Les jeunes pousses canadiennes sont menacées d’extinction alors que les liquidités s’épuisent et que les bénéfices restent insaisissables
Une analyse diffusée dans le Globe and Mail soutient qu'après une crise de 18 mois qui a vu les entreprises technologiques supprimer plus de 360 000 emplois dans le monde et réduire les coûts pour préserver les liquidités, le secteur technologique se trouve en mode survie. Beaucoup de jeunes pousses, canadiennes comme internationales, risquent de ne pas s'en sortir. L'effondrement de la Silicon Valley Bank n'a pas aidé.
Le financement est dirigé principalement vers les entreprises les plus performantes, et les financiers ne sont pas disposés à payer les sommes considérablement gonflées observés pendant la pandémie. Les entreprises qui font face à des défis tels qu'une croissance modérée ou un manque d'adéquation des produits au marché reçoivent des offres de financement qui réduisent leur valorisation à une fraction des niveaux précédents – s'ils les obtiennent.
Selon la Canadian Venture Capital and Private Equity Association,la valeur des transactions de capital de risque au Canada au premier trimestre a chuté de 71 % d'une année sur l'autre, le volume des transactions ayant chuté de 24,3 %. Et ce déclin risque de perdurer. Le financement du capital-risque a mis 10 trimestres à atteindre son niveau le plus bas après l'éclatement de la bulle Internet il y a plus de deux décennies, et neuf trimestres après la Grande Récession de 2008-2009. Nous en sommes à cinq trimestres de ce ralentissement, et Crunchbase affirme que les volumes mondiaux investis en dollars ont chuté de 59 % au premier trimestre de 2023 par rapport au quatrième trimestre de 2021, à 76 milliards de dollars US.
Alors que les entreprises cherchent à préserver leurs liquidités, elles ont licencié des vagues d'employés – et le carnage se poursuit. Jusqu'à présent, en 2023, les pertes d'emplois dans le secteur ont dépassé 197 000 dans le monde, contre 164 500 en 2022, selon Layoffs.fyi. Un grand nombre d'entreprises technologiques canadiennes ont également procédé à des changements de cadres supérieurs, notamment Shopify, Lightspeed Commerce, Hootsuite, ApplyBoard et GoodFood.
Une chose est claire ces jours-ci : ceux qui ont de l'argent à dépenser détiennent le gros bout du bâton. Et ils demandent des conditions de plus en plus strictes en échange de leur investissement. Un nombre croissant de sociétés de capital-risque proposent désormais d'ajouter une « structure » aux accords de financement – des conditions qui garantissent qu'elles obtiennent une part beaucoup plus importante de la propriété et du produit final lorsqu'une entreprise est vendue.
Malgré les malheurs du secteur, les investisseurs en capital-risque détiennent encore beaucoup d'argent, qu'ils souhaitent investir dans de bonnes entreprises technologiques. Selon le cabinet d'études de marché Preqin, en décembre, les investisseurs privés du monde entier disposaient de près de 2 000 milliards de dollars US de capital non déployé. Toutefois, ils sont plus pointilleux que jamais (sauf, apparemment, lorsqu'il s'agit de sociétés d'intelligence artificielle générative en vogue).
Une analyse diffusée dans le Globe and Mail soutient qu'après une crise de 18 mois qui a vu les entreprises technologiques supprimer plus de 360 000 emplois dans le monde et réduire les coûts pour préserver les liquidités, le secteur technologique se trouve en mode survie. Beaucoup de jeunes pousses, canadiennes comme internationales, risquent de ne pas s'en sortir. L'effondrement de la Silicon Valley Bank n'a pas aidé.
Le financement est dirigé principalement vers les entreprises les plus performantes, et les financiers ne sont pas disposés à payer les sommes considérablement gonflées observés pendant la pandémie. Les entreprises qui font face à des défis tels qu'une croissance modérée ou un manque d'adéquation des produits au marché reçoivent des offres de financement qui réduisent leur valorisation à une fraction des niveaux précédents – s'ils les obtiennent.
Selon la Canadian Venture Capital and Private Equity Association,la valeur des transactions de capital de risque au Canada au premier trimestre a chuté de 71 % d'une année sur l'autre, le volume des transactions ayant chuté de 24,3 %. Et ce déclin risque de perdurer. Le financement du capital-risque a mis 10 trimestres à atteindre son niveau le plus bas après l'éclatement de la bulle Internet il y a plus de deux décennies, et neuf trimestres après la Grande Récession de 2008-2009. Nous en sommes à cinq trimestres de ce ralentissement, et Crunchbase affirme que les volumes mondiaux investis en dollars ont chuté de 59 % au premier trimestre de 2023 par rapport au quatrième trimestre de 2021, à 76 milliards de dollars US.
Alors que les entreprises cherchent à préserver leurs liquidités, elles ont licencié des vagues d'employés – et le carnage se poursuit. Jusqu'à présent, en 2023, les pertes d'emplois dans le secteur ont dépassé 197 000 dans le monde, contre 164 500 en 2022, selon Layoffs.fyi. Un grand nombre d'entreprises technologiques canadiennes ont également procédé à des changements de cadres supérieurs, notamment Shopify, Lightspeed Commerce, Hootsuite, ApplyBoard et GoodFood.
Une chose est claire ces jours-ci : ceux qui ont de l'argent à dépenser détiennent le gros bout du bâton. Et ils demandent des conditions de plus en plus strictes en échange de leur investissement. Un nombre croissant de sociétés de capital-risque proposent désormais d'ajouter une « structure » aux accords de financement – des conditions qui garantissent qu'elles obtiennent une part beaucoup plus importante de la propriété et du produit final lorsqu'une entreprise est vendue.
Malgré les malheurs du secteur, les investisseurs en capital-risque détiennent encore beaucoup d'argent, qu'ils souhaitent investir dans de bonnes entreprises technologiques. Selon le cabinet d'études de marché Preqin, en décembre, les investisseurs privés du monde entier disposaient de près de 2 000 milliards de dollars US de capital non déployé. Toutefois, ils sont plus pointilleux que jamais (sauf, apparemment, lorsqu'il s'agit de sociétés d'intelligence artificielle générative en vogue).