importance des jeunes pousses dans les licences universitaires et le transfert technologique, les interventions ciblant les universités doivent éduquer les innovateurs en les orientant sur la voie de « l’idée à la transformation ».
Enfin, une politique de concurrence proactive et pro-innovation réduirait les barrières à l’entrée et limiterait le pouvoir des entreprises établies de s’isoler de la concurrence.